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Assemblée annuelle 2003

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2003


2 juin 2003

, Présidente sortante, ouvre l’Assemblée annuelle avec le cantique 10, dont paroles ont été écrites par , suivi de lectures de passages de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy. Puis elle présente les nouveaux officiers de L’Église Mère et son nouveau Président, Hans-Joachim Trapp, de Berlin.

Remarques du nouveau Président,

Je suis profondément honoré d’être le Président de L’Église Mère pour l’année à venir, et c’est un grand privilège pour moi d’être ici, avec notre famille internationale qui, pour la première fois, participe à l’Assemblée annuelle à la fois à Berlin en Allemagne, à Boston aux États-Unis et sur Internet. Tous ceux qui, dans le monde entier, étudient les œuvres de Mary Baker Eddy peuvent vraiment être « dans le même lieu » et avoir « un même sentiment », où qu’ils soient !

• Où que nous soyons aujourd’hui pour cette Assemblée, chacun de nous vit un moment historique de notre Église.

J’aimerais vous lire des extraits de deux lettres de bienvenue que nous avons reçues.

La première vient du maire de Berlin, M. Klaus Wowereit:

« Berlin est un lieu de dialogue. Ici vivent paisiblement des hommes et des femmes venus du monde entier. C’est un lieu de rencontre pour les cultures et les confessions. Le Congrès œcuménique des Églises, où les croyants [protestants et catholiques] ont enseigné, prié et célébré ensemble, vient de se terminer ici, dans notre ville.

Peut-être plus encore qu’avant, le monde aspire de façon concrète et avec insistance à une paix durable, à la sécurité et à la santé.

« Je suis heureux que L’Église Mère de la Christian Science organise aussi son assemblée annuelle à Berlin aujourd’hui. En venant dans notre ville, des hommes et des femmes du monde entier ont encore ajouté au caractère international de notre métropole.

« Je vous souhaite une cordiale bienvenue dans notre ville et un séjour agréable à Berlin. »

Et de l’ambassadeur des États-Unis, Daniel R. Coats:

« En qualité d’ambassadeur des États-Unis auprès de la République fédérale d’Allemagne, je vous souhaite la bienvenue ici, à Berlin, ainsi qu’à Boston et sur le Web. Je suis heureux que vous ayez choisi Berlin comme site de votre symposium, en l’honneur du centième anniversaire de la publication en allemand du Héraut de la Christian Science. Votre présence ici est une indication supplémentaire qu’il existe des liens culturels étroits entre les États-Unis et l’Allemagne.

« Je vous souhaite un agréable séjour dans cette merveilleuse ville de Berlin et un bon déroulement pour ce symposium historique. »

Une Science universelle — en voie de transformer l’univers

Par de nombreux aspects, cette assemblée est un symbole tangible de l’universalité de la Science découverte par Mary Baker Eddy, de la Science qui parle à chacun, quelle que soit sa langue ou sa culture, de la Science expliquée à toute l’humanité, pour tous les temps, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures.

Sommes-nous en mesure de commencer à entrevoir ce que fit Mary Baker Eddy lorsqu’elle proclama avec hardiesse:

« Le fait demeure que le livre d’étude de la Science Chrétienne est en train de transformer l’univers. » (Écrits divers, p. 372)

Une demande, et une réponse, grandissantes

Où que l’on se tourne, on entend le monde réclamer à grands cris le message rédempteur de ce livre. Peut-être plus encore qu’avant, le monde aspire de façon concrète et avec insistance à une paix durable, à la sécurité et à la santé.

Ces deux journées consacrées à l’Assemblée annuelle 2003 et au symposium vont nous soutenir et nous fortifier dans les efforts que nous faisons pour répondre aux chercheurs spirituels et au monde.

En 1907, Mary Baker Eddy a expliqué à un journaliste:

« Je sais que ma mission est pour toute la terre, pas seulement pour mes chers et dévoués adeptes de la Christian Science. Tous mes efforts, toutes mes prières et mes larmes sont pour l’humanité, pour la diffusion de la paix et de l’amour parmi le genre humain. »

A Boston: Honor Hill; Un écran géant à L’Église Mère; Lors du chant d’un cantique à L’Église Mère; A Berlin: Une vue des participants.

L’Église prend tout son sens grâce à l’authenticité et à la véracité de la Science du Christ, vécue par chacun de nous.

Rapport de la Secrétaire,

Nous sommes tous des disciples

Sur bien des points, les membres sont semblables aux disciples qui suivaient Jésus. Très certainement, les disciples se soutenaient et s’encourageaient mutuellement. Mais rien dans les enseignements de Jésus ne les incitait à se replier sur leur petite communauté, à garder pour eux ce qu’ils avaient appris. Au contraire, Jésus les envoya dans le monde pour « prêch[er] la bonne nouvelle à toute la création » — pour répondre aux besoins de l’humanité par le Christ guérisseur.

Nous sommes les disciples d’aujourd’hui. Qui parmi nous n’a pas éprouvé des sentiments similaires ?

Il se peut que vous soyez la seule personne scientiste chrétienne dans votre famille, dans votre ville ou même dans votre pays. Nul doute que vous souhaitez vivement avoir l’occasion de vous retrouver avec un autre lecteur de Science et Santé pour discuter avec lui. Heureusement, Mary Baker Eddy comprenait ce sentiment ! Elle savait ce que c’était que d’être le seul scientiste chrétien au monde. Elle a établi une église, une communauté religieuse, pour élaborer les fondations de la guérison spirituelle.

Elle y est parvenue, comme nous le savons tous, en consignant sa découverte dans un livre: Science et Santé avec la Clef des Écritures. C’est le message contenu dans ce livre qui transforme notre existence, et ce message est là pour tout le monde, pour le monde entier.

C’est avec son cœur que Mary Baker Eddy a écrit Science et Santé. Elle aimait ce livre et croyait en son message. Elle a renoncé à tout pour l’écrire et a consacré sa vie entière à le faire connaître au genre humain. C’est pourquoi, si nous voulons être les disciples d’aujourd’hui, ne croyez-vous pas qu’il nous faut avoir assez de sollicitude et d’amour pour renforcer le lien qui nous unit au message de Science et Santé ? Ne faut-il pas aimer ce livre, y croire et faire passer le message ? Mary Baker Eddy nous a donné le moyen d’y parvenir. Sa compréhension de l’universalité de la Christian Science lui a révélé peu à peu un nouveau concept de l’Église.

Le lien qui nous unit à Science et Santé nous protège

Ce lien qui nous unit à Science et Santé nous protège. Il guide nos progrès spirituels et assure une postérité à notre Église. Guéris par son message, nous nous éveillons à l’essence même du christianisme du Christ, et nous nous rapprochons de plus en plus de ce que Mary Baker Eddy appelle « la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace ». (Écrits divers, p. 207) L’Église prend donc tout son sens grâce à l’authenticité et à la véracité de la Science du Christ, vécue par chacun de nous.

"... La Science Chrétienne pratique et efficace..." en action

De plus en plus de nouveaux lecteurs et de membres récents saisissent cette vision de l’Église; ils aiment cultiver le lien qui les unit eux-mêmes à Science et Santé et ils aiment aussi beaucoup faire connaître ce livre à d’autres. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de témoigner de cet engagement manifeste de la part des membres.

• Sur les quatre dernières années, le nombre de nouveaux membres de L’Église Mère a augmenté de 14 %.

• Depuis 1993, on constate une augmentation de 56 % des demandes pour devenir membre de L’Église Mère de la part de personnes ayant suivi le cours Primaire de Christian Science. Mary Baker Eddy a placé en premier, dans le Manuel de l’Église, le formulaire destiné aux personnes ayant suivi ce cours — c’est le document intitulé « Formule 1 ». N’est-il pas naturel qu’ayant obtenu des guérisons et étant transformés, les lecteurs de son livre souhaitent aussitôt apprendre à guérir les autres, et rendent grâce pour les bienfaits reçus ?

• L’an dernier, le nombre de personnes de retour dans l’Église, c’est-à-dire qui sont redevenues membres, a été le plus élevé de ces 9 dernières années.

L’une d’entre elles a déclaré: « Je me suis mis à chercher le chemin du retour à la Science, à la “maison de mon Père”. J’ai compris que la Christian Science n’est pas une religion au sens courant du terme, mais une science. Il ne s’agit pas seulement du choix d’un mode de vie, encore moins d’une adhésion à un ensemble de théories arbitraires, mais d’une science fiable et applicable, qui opère selon la loi divine. « Cette lettre nous a vraiment touchés.

• L’année dernière, 90 % des conférences sur la Christian Science, organisées par les églises filiales, ont eu lieu dans des lieux publics de quartier — dans des bibliothèques telles la Staatsbibliothek, ici même à Berlin, la librairie Borders, à San Antonio, au Texas, la bibliothèque du Conté de Yuma, en Arizona, ou la bibliothèque publique de Limerick, en Irlande.

Dans de nombreuses villes, des écoles du dimanche informent les habitants de leur quartier des ressources qu’elles offrent en matière d’instruction spirituelle au sein de la localité.

• Un moniteur d’école du dimanche nous a écrit ceci: « Située dans un quartier déshérité, notre école du dimanche n’était fréquentée que par deux élèves. Le directeur a pensé que ce qu’offrait l’école du dimanche était trop important pour ne pas être proposé à tous les enfants du quartier. Il a décidé d’aller de porte en porte pour inviter les enfants du voisinage à mieux connaître la Bible et un livre expliquant comment Jésus guérissait — Science et Santé avec la Clef des Écritures. Nous avons eu la joie d’accueillir 27 élèves la semaine suivante. Et ils ont continué de venir ! Certains parents sont même venus, eux aussi, après que leurs enfants ont obtenu des guérisons. »

Ceux qui sont engagés dans la pratique publique de la Christian Science considèrent également que la pratique est une ressource spirituelle offerte à ceux qui cherchent la Vérité, aujourd’hui.

• En plus de leur propre bureau, certains praticiens ont établi une « antenne informelle » dans des librairies, des cafés et des centres commerciaux pour répondre à l’attente de ceux qui cherchent et pour donner des traitements sur la « place du marché » de la société moderne.

• Un praticien a fait cette remarque: « De toute évidence, la soif de réponses spirituelles est de plus en plus importante. Autrefois, j’avais du mal à expliquer aux gens la nature de mes activités. Maintenant, dès que je fais allusion à la « guérison spirituelle », ils veulent aussitôt en parler. Je constate une augmentation sensible du nombre de nouveaux lecteurs et de nouveaux venus qui me demandent un traitement. Je leur présente Science et Santé comme étant à la base du travail que nous allons faire ensemble. »

Quel est le résultat naturel de l’activité de ces chercheurs spirituels et de ces membres de longue date, qui cultivent le lien les unissant au message de Science et Santé et font connaître autour d’eux ce qu’ils apprennent ? La guérison ! Certains des rapports qui nous ont été envoyés font état de la guérison des maux suivants dépendance au tabac et à l’alcool, mâchoire démise, boulimie, ulcère à l’estomac, asthme, virus HIV, maladie d’alzheimer, tassement de vertèbres, genou accidenté — ainsi que la guérison en deux semaines d’un nourrisson dont la vie était menacée par un problème cardiaque.

Rapport du directeur des Committees on Publication,

Mary Baker Eddy a écrit son livre pour les chercheurs spirituels, et elle désirait ardemment les aider à parvenir jusqu’au message de son ouvrage. Mais comment ? La réponse lui est apparue: en s’intéressant profondément au public, c’est-à-dire à la pensée du public... En aidant les gens à comprendre plus précisément le message qu’elle souhaitait faire passer. Cela supprimerait les obstacles sur le chemin du chercheur spirituel.

Voyez les scientistes chrétiens de Gifhorn, en Allemagne... et d’autres à Aurich... qui ont récemment écrit à leur journal local et qui ont été publiés. C’est eux qui ont saisi l’occasion. Dans chaque cas, ils ont répondu à un article qu’ils avaient lu, en apportant un point de vue spirituel. Chacun d’eux a cité Science et Santé. Et chacun d’eux a parlé du pouvoir de guérison de l’amour et de la compassion. En s’intéressant à la pensée du public, ils l’ont élevée.

Voyez la lettre récemment publiée qui avait été adressée à un journal par le Committee on Publication d’Italie. Cette amie a souligné que la Christian Science n’est pas fondée, contrairement à ce que disait un livre qui venait de sortir, sur les idées de Swedenbord, de Mesmer, de Quimby ou d’Emerson. En s’intéressant téressant à la pensée du public, elle l’a soulagée d’un fardeau.

Attendez-vous à ce que votre intérêt pour la pensée du public, vos contacts avec les média, touchent des chercheurs spirituels et transforment des existences.

Voici un autre exemple. Un Committee on Publication du Canada répondit à une question posée par un journal, et sa réponse a été publiée. Une femme, en lisant cette réponse, a été attirée par la citation de Science et Santé. Elle s’est donc procuré le livre. Voici ce qu’elle nous a écrit récemment:

« En commençant à lire il m’a semblé que j’avais découvert le trésor caché mentionné dans [le livre de] Matthieu, [dans la Bible]... [voir Matth. 13:44] Je me suis mise à étudier la Leçon biblique hebdomadaire de la [Christian Science], et j’ai essayé de mettre en pratiques ses principes. Mon état de santé s’est amélioré. J’étais très malade depuis de nombreuses années.

« Un jour, ma belle-fille avait beaucoup de fièvre, et j’ai essayé de la traiter par la prière avec la compréhension que j’avais. Une heure plus tard, je suis montée dans sa chambre. La fièvre avait disparu et n’est pas revenue.

« J’ai beaucoup de gratitude, écrit-elle, pour Mary Baker Eddy et pour [la personne] qui a écrit l’article dans le journal, l’article qui m’a permis de découvrir la Christian Science. »

Elle commençait un parcours avec Science et santé qui va durer toute sa vie. Comment aider d’autres chercheurs spirituels à faire de même ?

D’abord, étant chercheurs spirituels nous-mêmes, nous pouvons prier pour que des possibilités s’ouvrent à nous. Une assistante du Committee en France dit que sa prière est inspirée par l’idée de « proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité » (voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353), à l’instar du Héraut de la Christian Science. Voici ce qu’elle écrit:

« Nous avons commencé à proposer aux journaux des annonces pour le service d’Action de grâce, la Journée internationale de la femme, ainsi que d’autres manifestations comme les conférences de la Christian Science. Quand nous avons la certitude que rien ne peut s’opposer à l’activité universelle de la Vérité... malgré les malentendus qui font passer la Christian Science pour une secte, nos annonces sont publiées. »

Ensuite, nous nous rendons tous compte de l’importance d’être désireux de répondre. Par exemple, un membre d’église, en Allemagne, regardait une émission de télévision sur des gens qui souffrent d’ « accès de panique ». Ayant été guérie de ces accès grâce à la Christian Science, elle s’est rendue sur le site Internet de l’émission, a trouvé un lien avec un groupe qui souhaitait recevoir des commentaires et a écrit un article où elle expliquait comment elle avait été libérée grâce à Science et Santé. Trois personnes lui ont répondu en demandant à acheter le livre.

Troisièmement, lorsque nous répondons... nous devrions nous attendre à la guérison. Attendez-vous à ce que votre intérêt pour la pensée du public, vous contacts avec les média, touchent des chercheurs spirituels et transforment des existences.

Lors de la dernière Assemblée annuelle, j’ai annoncé que plus de mille textes avaient été publiés ou diffusés au cours des douze mois précédents, à la suite du travail des Committees et de leurs assistants dans le monde entier. Cette année, ce chiffre a plus que doublé. Il est passé à 2100 textes publiés ou diffusés ! Et cela correspond à plus de 150 millions de gens qui les ont lus ou écoutés.

Au cours de l’année écoulée, dans divers pays, cinquante-sept aménagements ont été apportés à des lois pour tenir compte de la pratique religieuse, le plus grand nombre jamais atteint en une année, et aucun n’a été annulé. Une autre « première », c’est la décision du Conseil des Directeurs de la Christian Science de créer un nouveau poste très important, celui de représentant pour l’Europe. Ce Committee on publication travaillera particulièrement avec les institutions de l’Union européenne (notamment la Commission et le Parlement européens), et collaborera avec nos Committees en Europe qui continueront de représenter leur pays. Nous annoncerons bientôt sa nomination.

Rapport du Trésorier,

1. Comment nous répondons aux demandes urgentes actuelles

Aujourd’hui, des millions de gens, dans le monde entier, ont des difficultés financières. Un grand nombre d’entreprises et de gouvernements ont besoin, de toute urgence, de retrouver la stabilité financière. Et en raison des coûts de plus en plus élevés des soins, la recherche de solutions aux problèmes de santé s’est intensifiée.

Dans le même temps, plus que jamais auparavant, les gens aujourd’hui cherchent et exigent une réponse spirituelle à leurs difficultés. Nous avons tous un rôle à jouer pour répondre à ces exigences au moyen de la Science du Christ, le message d’espoir et de guérison de Science et Santé.

Quelle doit être la hauteur de notre réponse ? Elle devrait être aussi élevée que notre concept de ce que la Science divine peut accomplir à notre époque.

Mary Baker Eddy était consciente de l’immense valeur de la Science qu’elle avait découverte. Et elle passa son existence à répondre aux besoins des autres.

Mary Baker Eddy écrivit:

« J’ai mis tout ce que j’avais dans le trésor de la Vérité, mais où se trouvaient les moyens de faire avancer une Cause ? [...] C’est alors que Dieu étendit Sa main. Ce fut Lui qui me demanda de faire ce que je fis, et cette entreprise prospéra à chaque pas. »

(The first Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 214)

Nous savons ce qui se passa ensuite. Elle écrivit Science et Santé et commença à le faire connaître. Le livre guérissait les gens, et elle guérissait aussi. En outre, elle se mit à enseigner cette Science universelle, et sa situation financière s’améliora.

Plus que jamais auparavant, les gens cherchent et exigent une réponse spirituelle à leurs difficultés.

Nous sommes très reconnaissants pour tous les dons reçus cette année, et pour chaque membre qui s’est uni à cette Cause, une Cause qui répond aux besoins les plus profonds de l’humanité.

2. Les fonds disponibles et les dépenses

Observons à présent les fonds courants disponibles qui permettent de poursuivre ce ministère.

Le 30 avril 2003, le montant total des fonds disponibles s’élevait à 236 millions de dollars en liquidités et valeurs mobilières.

Ces fonds comprennent 169 millions de dollars pour les fonds spéciaux et 67 millions de dollars pour le fonds général.

Le montant total de 236 millions de dollars présente une différence de 56 millions de dollars avec l’année précédente où le total s’élevait à 292 millions de dollars.

La moitié de cette différence a servi à couvrir les frais d’une grande variété d’activités missionnaires dans le monde entier ainsi que les frais d’exploitation.

Les fonds disponibles ont aussi subi l’impact de la baisse des valeurs sur les marchés financiers.

Au vu des conditions économiques, nous avons beaucoup réduit les dépenses cette année.

Les dépenses se sont élevées à 123 millions de dollars, soit 49 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Nous avons aussi réduit les frais d’exploitation, qui sont passés de 67 millions de dollars à 19 millions de dollars, car les projets de restauration touchent à leur fin et l’installation de La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain est terminée.

Le montant net des frais d’exploitation pour l’année a été de 104 millions de dollars, un million de moins que l’an dernier.

Au cours de cette nouvelle année fiscale, nous envisageons un montant des dépenses encore inférieur à celui de l’année qui vient de s’écouler.

3. Les dettes

Le Manuel de l’Église demande que tout endettement soit signalé, et c’est avec gratitude que je peux dire que L’Église Mère n’a pas de dettes, si ce n’est les factures courantes et les abonnements à régler.

4. Vérification des comptes

Le Comité des finances a engagé le cabinet d’audit, Ernst & Young, pour qu’il vérifie les comptes de l’Église et qu’il en atteste l’exactitude.

Ernst & Young a pratiquement terminé son travail, et sauf événements imprévus ou improbables, il s’apprête à rendre un « avis favorable ». Cela veut dire que nos comptes sont conformes aux principes généralement admis dans la comptabilité.

Les comptes vérifiés pourront être consultés dès le mois d’août. Pour en obtenir une copie, veuillez contacter le service du Trésorier.

Mary Baker Eddy vit que Science et Santé et son message qui transforme les existences était de plus en plus demandé. Des dizaines de milliers de nouveaux lecteurs ont acheté le livre l’an dernier.

Pour vous donner une idée de l’ampleur de la demande sur le plan international, plus de cinquante Science et Santé ont été achetés à chacune des manifestations suivantes:
• Une foire à Baden-Baden, en Allemagne
• Le salon du livre de Varsovie, en Pologne
• Un atelier-conférence sur la Christian Science en Floride, aux États-Unis
• Un rassemblement de jeunes dans la République démocratique du Congo
• Un salon du livre au Ghana
• Une exposition en Inde, et
• Un symposium en Colombie.

Étant donné que des centaines de millions de gens, dans le monde entier, cherchent sur Internet des solutions spirituelles et des encouragements, nous continuons à développer spirituality.com et d’autres sites Web ainsi que l’infrastructure nécessaire à ces sites.

Csmonitor.com (The Christian Science Monitor)

Parmi nos sites Internet, celui qui a l’impact le plus important, avec des millions de visiteurs tous les mois, c’est csmonitor.com, la version en ligne du Christian Science Monitor.

Depuis le 11 septembre 2001:
• Le tirage du journal a augmenté de 6 %
• Le nombre de visiteurs sur csmonitor.com est monté en flèche et est passé à trois millions par mois.

Avec une croissance aussi évidente, nous pensons que le Monitor atteint aujourd’hui son public le plus large depuis sa création, il y a 95 ans.

La Bibliothèque Mary Baker Eddy

Le Monitor partage le même bâtiment et la même mission de bénir l’humanité que La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.

Depuis son ouverture en septembre dernier, plus de 70 000 personnes s’y sont rendues. Beaucoup rencontraient Mary Baker Eddy pour la première fois.

5. Soutien financier accru

Avec l’intérêt grandissant que suscite Mary Baker Eddy aujourd’hui, et l’immense désir de trouver des réponses spirituelles, nous en appelons aux membres et aux amis pour qu’ils nous aident à augmenter le niveau de soutien financier au cours des années à venir pour la Bibliothèque et les autres activités de L’Église Mère.

Le Conseil des directeurs de la Christian Science désire annoncer la création d’un nouveau fonds destiné à soutenir le dessein de Mary Baker Eddy concernant Science et Santé qui devait être diffusé et mis à la disposition de tous « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité » (voir Science et Santé, p. xii).

Le fonds s’appelle « Feed the hungry, heal the hearts » (paroles anglaises du poème de Mary Baker Eddy, « Pais mes brebis », littéralement « Nourris les affamés, guéris les cœurs » ).

Notre but est de recueillir quinze millions de dollars au cours des trois années qui viennent.

Les dons versés sur ce fonds serviront à soutenir la production, la vente et la distribution de Science et Santé ainsi que la communication du message de guérison du livre à ceux qui cherchent dans le monde entier. En outre, le fonds va soutenir les efforts des églises filiales et des salles de lecture qui saisissent des occasions spéciales de mettre davantage à la disposition des habitants de leur ville ce livre et son message de guérison.

Avec votre aide, les idées révélées à Mary Baker Eddy peuvent circuler partout, nourrir les cœurs affamés et guérir les multitudes. Et ceux qui aspirent à connaître le Consolateur le trouveront.

Rapport du Champ,

Science et Santé a toujours été un livre très important pour moi et pour les autres membres en Suisse. Pourtant, nous avions souvent peur de l’offrir parce qu’il nous semblait si difficile de trouver les mots pour en parler. Peut-être avions-nous peur de nous faire remarquer. Parfois il faut du courage pour dire: « Je lis Science et Santé et ce livre peut aider n’importe qui, dans toutes les situations. »

En 2001, j’ai été invité à venir tenir un stand où Science et Santé était exposé et vendu, pendant une conférence de trois jours sur la guérison spirituelle qui se tenait à Bâle. C’était la première fois que je travaillais à une conférence, et nous avons eu beaucoup de visiteurs. C’est là que j’ai appris à parler de Science et Santé au public. Là, j’ai vu que tout le monde aspire à la spiritualité, mais ne sait pas toujours comment l’exprimer. J’ai dû apprendre à être patient et à écouter attentivement. Ce faisant, mon intuition spirituelle quant aux besoins des gens s’est beaucoup accrue.

Un jour, une femme s’est arrêtée à notre stand. Elle était très énervée et en colère contre la Christian Science. Je lui ai parlé pendant une demi-heure et j’ai découvert qu’elle était en réalité attirée par le message de Science et Santé. Elle a fini par se calmer et a acheté deux exemplaires du livre.

Je me suis mis à faire attention aux mots que les gens employaient et surtout aux questions qu’ils posaient et à celles qu’ils ne posaient pas. Puis j’ai cherché dans Science et Santé les expressions utilisées par Mary Baker Eddy. J’ai alors constaté que Science et Santé n’est pas un livre dogmatique. Il ne s’adresse pas non plus exclusivement aux chrétiens. C’est un livre universel, également accessible aux chrétiens, aux juifs, aux musulmans et aux bouddhistes, et il apporte son aide à toute l’humanité.

Nous sommes tous inclus dans un amour qui embrasse tout, et nous n’avons pas besoin d’avoir peur des gens.

Mes premières expériences à cette conférence m’ont encouragé à continuer. Pendant l’été 2002, j’ai aidé à tenir un stand lors de l’Exposition nationale suisse de 2002. Nous avions les 17 éditions de Science et Santé, et nous avons donc pu en vendre en espagnol, en russe, en tchèque, en néerlandais et en italien. Nous en avons aussi vendu un grand nombre en allemand et en français. Je demandais simplement aux gens: « Avez-vous entendu parler de ce livre ? » En général, ils répondaient par la négative, mais je sentais malgré tout qu’ils s’intéressaient aux questions spirituelles. Cela m’a montré qu’il nous faut apprendre à reconnaître l’identité spirituelle de chacun. Et nous ne pouvons y parvenir que si nous aimons davantage l’humanité. Quand nous sommes remplis d’amour, nous voyons clairement que les gens veulent Science et Santé, puis ils l’achètent et le lisent. J’ai demandé à une Russe si elle avait entendu parler de ce livre. Après en avoir lu deux phrases, elle m’a répondu: « Non, mais il faut absolument que je me le procure, parce que le langage employé est très beau. » Puis elle a payé et est repartie. L’échange n’a pas duré une minute.

Après mes expériences à Bâle et à Bienne, j’ai senti grandir l’amour en moi. J’ai atteint un niveau plus élevé de raisonnement. J’ai pris conscience du fait que nous sommes tous inclus dans un amour qui embrasse tout, et que nous n’avons pas besoin d’avoir peur des gens. Alors je ne me suis plus posé de questions quand il s’est agi d’aller à la prochaine convention, à l’automne 2002, à Bâle. J’ai vu combien il est important de faire connaître le livre et combien on apprend en faisant cela.

Nous ne devons pas dire que l’humanité n’est pas prête à accepter la Christian Science, c’est faux ! Chaque individu a des besoins spirituels, et la Christian Science, qui est universelle, peut répondre à ces besoins. Qui ne désire trouver des solutions concrètes à des problèmes concrets ? Qui ne désire cela ? Il nous faut simplement reconnaître le néant de la peur et de toute autre résistance mentale. Nous devons accomplir ce travail de pionnier. Cela ne marchera pas autrement. Mary Baker Eddy a dû le faire, Jésus l’a fait, et nous devons apprendre à le faire aussi.

Rapport du Champ,

Quand j’étais petite, les gens ne parlaient absolument pas de spiritualité. J’ai moi-même été élevée dans une famille athée. C’était la norme dans de nombreuses familles [au Kazakhstan], et il aurait été très étrange d’entendre quelqu’un parler de spiritualité.

En 1998, j’ai commencé à lire Science et Santé parce qu’un scientiste chrétien me l’avait donné. A l’époque, j’avais des problèmes relationnels dans ma famille. J’ai d’abord lu le dernier chapitre où il y a des descriptions [de guérisons]. Je voulais savoir comment la guérison se produisait. Après cela, mon intérêt a été éveillé et je me suis mise à lire le livre plus attentivement. J’ai tout de suite été guérie d’une entérite chronique, et mes relations avec les autres ont commencé à changer. Je suis devenue plus paisible. Mon attitude face au monde qui m'entourait a changé. J'étais transformée.

J'ai été guérie d'une entérite chronique, et mes relations avec les autres ont commencé à changer. J'étais transformée.

Quand j'ai commencé à lire le livre, j'ai souhaité rencontrer d'autres scientistes chrétiens dans le monde, alors je suis allée sur Internet. J'ai découvert qu'il existait une Société de la Christian Science à Saint-Pétersbourg. Les membres parlaient russe !

J'ai donné ce livre à tous mes amis et aux membres de ma famille. J'ai demandé à [ma nouvelle amie] de la société de Saint-Pétersbourg de m'en envoyer d'autres exemplaires. [Quand ils sont arrivés], je les ai donnés à tous les gens que je connaissais. Je savais que ce livre guérit ! Je savais qu'il permet de résoudre les difficultés relationnelles ! Ce livre est comme un ami. Et c'est pourquoi chaque fois que j'apprenais que quelqu'un avait un besoin, je le lui donnais.

Parmi les gens qui ont été aidés par ce livre, un grand nombre sont devenus scientistes chrétiens au Kazakhstan. Je ne me souviens même pas combien de Science et Santé j'ai donnés la première année. Je ne les ai pas comptés. Mais je l'ai offert, non seulement au Kazakhstan, mais aussi en Russie, dans les Émirats arabes unis et en Angleterre. Chaque jour, je prie pour pouvoir le donner au plus grand nombre de gens possible. Nous devons tous prier, parce que ce livre aide, et nous devons tous en parler autour de nous.

L'une des premières personnes à qui je l'ai donné, c'est ma sœur. [A l'époque], on lui avait dit qu'elle avait un problème à la thyroïde, et qu'elle devait être opérée. Alors je lui ai conseillé de lire le livre en lui disant qu'elle serait guérie. Elle ne voulait pas se faire opérer, et elle s'est done mise à le lire. Le problème a complètement disparu !

Ma fille souffrait de graves maux de tête. On nous a dit qu'elle devait se faire examiner et qu'elle ne pouvait plus aller à l'école. Le médecin a prescrit beaucoup de médicaments et nous a dit de suivre toutes sortes de traitements médicaux. Mais j'ai décidé de prier et de ne pas utiliser de médicaments. Je lisais le livre et j'essayais de prier du mieux que je pouvais. Une semaine plus tard, elle n'avait plus de maux de tête. Dieu l'avait guérie !

En 2000, j'ai demandé si nous pouvions avoir une conférence [et une conférencière qui parlait russe est venue au Kazakhstan]. Nous avons fait paraître deux annonces et avons aussi invité des gens. J'ai téléphoné à plusieurs amis, et trente-trois personnes sont venues. Un grand nombre d'entre elles étaient musulmanes d'origine [à l'image de presque la moitié de la population]. Pendant la conférence, nous avions des livres en vente. Les trente-trois exemplaires de Science et Santé dont nous disposions ont été vendus et les vingt numéros du Héraut que nous avions ont été pris. Nous avons eu notre premier service religieux, le jour de l'Action de grâces, pendant l'année 2000. Il s'est tenu dans l'appartement de ma sœur. Lors de notre premier service, nous avions sept ou huit personnes qui avaient déjà lu le livre.

A l'automne dernier, en octobre, nous sommes officiellement devenus la Société de la Christian Science d'Almaty, au Kazakhstan. Avant cela, nous ne pouvions pas légalement parler de notre religion en public ni faire connaître le livre. Nous le donnions à nos amis, aux membres de notre famille et à toute personne qui en avait besoin, mais à présent que nous sommes inscrits officiellement, nous pouvons l'offrir légalement, en public. Nous souhaitons le voir dans les librairies et nous projetons aussi de participer aux salons du livre.

Quand j'ai commencé à m'intéresser à la Christian Science [il y a quelques années], j'ai remarqué des boutiques où je pouvais acheter des publications religieuses. Le Kazakhstan a connu des changements sur le plan spirituel. Aujourd'hui, les écoliers ont des cours sur la spiritualité, on leur parle un peu de la Bible, du Coran et d'autres livres. Je suis très contente que ma fille suive ce programme. Ce n'est que le début de la spiritualité au sein de [l'ancienne] société [soviétique]. C'est une merveilleuse transformation.

Les gens seront très réceptifs au livre. Des gens que je connais et qui lisent Science et Santé s'y sont tout de suite intéressés. Je pense que ce livre a un grand avenir si nous le faisons connaître autour de nous. Bien entendu, tous les lecteurs de ce livre obtiennent des guérisons. Cela arrive tous les jours. Leur existence est transformée [et ils sont guéris]. Notre société a besoin de la spiritualité et Science et Santé rencontrera une grande réceptivité.

Rapport du Conseil des directeurs de la Christian Science

Nous sommes reconnaissants de cette étreinte planétaire des membres et des amis, à Berlin, à Boston et sur le Web. Cette assemblée nous permet de nous réunir comme une seule grande famille.

« Pourquoi Berlin ? » ont demandé certains. Nous savons tous et nous apprécions ce que Berlin signifie pour le monde. Berlin symbolise les murs qui tombent et pouvoir irrépressible de l'unité. Il fallut alors beaucoup de courage et de persévérance, comme c'est encore le cas aujourd'hui, tandis que le monde du XXIe siècle lutte pour abattre les murs qui séparent les femmes de leurs droits, les enfants de leur innocence et les déshérités des nantis. L'Église du Christ, Scientiste, n'est pas limitée à un lieu ni définie par lui. Cette année, le monde exigeait que L'Église Mère dépasse les bâtiments, les limites et les frontières, et, de façon très concrète, fasse sentir son affection maternelle au monde.

Si nous regardons en arrière, nous pouvons voir les guérisons obtenues et les progrès accomplis par les scientistes chrétiens. Nous constatons un changement dans l'environnement mental, un mouvement pressant vers un intérêt pour les choses de l'Esprit. Ces pas importants ne sont pas simplement le fait d'une tendance ou d'une phase provisoire dans l'existence humaine. Ces signes, indiqués par la demande grandissante de solutions spirituelles, représentent l'effet de la prière quotidienne et le profond désir qu'a l'humanité de connaître et de sentir les effets du Consolateur. Le Consolateur promis par Jésus Christ et révélé par Mary Baker Eddy.

Si nous regardons vers l'avenir, nous voyons que chacun de nous, métaphysicien pratiquant la Christian Science, est équipé pour aider ceux qui recherchent un secours spirituel. Comme le Samaritain dans la parabole de Jésus, nous ne pouvons pas être égoïstes et « passer outre ». Ayant éprouvé la compassion du Christ, nous sommes incités à panser les blessures de ceux que nous rencontrons sur le chemin, y compris nos blessures mutuelles.

Le Conseil des Directeurs pense chaque jour avec affection à cette famille mondiale.

Nous avons un profond respect pour la pensée et les prières de chacun, et chaque membre est important. Nous prêtons attention aux combats et aux inquiétudes qui sembleraient ralentir les progrès.

Nous admettons aussi qu’il y a des questions sur lesquelles certains membres ne sont pas totalement d’accord les uns avec les autres. Cela arrive dans une famille. Mais cela ne change pas le fait que nous formons une famille soudée par l'amour que nous avons pour Dieu, Jésus Christ, Mary Baker Eddy et l’humanité.

Le Conseil prie aussi avec ferveur au sujet de l’environnement mental troublant et difficile du monde actuel.

On pourrait demander: « Pourquoi y a-t-il toute cette agitation dans le monde ? » « Quelle en est la cause ? » « Où est Dieu dans ce tumulte ? »

La promesse rassurante et d’une portée considérable que Mary Baker Eddy donne dans Science et Santé apporte un élément de réponse:

« Léternelle Vérité transforme l’univers. » (p. 255)

L’éternelle Vérité et son levain sont à l’œuvre dans la conscience humaine. Ils transforment la conscience, en changeant la façon dont le monde se voit.

Mary Baker Eddy aide l’humanité en expliquant ce qui se passe. Voici ce qu'’elle écrit:

« Ce monde matériel devient dès à présent l’arène où luttent des forces en conflit. D'un côté il y aura la discorde et l’effroi; de l’autre il y aura la Science et la paix. La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, la misère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu’à ce que leur néant se révèle. Ces troubles continueront jusqu’à la fin de l’erreur, lorsque toute discordance sera engloutie dans la Vérité spirituelle. » (Science et Santé, p. 96)

D’une part, il y a les difficultés au sein des églises filiales. Pour certaines, les ressources et le nombre de membres sont peut-être bas. Pour d’autres, l’édifice revient cher et est difficile à entretenir. Pour d’autres encore, il y a des désaccords entre les membres.

Mais d’autre part, il y a un potentiel infini et une grande promesse. Cette Église est fondée pour l’éternité, préparée et sereine, prête, pour le xxie siècle.

D’une part, nous sommes quelquefois en proie aux doutes et à l'anxiété concernant notre santé, nos enfants ou nos petits-enfants, notre situation financière, notre sécurité et notre avenir.

D’autre part, nous connaissons et nous avons senti la présence et l’amour tendres et immédiats de la bonté et de la sollicitude divines. Nous savons cela, au fond de notre cœur, nous l’avons prouvé avec une certitude scientifique.

C’est parce que nous savons que le levain de la Vérité est à l’œuvre, provoquant l’agitation du monde, que nous pouvons avoir l’assurance de la victoire finale de l’humanité sur la matière.

C’est parce que nous savons que le levain de la Vérité est à l’œuvre, provoquant l’agitation du monde, que nous pouvons avoir l’assurance de la victoire finale de l’humanité sur la matière. Mary Baker Eddy donne des instructions très claires et des encouragements pour notre époque, lorsqu’elle écrit:

« ... ceux qui discernent la Science Chrétienne mettront un frein au crime. Ils aideront à expulser l’erreur. Ils maintiendront la loi et l’ordre et attendront joyeusement la certitude de la perfection ultime. » (Science et Santé, p. 96-97)

Dieu connaît la nature spirituelle de chaque idée. L’amour qu’Il porte à toute Sa création est réel et tangible. Le plan que Dieu a pour le monde est inébranlable, immuable et éternel.

De même, pour l’Église, l’activité et l’expression de la « structure de la Vérité et de l’Amour », remplit son mandat divin par son caractère complet, son abondance et la guérison. Chaque service religieux, chaque session de l’école du dimanche, chaque réunion de témoignage, chaque conférence, chaque heure d'ouverture de la salle de lecture est inspiré et maintenu par Dieu. Chaque membre est en sécurité et soutenu par son travail pour l’Église ! Chacun est à sa place. Personne n’est mal préparé à répondre aux besoins des chercheurs spirituels aujourd’hui.

Dieu gouverne chaque aspect de cette Église. Nous pouvons continuer notre travail avec l’assurance que donne le fait de savoir que le Manuel de l’Église constitue un fondement solide de par son rôle inspiré d’organe directeur. Voici ce qu’elle écrit:

« ... l’éternité attend notre Manuel de l’Église. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 230)

Bâtis sur le roc du Christ, la Vérité, l’Église et son Manuel guident nos progrès et nos pas. Cette Église traversera les âges comme la preuve évidente et dynamique de l’amour actif, pratique et guérisseur du christianisme du Christ.

Et nous ? Qu’affirmons-nous au sujet de nous-mêmes et de nos semblables dans le monde actuel ? La tendre, et pourtant ferme, sollicitude de Dieu soutient chacun de nous, à chaque heure qui passe.

Croyons-nous, ou sommes-nous tentés de croire, même pendant un instant, que ce monde, ou une partie de ce monde, sont séparés de Dieu ? Croyons-nous qu’il existe un autre pouvoir qui s’oppose à Dieu, le bien tout-puissant ? Existe-t-il quelque chose en plus de « Tout », en plus de celui qui est toute présence, toute-puissance, toute action ? Croire qu’il existe un autre pouvoir ou des pouvoirs en conflit nous séparerait de Dieu, le Principe divin, et briserait le lien du Premier Commandement: l’Unité; cela nous séparerait de la loi de Dieu. Dans Non et oui, Mary Baker Eddy écrit:

« La loi de Dieu tient en trois mots: “Je suis Tout”; et cette loi parfaite est toujours présente pour réprouver toute prétention d'une autre loi. » (p. 30)

La Prière du Seigneur en swahili signifie-t-elle autre chose que celle en grec? Unit-elle ou guérit-elle moins?

Quels sont les obstacles qui empêchent l’Église du Christ, Scientiste, d’accomplir sa mission de guérison ? Nous devons nous poser les questions suivantes: Que sommes-nous tentés de croire au sujet du concept de l’Église, de L’Église Mère ou de notre église filiale ? Quel est le modèle que nous gardons à la pensée ? Quel est le modèle dont nous discutons lors des assemblées générales de notre filiale ou les uns avec les autres ?

Rien ne peut nous faire douter des progrès ni de l’accomplissement de la vision qu’avait Mary baker Eddy pour notre Église. Notre famille de l’Église et ses prières pour l’Église guérissent et élèvent le concept qu’a le monde de l’ « Église ». La Science divine est le Consolateur. Et la guérison en est l’effet légitime et divin.

Examinons un instant la parabole du Bon samaritain à la lumière du rôle que nous jouons et du rôle que jouent L’Église Mère et ses filiales dans le monde d’aujourd’hui. Juste avant que Jésus ne donne cette parabole, on lui pose la question suivante: « Et qui est mon prochain ? »

Jésus répond par la parabole dans laquelle trois voyageurs empruntent une route dangereuse et où chacun à son tour se trouve en présence d’une personne qui a besoin d’aide.

Les deux premiers voyageurs se demandèrent apparemment: « Qu’est-ce qui va m’arriver, à moi, si je m’arrête pour aider cet homme ? »

Le troisième voyageur dut se demander: « Qu’est-ce qui va lui arriver, à lui, si je ne m’arrête pas pour l’aider ? »

Nous pourrions considérer la pertinence de la parabole de Jésus aujourdhui. Pensez à l’homme qui a besoin d’aide. Pourrait-il représenter l’énorme demande, les luttes et la quête de réponses spirituelles actuelles ? Serait-il quelqu’un que nous connaissons, un voisin par exemple ?

A présent, examinons les voyageurs. Sommes-nous comme les deux premiers ? Hâtons-nous le pas, en ne nous intéressant qu’à nous-mêmes et à nos besoins? Passons-nous sans nous arrêter parce que nous n’avons pas le temps ou parce que nous pencons que nous ne comprenons pas assez pour apporter notre aide? Notre église filiale passe-t-elle sans s’arrêter, craignant les conséquences et les complications qu’entraînerait le fait de s’associer à quelqu’un qui est différent?

Ou bien sommes-nous comme le dernier voyageur, qui se préoccupait suffisamment de celui qui avait besoin d’aide pour s’arrêter et le secourir, qui était prêt à s’écarter de ce qui lui était familier, et de son itinéraire pré-établi, pour soigner, soutenir et élever ? Répondons-nous, individuellement ou avec notre église filiale, aux besoins de cette personne en allant vers elle, en lui offrant Science et Santé, là où elle se trouve... afin qu’il soit bien pris soin d’elle? Et retournons-nous la voir, pour nous assurer qu’elle va bien?

Mary Baker Eddy ne passait jamais outre. Pendant toute sa vie, elle plaça les besoins des autres avant les siens. Elle mena son existence, écrivit Science et Santé et destina chaque aspect de son Église à la mise en pratique de la règle d’or qui demande de s’aider, de se guérir et de s’élever les uns les autres. Car si nous nous soutenons les uns les autres, nous aussi nous sommes soutenus! Quand nous passons outre, nous critiquons, nous blâmons et nous démolissons notre propre compréhension de ce qu’est la nature Christ de notre conscience et de celle de nos frères et sœurs. Quand nous voyons l’enfant de Dieu chez autrui, nous le voyons en nous-mêmes. Et nous guérissons quand nous voyons la nature divine chez autrui et en nousmêmes.

Dans une lettre qu’elle adressa à une église filiale, Mary Baker Eddy écrivit:

« Oubliez le moi en travaillant pour l’humanité; alors vous attirerez à votre porte le voyageur errant et las, vous amènerez le pèlerin et l’étranger à votre église, las, vous trouverez accès au cœur de l’humanité. » (Écrits divers, p. 155)

Ce qu’elle écrivit aussi dans une lettre de 1898 nous donne des directives pour nos actions d’aujourd’hui:

« Peu d’événements m’apporteraient une aussi grande joie que de savoir que toutes les nations et tous les peuples ont la possibilité de lire mes œuvres sur la Christian Science. »

Aujourd’hui est riche en promesses! Nous portons témoignage du réveil du monde qui prend davantage conscience de l’Esprit et de son univers. En qualité de scientistes chrétiens, de lecteurs qui étudient Science et Santé, nous reconnaissons que cette Science est capable de répondre à tous les besoins humains. Notre Leader nous demande de prier chaque jour afin que les effets curatifs de Science et Santé se fassent sentir aux quatre coins du monde, afin que ce potentiel ne puisse être ni minimisé, ni limité à une personnalité ou à un lieu.

Il nous est vivement recommandé de devenir des penseurs universels, d’être des métaphysiciens pour le monde.

Pourquoi? Parce que le monde a besoin de ce qu’est chacun de nous, c’est-à-dire un métaphysicien, et qu’il a besoin de ce qu’est l’Église du Christ, Scientiste qui « rétabli[t] le christianisme primitif et son élément perdu de guérison » (voir Manuel de l’Église, p. 17).

Une femme, menant une existence d’amour pour Dieu, au service des autres, mit fidèlement par écrit la révélation divine. Elle écrivit Science et Santé, révélant ainsi l’aspect pratique du christianisme primitif, et le Consolateur promis. Alors, et alors seulement, pouvaitelle affirmer avec autorité:

Le monde a besoin de ce qu’est chacun de nous, c’est-à-dire un métaphysicien.

« Le fait demeure que le livre d’étude de la Science Chrétienne est en train de transformer l’univers. »
(Écrits divers, p. 372)

C’est ce que nous comprenons de l’ampleur de ce livre et de son message de guérison qui nous fortifie, qui prend soin de nous et nous soutient. Et c’est cette compréhension que le monde recherche. C’est cette compréhension qui nous donne l’élan nous permettant de répondre aux besoins d’autrui en toute sécurité, totalement, avec honnêteté et humilité. C’est ce qui nie l’existence des obstructions et des obstacles. C’est ce qui scelle l’inévitabilité de nos efforts pour guérir. Ensemble, nous pouvons reconnaître que « le Christ est la vraie idée énonçant le bien... » (voir Science et Santé, p. 332) pour chacun des enfants de Dieu. Nous nous tenons aux côtés de Jésus Christ et de Mary Baker Eddy pour bénir le monde avec chaquc pensée, chaque acte et chaque prière.

L’assemblée s’est terminée par le chant du cantique 308.

Propos recueillis parmi les participants à Berlin...

J’AI REÇU LE LIVRE, Science et Santé, de mon père, alors que j’étais adolescent et cherchais des réponses aux questions que je me posais. Le livre a répondu à mes questions de manière logique, comme je ne l’avais trouvé nulle part ailleurs. Depuis, je vis en suivant les enseignements trouvés dans ce livre. Mes notes à l’école se sont améliorées, je suis devenu plus calme, j’ai eu des guérisons, j’ai trouvé des amis puis fondé une famille, et j’ai vécu encore bien d’autres bonnes choses. J’ai encore des questions et des problèmes, mais je sais que je vais trouver les réponses et les solutions dont j’ai besoin dans Science et Santé.


AVANT DE CONNAÎTRE la Christian Science, j'étais tout le temps malade. Je ne passais pas un mois sans consulter un médecin. Je me rappelle qu'en 1968, je me disais que si je venais à mourir, je donnerais mon corps à la science médicale pour qu'on y fasse des expériences puisque j'avais tant souffert.

Et voilà qu'en 1977, la guérison est venue à ma portée par un ami qui m'a parlé de Science et Santé. Je commençais à l'étudier et n'arrêtais pas de le lire. Un jour je suis tombée sur ce passage, à la page 14: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. » Ce passage m'a libérée. J'ai senti en moi une paix qui m'a donné la force et la joie. Je me suis dit: « J'aimerais bien aider les autres à trouver aussi cette joie. » Et c'est comme ça que j'ai commencé à aider les autres par la prière. Et des amis ont commencé à me demander de l'aide, jusqu'à ce que je devienne une praticienne de la Christian Science inscrite dans le répertoire. Et c'est ce que je suis maintenant !



J'AI CONNU la Christian Science quand je vivais à Cuba. Mon mari se remettait très mal d'une opération à un ulcère. Les médecins lui avaient préparé une chambre spéciale, et ne lui donnaient que quinze jours à vivre. Ils m'informèrent que c'était un cas sans espoir. Je suis rentrée chez moi de l'hôpital en pleurant.

Je suis allée chez un pharmacien pour lui demander dans quelle partie du monde je pourrais trouver un médicament pour la cirrhose. Il me dit qu'au Brésil on vendait ce type de médicament sous forme de gouttes, mais que sa belle-mère allait donner une conférence sur la Christian Science le soir même dans un théâtre. J'ai voulu y assister pour savoir de quoi il s'agissait. C'était le 1er décembre 1933. C'est ainsi que j'ai découvert le livre Science et Santé.

Mon mari a commencé à le lire. Et il a, par la suite, voyagé de nombreuses années comme diplomate. Il a notamment été secrétaire de l'ambassade du Vénézuela en Yougoslavie de 1951 à 1968.


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