Quand j'ai eu la guérison que je désire relater ici, ma gratitude envers les magazines publiés par la Société d'édition de la Science Chrétienne s'est accrue. Je suis reconnaissante pour les publications hebdomadaires et mensuelles ainsi que pour les encouragements spirituels et les idées que l'on trouve en les lisant et qui apportent la guérison. Une nuit, je me suis réveillée vers 3h00 du matin pouvant à peine respirer. Je me suis assise au bord de mon lit et j'ai mentalement prié avec « l'exposé scientifique de l'être » tiré de Science et Santé et qui commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » (p. 468) Tout en essayant de reprendre mon souffle, je me suis répété des phrases comme celle-ci: « Tout est Esprit. Je suis spirituelle. En métaphysique, il n'y a aucun sens physique qui lutte. Je ne suis pas physique. Mon être est au-dessus de la physique (au-dessus de ce que le sens mortel peut concevoir). » Mais je ne ressentais aucun soulagement. Je me sentais comme Job dans la Bible: j'essayais une chose après l'autre mais ne trouvais aucun réconfort. Alors maintenant, que devais-je faire?
En allant à la cuisine, j'ai vu sur la table un exemplaire du Christian Science Journal (de mars 2006). Sur la couverture il était écrit en grandes lettres N'AYEZ PAS PEUR. Oui, j'avais cédé à la peur. Quand disparaîtrait-elle? Sous le titre N'AYEZ PAS PEUR, il y avait ces mots: car je suis avec toi. Mais Dieu me paraissait si loin...
Toujours haletante, je me suis assise avec le magazine. Il s'est ouvert sur l'article: « Rien à craindre. » Quelle pensée rassurante, surtout que j'avais décidé de consacrer ma journée à écrire une causerie destinée à apporter de l'inspiration spirituelle!
Mes yeux sont tombés sur trois points de l'article. Ils commençaient tous par Si écrit en italique « Si cela arrive. Si cela ne s'arrête pas. Si cela devient grave », en faisant référence aux pensées que la crainte nous impose. Avec tristesse, je devais bien avouer que c'était exactement ce qui se passait dans ma pensée, mais j'y ai vu la nécessité de ne pas céder au doute. L'auteur de l'article continuait en expliquant que ce qui donne de l'emprise à la peur, c'est la croyance que Dieu n'est pas Tout. Je me suis mise à prier. « Cher Père, je sais que Tu es Tout. Tu es tout bien, et puisque je suis Ta ressemblance, je ne peux connaître que le bien. »
Puis l'article présentait le message de Dieu: « Je suis Amour et Je suis Tout. » Pendant au moins un quart d'heure, je n'ai prié qu'avec cette affirmation. C'était comme si Dieu me parlait, et je pouvais ressentir Son amour.
Il était maintenant environ 4h00. J'avais encore du mal à respirer et d'autres symptômes étaient apparus, mais j'ai pu de nouveau penser calmement. L'article continuait avec ces paroles de Dieu: « En Moi, l'Amour divin, il n'y a rien à craindre parce que dans Ma totalité, il n'y a rien qui Me soit dissemblable. En Moi, il n'y a pas de crainte. » J'ai fermé les yeux et j'ai prié à voix haute: « Dieu est mon souffle même parce que Dieu est Esprit. » J'ai pensé au mot latin pour souffle: spiritus. « Je n'ai pas à lutter pour respirer. Je suis l'expression de l'Esprit. »
La bonté infinie de Dieu est toujours disponible.
Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai repris ma lecture: « L'Amour et la crainte ne peuvent coexister. Et comme la nuit ne se bat pas avec la lumière mais est dispersée par la lumière, la crainte ne se bat pas avec l'Amour mais est dispersée par l'Amour. » Je savais que le mot disperser signifie aussi forcer à s'enfuire. J'ai continué à me sentir incluse dans les bras de l'amour de Dieu. Je me suis accrochée à la simplicité et à la totalité de cet amour.
Il était maintenant 5h00 du matin. Je respirais mieux, mais j'avais encore le souffle court. Alors, j'ai continué de prier, en élargissant mes pensées. Je savais que la crainte de la maladie que connaît le monde ne pouvait pas m'être imposée. Je ne pouvais pas être hypnotisée par cette crainte, et ma liberté d' exprimer l'amour de Dieu ne pouvait pas être étouffée. Il m'était impossible d'accepter une suggestion ou un mensonge à propos de ma santé, parce que c'est Dieu qui détermine mes pensées. Il ne donne que ce qui est vrai et bon à Sa création et Il ne connaît rien d'autre. De moi, Dieu savait à cet instant même que j'étais Son enfant bien-aimée, totalement entourée de Sa sollicitude et protégée. À 6h00, ma respiration était redevenue tout à fait normale. Quand mon mari s'est réveillé, ma crainte avait disparu et j'avais compris que cette expérience n'avait été qu'une illusion impuissante.
Comme je suis reconnaissante aux périodiques! Tout ce dont nous avons besoin est à portée de main juste quand il le faut. C'était comme si Dieu m'avait présenté la page qui allait m'être utile à ce moment-là. Dire que je suis reconnaissante paraît si peu. La bonté infinie de Dieu est toujours disponible: j'en ai fait l'expérience ce matin-là.
Houston, Texas, U.S.A.