Mes deux enfants étaient encore très jeunes quand les mots « grippe asiatique » ont fait leur apparition dans les médias, aux États-Unis. Mon fils, qui était un bébé à l'époque et ma fille, âgée de trois ans, sont bientôt tombés malades en manifestant les symptômes de la maladie dont on entendait parler partout.
Je me suis vite rendu compte qu'il fallait que je me tourne totalement vers Dieu afin de comprendre ce qui se passait selon la réalité divine. J'avais appris très tôt à me confier à un Père-Mère Dieu tout aimant, tout-puissant, tel que l'a démontré avec tant de vitalité Jésus-Christ dans ses œuvres de guérison. Tandis que je m'accrochais à ce concept de notre Créateur et de Sa création parfaite, ma fille a été guérie rapidement.
En revanche, l'état de mon fils a empiré au cours des jours qui ont suivi. J'ai téléphoné à un praticien de la Christian Science pour lui demander de m'aider par la prière. Un soir, j'étais seule avec les deux enfants. Après avoir bordé ma fille dans son lit, je suis allée voir mon fils dans son berceau. Je l'ai pris dans mes bras et je me suis assise pour le bercer. Je me suis tournée vers Dieu en priant avec humilité et en proie au désarroi: « Mon Père, aide-nous ! » Les paroles d'un poème de Mary Baker Eddy, « Prière du soir de “Mère" », me sont alors venues à l'esprit (Écrits divers, p. 389). En voici les deux premières strophes:
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