Le XXe Salon international du livre, qui s'est tenu à Paris du 17 au 22 mars 2000, a accueilli près de 234 000 visiteurs, en battant le record de fréquentation de l'année précédente. Il a été inauguré par le Président de la République francaise.
Outre les spécialistes de l'édition, le grand public est venu en force visiter les stands et pavillons du Salon, dont près de soixante étaient tenus par vingt-cinq pays étrangers. Le Portugal, patrie du prix Nobel de littérature cette année, était à l'honneur.
Au Salon, un nouveau stand présentait le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Christian Science. Ce stand était sponsorisé par « The Writings of Mary Baker Eddy », un département de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, U.S.A. Il était tenu par des membres des églises scientistes chrétiennes et des jeunes des organisations de la Christian Science dans les universités de France. Le thème du stand était « Un auteur... un livre ». Science et Santé était présenté dans sa langue d'origine, l'anglais, et dans ses 17 traductions, y compris, bien entendu, le français. Le stand a reçu un accueil très favorable de la part du public. Des centaines de Héraut ont aussi été distribuées aux personnes intéressées par ce magazine.
La découverte d'un auteur
La vie et l'ensemble de l'œuvre de Mary Baker Eddy ont soulevé beaucoup d'intérêt. Au milieu du stand « Un auteur... un livre », l'affiche portant l'inscription « Une femme qui n'a jamais renoncé » (se référant à Mary Baker Eddy) a attiré l'attention de nombreux visiteurs. C'était aussi une surprise pour le public du Salon de découvrir qu'en 1907, lors de l'Exposition internationale du Livre à Paris, Mary Baker Eddy avait été nommée « Officier d'Académie » par le gouvernement français, représenté par Aristide Briand, alors ministre de l'Instruction publique et des Arts.
Une personne avait entendu dire que Mary Baker Eddy avait des idées bien en avance sur son temps. Une autre personne a résumé son appréciation pour Mary Baker Eddy en disant que « c'était une femme très convaincante ».
Des esprits à la recherche de la spiritualité
Les questions qui ont été posées au stand où était présenté Science et Santé montrent que des gens de tous âges éprouvent le besoin profond de trouver des solutions spirituelles aux problèmes qui les préoccupent. Ces questions ont permis de développer un dialogue entre le public du Salon et ceux qui tenaient le stand.
Le titre même du livre, Science et Santé, a suscité de l'intérêt à cause de l'association du mot « science » avec l'idée de la santé. Une dame, en particulier, a été intriguée par cela, puis elle a expliqué qu'elle était convaincue de l'existence d'un lien entre la pensée et la santé. Pour certains visiteurs, l'idée que des lois spirituelles gouvernent notre vie a été une découverte.
Plusieurs personnes ont demandé comment un livre qui date de plus de cent ans pouvait présenter des idées encore valables de nos jours. Il leur a été expliqué que les idées exposées dans Science et Santé sont encore mises en application de nos jours, et qu'elles apportent des solutions concrètes aux problèmes auxquels on doit faire face dans la vie quotidienne.
Entendre que la Christian Science est basée sur les enseignements de la Bible a aussi aidé les visiteurs à mieux comprendre le lien de la Christian Science avec le christianisme.
La présence du Héraut
Les couvertures aux couleurs vives du Héraut n'ont pas manqué d'attirer l'attention des visiteurs. L'édition de novembre 99, le « Spécial ados », a fait la joie de groupes de jeunes et de moins jeunes. Le numéro de mars 2000, consacré à la valeur indéniable de la femme, a plu entre autre à un professeur de dessin, qui a trouvé les couleurs de la couverture superbes et en a emporté 25 exemplaires pour que sa classe puisse les étudier. L'édition du Héraut en portugais a intéressé une autre enseignante, qui en a pris un grand nombre pour ses élèves, des adultes de langue maternelle portugaise habitant en France.
Le Héraut a répondu à différents besoins, à différents intérêts. Une jeune femme ayant un problème de santé a choisi d'emporter le Héraut de mars. Une grand-mère a été frappée par l'article « Un monde, un rêve, une moto » dans le Spécial ados. Elle en a pris un pour chacune de ses trois petites-filles.
Après avoir découvert que le Héraut de mars avait publié les propos de deux femmes politiques brésiliennes, une personne en a pris de nombreux exemplaires et les a apportés au stand brésilien du Salon.
Le jour où les portes du XXe Salon international du Livre se sont fermées, c'était comme un au revoir. En fait, tout ce qui s'est passé pendant ces quelques jours, tous les échanges, les actes de gentillesse, les sourires et les moments de joie, demeureront longtemps après la fermeture du Salon. Il est impossible d'en quantifier les effets, mais il est certain que quelque chose d'important s'est passé qui a peut-être changé ou va changer la vie de bien des personnes.
