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L’avènement de Jésus révèle le pouvoir de la Bible

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2003


Il a toujours été important pour le genre humain de comprendre la véritable nature du pouvoir. Car l’humanité cherche un refuge contre le danger, danger qui, ces derniers temps, a pris la forme de menaces terroristes et d’armes de destruction massive. Et, si bien des gens se tournent vers Dieu pour obtenir une réponse, il n’en reste pas moins que selon le concept le plus répandu à ce sujet, le pouvoir serait physique: la substance de la création matérielle et toutes choses seraient donc à la merci de forces ignorantes et aveugles ou alors de décisions politiques pouvant avoir de bons ou de mauvais effets. Il est d’autant plus remarquable, dans ces conditions, de lire, dans le livre d’étude de la Christian Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures, cette affirmation de Mary Baker Eddy: « Le fait central de la Bible est la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir physique. » (p. 131)

Il est extraordinairement réconfortant en effet de contempler le déroulement du pouvoir suprême de Dieu dans la Bible, en commençant par le premier verset du premier chapitre du livre de la Genèse: « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Il est aussi intéressant de constater que ce pouvoir, cette énergie infinie, cette force ou loi qui exprime la volonté divine, porte un nom révélé immédiatement dans le deuxième verset: « Et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » Cet esprit de Dieu, ce souffle de Dieu, ou « vent divin » pour reprendre la traduction littérale de l’hébreu, identifie le pouvoir divin tel qu’il apparaît dans l’Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, il prend le nom de « SaintEsprit » qui, traduit du grec, est identique au sens hébreu, et que Science et Santé définit ainsi: « La Science divine; le développement de la Vie, de la Vérité et de l’Amour éternels. » (p. 588)

Ce qui distingue ce pouvoir, la Science divine, de toutes les autres forces appelées matérielles (les forces nucléaires, gravitationnelles et électromagnétiques, par exemple) c’est l’intelligence. Et ce qui distingue cette intelligence du pouvoir de la volonté et des tendances générales de la pensée humaine, ce sont sa bonté et son amour parfaits qui ne connaissent pas d’opposition. D’ailleurs, le Saint-Esprit est l’autorité et le pouvoir omniprésents de l’Amour divin, Dieu. C’est l’énergie infinie de l’Amour, qui ne cesse de guider et d’associer toute création de façon compatible et intelligente, afin de favoriser l’harmonie, tant sur le plan individuel qu’universel. C’est un pouvoir conscient, non inconscient, perpétuellement en mouvement. Et ce Saint-Esprit, la Science divine, grâce auquel Dieu révèle et développe toute la création, n’est pas une simple et glorieuse abstraction. C’est une présence concrète et constante, ici et maintenant. Il opère en engageant et en soutenant toute activité légitime, tout en subjuguant et détruisant les prétendus pouvoirs de l’entendement charnel, notamment le péché, la maladie et la mort.

En fait, la Bible entière révèle progressivement à la conscience humaine la présence du pouvoir de l’Amour qui est avec chacun de nous. Or, la nature de ce lien entre Dieu et l’humanité fut peu compris jusqu’au Nouveau Testament, le Testament de Jésus Christ, le Fils de Dieu. L’Ancien Testament fait certes ressortir clairement que Dieu est suprême dans l’existence humaine, annulant les forces mortelles considérées conscientes et inconscientes (qu’il s'agisse de haine ou des forces de la nature, par exemple), et qu’Il imprègne les hommes et les femmes d’un pouvoir spirituel. Pourtant, cette relation entre Dieu et l’humanité fut perçue à tort comme une intervention divine, l’interruption d’une « norme ».

Le Nouveau Testament, en revanche, apporte la compréhension de la filiation divine qui unit l’humanité à Dieu ainsi que la compréhension de la seule réalité de notre identité spirituelle et de l’irréalité de l’identité matérille temporelle. Et cette compréhension permet à l’humanité de recevoir et de développer le pouvoir divin qui triomphe de toutes les conditions et lois matérielles. Par conséquent, jusqu’à ce que sa mère vierge, Marie, conçut spirituellement par l’autorité et le pouvoir du Saint-Esprit (voir Luc 1:34, 35), il ne fut pas possible à la conscience humaine de comprendre concrètement que le sperme et l’œuf, ou toute autre forme de semence matérielle, ne furent pas à l’origine de la vie, et que la cause spirituelle est la seule réalité, ici et maintenant. C’est la naissance virginale qui nous permet de percevoir que la coïncidence de la divinité et de l’humanité n’est pas occasionnelle, qu’elle n’est pas du tout une intervention divine, mais la réalité constante de notre être, parce que Dieu et l’homme sont pour toujours inséparables, et que l’homme n’a ni vie, ni esprit, ni pouvoir qui lui soient propres.

D’ailleurs, la naissance virginale lie l’humanité au premier chapitre de la Genèse, à l’Esprit et à sa création spirituelle, tout en brisant simultanément le lien entre l’humanité et le deuxième chapitre de la Genèse, où l’homme est présenté comme créé à partir de la poussière. Cette naissance virginale lie donc l’humanité à la cause spirituelle, à la loi de l’Amour divin, le Saint-Esprit, illustrant le fait extraordinaire que, sur la terre comme au ciel, la loi de Dieu est le seul pouvoir réel, la volonté de Dieu la seule volonté réelle. Jésus Christ se servit de cette compréhension de la cause spirituelle pour calmer une violente tempête, nourrir des milliers de personnes en multipliant des pains et des poissons, guérir toutes sortes de maladies (y compris la lèpre, la maladie contagieuse qui effrayait le plus à l’époque), pour purifier les pécheurs, ressusciter les morts et pour échapper lui-même à une foule prête à le tuer.

Or Jésus, qui s’attendait à ce que tous fassent la même chose, commença par envoyer ses disciples dans le monde pour guérir. Science et Santé, qui explique clairement la nature et l’emploi du pouvoir divin, dit ceci: « Le plus haut représentant terrestre de Dieu, parlant de la faculté humaine de refléter le pouvoir divin, dit prophétiquement à ses disciples, faisant allusion non seulement à leur siècle mais à tous les siècles: “Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais” et: “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.” » (p. 52)

Croire en Jésus revient à comprendre que c’est l'individualité spirituelle, sa filiation divine et son unité avec le Père, qui accomplit seule ses œuvres puissantes. Cela nous aide aussi de comprendre que ce qui est né de la chair ne peut connaître Dieu, l’Esprit, ou l’homme réel. Pour refléter le pouvoir divin, par conséquent, tous doivent suivre Jésus en partant de sa conception divine, en acceptant et en démontrant l’origine divine du genre humain et son union avec le Père. Ainsi que le dit Jésus à Nicodème (voir Jean 3:1–8), il nous faut « naître de nouveau ».

La naissance virginale montre au genre humain que, pour « naître de nouveau », il est nécessaire d’avoir un concept correct de l’origine de l’humanité. Ce concept annule la perception d’après laquelle les êtres humains seraient des pécheurs créés par des pécheurs, et révèle l’innocence et la perfection originelles de chacun en qualité d’enfant de Dieu. Et quand ce fait de l’origine spirituelle est admis, la faculté naturelle dont dispose chacun de s’écarter du péché, de la luxure, de l’envie, de l’égoïsme, de la volonté personnelle et de la vengeance, se réveille, et nous découvrons notre individualité spirituelle créée à la ressemblance de l’Amour. Chacum a la capacité de réviser la perception qu’il a de son origine, de ce qui le constitue, de ce qui motive vraiment la pensée et les actes, et de concevoir, grâce au Saint-Esprit, l’idée spirituelle de ce qu’il est.

L’apôtre Paul devint un adepte fervent des enseignements de Jésus après en avoir persécuté les disciples. Il savait ce que voulait dire « naître de nouveau » et fit clairement comprendre que ce renouveau commence en effet par une révision de notre origine. Voici ce qu’il écrivit: « ... lorsqu’il plut à celui [Dieu] qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang. » (Gar. 1:15, 16) La séparation du « sein de notre mère » n’est que la première étape cependant, parce que la « naissance virginale » de notre être ne constitue pas simplement un moment dans le temps au cours duquel l’Esprit, et non la matière, nous crée. Le fait est que nous tirons constamment notre origine de l’Esprit, que nous évoluons et que nous nous développons éternellement en tant que reflet de l’Esprit, faisant de la cause spirituelle la réalité de chaque moment. Tous véritables motifs, toutes capacités, toute affection, tout sentiment, tout pouvoir, tout acte ont leur origine en Dieu dès maintenant, mais il nous est demandé de faire passer cette grande vérité de la cause spirituelle perpétuelle, du domaine de l’abstrait à celui du concret, en la vivant, comme le fit Jésus.

La naissance et l’existence parfaite de Jésus illustrent le potentiel dont dispose l’humanité de vivre en relation constante avec Dieu, se servant de la sagesse et du pouvoir qui accompagnent la filiation divine. Et l’essence de la vie de Jésus fut la pratique de l’amour parfait, l’amour universel et immuable de l’Amour, dont la loi est le Saint-Esprit, la Science divine. De Jésus, le Guide de l’humanité, tous peuvent apprendre que révéler le pouvoir de la Bible, c’est-à-dire nous prouver à nous-mêmes « la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir physique », dépend de la façon dont nous vivons l’individualité spirituelle et l’amour parfait qui la définissent. Ainsi que l’écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé, « tout ce qui maintient la pensée humaine dans la voie de l’amour dégagé du moi reçoit directement le pouvoir divin. » (p. 192)

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