Voici le merveilleux message que Jésus transmit à tous ceux qui se sentent accablés: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matth. 11:28)
A travers le – l'esprit de Vérité et d'Amour que Jésus vécut si pleinement–nous trouvons le repos. Quelle que soit la difficulté, le Christ révèle à celui qui cherche la vérité que Dieu seul gouverne et qu'Il est tout-puissant.
Jésus admettait le principe de la suprématie de Dieu, le vivait, le prouvait et aida d'autres gens à le voir et à en faire l'expérience. L'étendue de ce qui a été accompli pendant les trois années où il a guéri et enseigné demeure inégalée. Pourtant, il dit que son « fardeau » était « léger » (voir Matth. 11:30). Il se sentait entouré de la sollicitude toute aimante de Dieu et il savait qu'elle le soutiendrait constamment. Et ce soutien est tout autant à notre disposition maintenant.
Dieu, l'Amour divin, est toujours avec nous, où que nous soyons, il nous guide, prend soin de nous, nous protège et répond à notre besoin, quel qu'il soit. La Bible nous dit que Dieu est véritablement « pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:2). Et dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l'Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. » (p. 412)
Dès que nous nous sentons ployer sous un fardeau, quel qu'il soit, rappelons-nous que l'Amour est capable de « faire lâcher prise » à la peur d'être dépassé par les événements et en difficulté. Nous avons au contraire la possibilité de nous voir tels que nous sommes réellement: la création de Dieu, spirituelle, déchargée de tout fardeau et totalement libre. Puisque Dieu nous a créés à Sa ressemblance, l'être de chacun, à l'image de Dieu, exerce sa domination « sur toute la terre » (voir Gen. 1:26). Quelle superficie !
Dans mon travail, au cours des années, je me suis souvent senti accablé par ce qu'on attendait de moi. Néanmoins, je savais, grâce à ce que je comprenais de la Christian Science, que ce qu'il me fallait réellement faire, c'était de prendre davantage conscience, par la prière, de la toute présence du Christ. J'avais simplement à accepter ce que le Christ me disait sur mon être réel: que j'étais l'expression parfaite de Dieu, aimé et aimant, intelligent et droit, reflétant Dieu et Sa bonté, toujours sous Son gouvernement total et infaillible.
Lorsque je me mettais à prier ainsi, il se passait des choses. De bonnes choses ! L'abattement, le sentiment de frustration et le désespoir diminuaient lorsque je voyais, en priant, que cette sensation d'être un mortel accablé n'était vraie ni de moi ni de quelqu'un d'autre, parce que Dieu, l'Esprit, nous a créés seulement à Son image et à Sa ressemblance. Je devais aller encore plus loin dans mon raisonnement cependant. Il me fallait mettre en pratique ce que je comprenais, inspiré par le Christ, à l'endroit même où je me trouvais, en exprimant des qualités comme la sagesse, la compassion, en ayant des égards pour les gens avec qui je travaillais. Chaque fois que je faisais cela, il était remédié à des situations difficiles de la manière la plus harmonieuse qui soit.
J'avais besoin de prendre le temps de prier, même si ce n'était que pendant quelques instants, afin de voir que Dieu, l'Amour divin, gouverne chacun réellement et totalement. C'est alors que je me sentais en paix, non pas surchargé de travail ni en colère, mais heureux et m'attendant totalement au bien. Immanquablement, et parfois de façon presque instantanée (à ma grande joie), je constatais combien le Christ répond à nos besoins de façon pratique et puissante, là où nous nous trouvons. Mary Baker Eddy affirme: « L'Amour allège tous les fardeaux, il apporte une paix qui surpasse la compréhension, avec “les miracles” qui l'accompagnent. » (Écrits divers, p. 133)
Voici un exemple simple de « miracle ». Là où je travaillais, tout le monde subissait une pression énorme. Un jour, j'avais besoin d'obtenir des renseignements d'un membre de la direction avant de pouvoir commencer mon travail. Et ce travail devait être accompli IMMÉDIATEMENT !!
J'ai rapidement pris contact avec ce directeur et il a accepté de m'aider tout en arpentant nos nombreux bureaux. Or, il était constamment interrompu en raison de problèmes surgissant les uns après les autres. Il s'est excusé auprès de moi, car il semblait devoir s'occuper de tant de choses à la fois.
Je me suis alors mis à prier pour laisser le Christ, la Vérité, me parler. Et un passage de Science et Santé, qui se trouvait dans la Leçon biblique de cette semaine-là, m'est revenu à l'esprit: « Les prétendues lois d'où résultent la fatigue et la maladie ne sont pas les lois de Dieu, car l'action légitime de la Vérité, et la seule possible, est de produire l'harmonie. » (p. 183)
Soudain, tout est devenu clair ! J'ai vu que la seule chose qui pouvait être produite, c'est l'harmonie, et cette vérité s'appliquait à toute activité légitime, notamment celle de notre compagnie. D'un point de vue spirituel, il était impossible qu'une bonne activité entraîne la frustration, l'anxiété et des problèmes sans fin. Elle ne pouvait aboutir qu'à l'harmonie. Pourquoi ? Parce qu'en réalité nous faisons tous partie de la création de Dieu, de la création de la Vérité, nous dépendons uniquement de la loi divine. Et en tant que tels, nous avons le pouvoir d'exercer notre maîtrise.
Le fardeau m'est tombé des épaules, comme ça ! Et ce directeur s'est immédiatement tourné vers moi en me disant: « Suivez-moi ! » Nous sommes allés dans son bureau et il a dit à sa secrétaire qu'il ne voulait pas être dérangé jusqu'à ce que nous ayons terminé.
Inutile de dire que j'ai obtenu très vite les renseignements dont j'avais besoin. Je l'ai chaleureusement remercié (et j'ai aussi remercié Dieu) et je suis allé terminer mon travail.
Oui, nos fardeaux peuvent être légers, comme Jésus nous l'a promis – et en s'allégeant, ils disparaissent. Tout ce qu'il nous faut faire réellement, c'est laisser la vérité spirituelle au sujet de Dieu et de notre identité gouverner notre conscience. Alors, nous allons de l'avant, nous relevons nos manches et nous nous attaquons à notre tâche en remerciant silencieusement « Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (I Cor. 15:57)
