A la mi-mai 1999, quelques heures avant mon départ pour un voyage professionnel de deux semaines à l'autre bout du monde, je faisais quelques travaux au jardin. Alors que je terminais ce travail pour entreprendre une autre activité, quelque chose s'est soudainement disloqué dans mon genou gauche. Mon voyage ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices, semblait-il. Par moments je n'avais plus de force dans cette jambe et je ne pouvais pas m'appuyer dessus. Cela m'inquiétait d'autant plus que ma femme, qui cette fois m'accompagnait, se réjouissait de découvrir des horizons nouveaux. Cependant, malgré les apparences, le soutien nécessaire ne m'avait jamais quitté, le soutien de l'Amour divin était toujours présent, je n'en doutais pas.
Que faire ? Car dès le lendemain, plusieurs heures d'avion avec des transferts m'attendaient. J'allais devoir porter la valise, puis plus tard participer à de nombreux entretiens, visiter de grandes villes, etc. J'ai décidé de ne rien modifier de nos projets et de m'appuyer entièrement sur la prière pour la guérison. A l'heure prévue nous étions en route, ma femme et moi, convaincus que la présence divine ne m'abandonnerait pas, et nous sommes arrivés à notre première destination.
Pendant le très long vol, j'ai étudié la Leçon biblique hebdomadaire de cette semaine-là; il me semblait que les passages choisis m'étaient personnellement adressés. Plus tard, j'étudiais quelques passages chaque fois que j'avais un moment de libre: sur un banc dans un parc, dans le bus, au restaurant. Je ne saurais oublier les trois salles de lecture de la Christian Science situées sur notre itinéraire; chaque visite m'a apporté la même joie qu'un retour à la maison. Les rares remarques faites par des tiers sur ma démarche quelque peu boiteuse n'ont pas altéré ma confiance.
Grâce à cette étude j'ai peu à peu compris que l'harmonie et la santé seules font partie de la réalité. Quelques passages m'ont particulièrement frappé. « C'est Dieu qui me ceint de force, et qui me conduit dans la voie droite. » (Ps. 18:33) Et dans Science et Santé: « Que la discordance, quels que soient son nom et sa nature, ne se fasse plus entendre, et que le sens harmonieux et vrai de la Vie et de l'être prenne possession de la conscience humaine. » (p. 355). La force et l'inspiration qui ressortaient de ces passages me donnaient grand réconfort en ces moments de besoin.
Au cours de la deuxième semaine de voyage, la conclusion de l'interprétation spirituelle que donne Mary Baker Eddy du Notre Père m'a spécialement inspiré: « Car Dieu est infini, tout pouvoir, toute Vie, toute Vérité, tout Amour... » (Science et Santé, p. 16) Prendre conscience du fait que l'Amour divin embrassait toutes choses a complètement fait cesser la douleur. Mon genou n'a plus lâché. Ma femme et moi-même avions commencé à comprendre que seule l'harmonie me dirigeait.
J'ai peu à peu compris que l'harmonie et la santé seules font partie de la réalité.
Après mon retour, seul un léger boitillement subsistait. Cet inconvénient a disparu lui aussi rapidement sans laisser de traces. Et c'est parfaitement libre qu'à la mi-juin et dans les semaines qui ont suivi, j'ai participé à un grand spectacle en plein air qui demandait beaucoup de déplacements et d'efforts physiques. Je n'ai manqué aucune des très nombreuses répétitions et représentations. Je n'ai pas manqué non plus la saison de ski 2000.
N'est-ce pas merveilleux de découvrir, par la guérison, l'Amour infini que Dieu a pour chacun de Ses enfants ?
La Tour-de-Peilz, Suisse
