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Parcours vers la spiritualité

Le livre révolutionnaire de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, fut publié pour la première fois il y a 125 ans. Depuis plus d'un siècle, ce livre répond au besoin de l'humanité qui aspire de plus en plus à acquérir une plus grande compréhension spirituelle de la santé, à bâtir des relations durables sur une fondation solide, à connaître un plus grand sentiment de sécurité et une paix plus profonde. Dans le monde entier, les gens trouvent des réponses dans Science et Santé, leur existence s'en trouve enrichie, transformée et ils sont guéris grâce à son message qui leur révèle une spiritualité pratique. La valeur qu'ils donnent à ce livre se mesure à l'amour et à la gratitude qui les incitent à le faire connaître autour d'eux.
Cette série vous invite à approfondir le message de guérison de Science et Santé, un message qui a comblé de bienfaits des millions de personnes depuis plus de 125 ans et qui continue à le faire encore aujourd'hui. D 'ailleurs, nous serions très heureux de découvrir l'impact que Science et Santé a eu sur votre vie.

Une célébration 125 ans d'exploration de la spiritualité et de son application pratique

Science et Santé avec la Clef des Écritures

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2001


Dans The First Church of Christ, Scientist and Miscellany Mary Baker Eddy écrit: « Puisse ce joyeux matin de Pâques trouver les membres de cette chère église en possession d'une paix sans ombre, d'une joie renouvelée, d'une vision claire du ciel ici, — le royaume des cieux au-dedans de nous — et de la conscience du Christ ressuscité. » Pour bien des lecteurs de Science et Santé, cette résurrection de la pensée est un événement quotidien, voir de tous les instants, qui résulte souvent de l'étude sincère et fervente des idées exposées dans ce livre. En voici un exemple:

"Par trois fois... Science et Santé m'a guéri, réconforté, éclairé... "

J'avais attrapé de justesse la correspondance à l'aéroport de Dulles, au Texas (États-Unis). Des vents contraires soufflant à plus de 300 km/h avaient retardé le vol en provenace de Boston. Et c'est avec reconnaissance que j'ai pris ma place dans l'avion, prêt pour la prochaine étape du voyage. La musique diffusée à bord nous enrobait peu à peu. J'étais sans doute la seule personne dans l'avion à avoir reconnu cet air pour l'avoir déjà entendu. C'était un retour inattendu à la période où j'aimais particulièrement les chants folkloriques — une berceuse indonésienne que j'avais l'habitude de chanter à mes enfants à l'heure du coucher. Le souvenir de ces moments privilégiés m'est revenu à l'esprit. Je me sentais bien.

Dans cet état de bien-être, j'ai sorti Science et Santé de mon sac de voyage et commencé à le feuilleter jusqu'au chapitre « La Science de l'être ». Les idées et le sens se détachaient nettement, rendant cette lecture particulièrement enrichissante. J'avais médité certains concepts métaphysiques, cherchant un lieu spirituel paisible où me réfugier pour attendre la suite des événements et mieux comprendre la façon dont Dieu interprétait et gouvernait Son propre univers. Ce sentiment de bien-être joint à la solitude momentanée du voyage incitaient tout naturellement à se laisser instruire par le livre d'étude de la Christian Science.

Des réponses à certaines questions me sont venues, des idées nouvelles ont surgi là où je ne m'y attendais pour ainsi dire pas. Je me sentais protégé, en paix, tout à fait bien et même animé d'une énergie nouvelle. Cette communion avec Dieu, à travers les idées transformatrices de Science et Santé, m'a renforcé dans mes convictions, Il ne s'agissait pas là d'une guérison à proprement parler, mais plutôt d'une nourriture pour la pensée et d'un meilleur équilibre spirituel. Je n'oublierai jamais ce vol de nuit qui m'a enrichi.

Au cours de ces heures passées à lire Science et Santé, je me suis souvenu d'autres moments où je m'étais tourné vers ce livre qui transforme l'existence afin qu'il nourrise mes pensées. Il y a eu, par exemple, cette escale de neuf heures à l'aéroport de Nairobi. Cette nuit-là, j'ai lu deux ou trois fois le chapitre « La Science Chrétienne contre le spiritisme », lentement et attentivement. Alors que j'étais seul, dans un environnement qui m'était étranger, Science et Santé a accompagné mes heures d'attente. J'avais grand besoin de son réconfort et de la clarté de ses énoncés. Dans la salle d'attente, une télévision a diffusé pendant toute la nuit des nouvelles alarmantes concernant des manifestations contre le gouvernement, qui se déroulaient en ville. J'ai pensé aux directives données par Mary Baker Eddy de prier pour ceux qui dirigeaient mon propre pays. J'ai eu le sentiment que, même si je n'étais qu'un passager en transit, je pouvais profiter de cette nuit au Kenya pour prier pour ce beau pays et tous ses habitants.

Je suis venu à bout de cette longue nuit dans un climat d'espérance et de sécurité.

La lecture de ces trente pages a renforcé ma conviction de l'empire bienveillant que Dieu exerce sur toutes choses. J'ai étudié et prié afin de comprendre cet amour de Dieu envers toute l'humanité. Envers mes compatriotes, les habitants de cette ville et moi-même qui attendais à l'aéroport. C'est ainsi que je suis venu à bout de cette longue nuit dans un climat d'espérance et de sécurité. Les concepts pratiques et divins que m'offrait Mary Baker Eddy à travers Science et Santé ont transformé la nuit que je me préparais à vivre, confirmant ces paroles de la Bible: « Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. » (Ps. 139:9, 10)

Je me souviens d'une troisième expérience, à la fois lointaine et différente, en compagnie de Science et Santé. Cette fois, je me trouvais au bord d'un petit lac, dans une région montagneuse de Californie. J'étais responsable d'un groupe de scouts, lors d'une randonnée de dix jours. Au bout de deux jours, je me suis mis à marcher avec difficulté à cause d'un problème inattendu au genou. J'ai prié tout en poursuivant la marche, mais à un rythme plus lent. Nous avions prévu une halte de trois jours dans un camp de base, halte qui s'imposait à présent pour moi.

J'ai délégué mon autorité à d'autres et le groupe est parti explorer les lieux environnants et faire l'ascension d'un sommet tandis que je me reposais et priais.

Le jour du départ, je me suis réveillé de bonne heure. Dans une lumière encore faible, je me suis mis à lire, dans Science et Santé, le chapitre sur la prière. Il me fallait apprendre à mieux prier. A la deuxième page, une phrase m'a interpellé. C'était comme si le ciel venait sur terre.

Le soleil avait fait son apparition à l'horizon et brillait sur le glacier qui se dressait au-dessus de nous. Dans ce cadre alpestre, j'ai lu cette phrase de Mary Baker Eddy: « La prière ne saurait changer la Science de l'être, mais elle tend à nous mettre en harmonie avec cette Science ». (p. 2) Je me trouvais encore dans une demi-obscurité, mais, une heure plus tard, j'allais être exposé, comme tout le camp, à la lumière solaire, du fait non de la progression du soleil dans le ciel, mais de la rotation de la terre. J'ai senti, au sens fort du terme, que ce que je lisais sur la prière exposait mes pensées à la lumière de la vérité divine, les mettait en harmonie avec la Science de l'être. Cette phrase écrite dans le précieux livre de Mary Baker Eddy m'a littéralement mené à la santé— la santé et l'action lumineuses émanant de Dieu.

Tandis que je repliais mon sac de couchage, m'occupais avec d'autres du petit déjeuner et me préparais pour la marche, j'ai pensé aux guérisons relatées dans la Bible, quand, aux paroles de Jésus, les malades se levaient de leur lit, marchaient et sautaient en louant Dieu. J'éprouvais cette même joie. J'ai pu marcher sans problème, avec des forces renouvelées et le cœur rempli de gratitude.

Trois époques différentes, trois expériences différentes. Par trois fois, parmi des centaines ou des milliers d'autres, Science et Santé m'a guéri, réconforté, éclairé, me faisant mieux connaître Dieu et me donnant une image correcte de moi-même, afin que je puisse mieux servir Sa Cause.


(Directeur général de la Société d'Édition de la Christian Science)

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