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Article de couverture

La pureté de l'enfant de Dieu, naturelle et jamais démodée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2001


Trop de cœurs brisés, de grossesses non désirées, de vies gâchées et de maladies mortelles ont suivi la soi-disant révolution sexuelle des trente dernières années.

Un nombre croissant de personnes se demandent si la libération que « l'amour libre » avait promise s'est jamais concrétisée. Il est de plus en plus évident que cette promesse n'a finalement pas été tenue.

Lorsqu'ils en parlent, adultes et adolescents reviennent sans cesse sur le thème central du respect de soi-même. Ils n'aiment pas perdre l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes. Bien entendu, la possibilité de tomber enceinte sans être mariée ou de contracter une maladie sexuellement transmissible est abordée lors de ces débats. Et les gens pensent que si on a du respect pour soimême, on prend de bonnes décisions.

Le Héraut de la Christian Science considère qu'il est important d'encourager le respect de soi-même et de promouvoir la fondation spirituelle qui permet de préserver ce respect. Un point de vue spirituel non seulement le favorise et le préserve, mais montre aussi pouquoi la pureté dans la pensée et l'action est essentielle au bien-être. Il montre pourquoi la pureté est, d'ailleurs, ce qu'il y a de plus naturel pour chacun.

D'où part vraiment la base spirituelle du respect de soi-même, de la compréhension de soi-même ? De Dieu. Dieu est le Créateur parfait, l'Amour infini, qui établit Sa création et la protège en la fondant sur la loi divine. La loi divine affirme que tout ce que Dieu a créé doit forcément exprimer le Créateur. Et Dieu a créé chacun de nous. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre d'étude de la Christian Science* écrit par Mary Baker Eddy, on trouve l'explication suivante: « Dieu façonne toutes choses selon Sa propre ressemblance. La Vie se réfléchit dans l'existence, la Vérité dans la véracité, Dieu dans la bonté, qui communiquent leur propre paix et leur propre permanence. [...] L'homme et la femme, coexistant avec Dieu et éternels comme Lui, reflètent à jamais, en qualité glorifiée, l'infini Père-Mère Dieu. » (p. 516)

Existe-t-il une base plus solide sur laquelle fonder le respect de soi-même ou grâce à laquelle on peut le retrouver si on a le sentiment de l'avoir perdu ? Si nous savons que nous sommes l'enfant de Dieu, Son expression et Son reflet bien-aimés, nous ne pourrons qu'avoir de l'estime pour nous-mêmes. Dieu nous a créés ! Il n'a pas fait de nous des mortels enclins à pécher, mais Il nous a créés à Son image, spirituels et sans tache. Nous reflétons Dieu à travers la pureté, l'amour, l'intégrité, la fidélité, la spiritualité, la beauté intérieure réelle. Par conséquent, nous sommes forcément bons comme Lui. Cela, c'est vraiment quelque chose d'unique.

Or, tout en comprenant cette vérité sur nous-mêmes, nous voyons aussi que ce caractère unique appartient à chacun. Le Nouveau Testament nous dit: « Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.» (I Thess. 5:5) Nous sommes tous les enfants de Dieu. Prendre conscience de ce fait spirituel est source d'inspiration et en même temps nous rend humbles. Non seulement nous acquérons alors beaucoup de respect pour nous-mêmes, comme il se doit, mais nous en acquérons aussi sincèrement pour autrui — pour nos semblables, hommes et femmes, pour nos voisins, nos collègues de travail, l'ami ou l'amie avec qui nous sortons. Nous ne voudrions pas plus abaisser l'estime qu'un autre a pour lui-même en tant qu'enfant de Dieu, que nous ne voudrions que soit abaissée l'estime que nous avons de nous-mêmes. Nous respectons bien trop les autres pour les abaisser d'une manière ou d'une autre, parce que nous voyons en chacun le véritable reflet de Dieu. Dieu les a créés aussi ! Donc, chacun est vraiment bon, comme Lui.

Quand on part de ce point de vue, il devient logique de ne pas avoir de rapports sexuels avant le mariage. Nous estil possible d'envisager de corrompre, de compromettre le reflet de Dieu ou d'user de lui ? Nous laisserions-nous corrompre en tant que reflet de Dieu ?

Ce respect de soi-même — qui consiste à savoir que nous sommes la création et l'expression de Dieu — et cette même estime des autres conduisent naturellement à prendre de bonnes décisions. C'est vrai aussi pour la pureté de la pensée, des mobiles et des actes. Et cette sorte de pureté, comme le respect de soi-même, n'est jamais démodée. Elle est l'essence de ce que nous sommes tous.

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