En avril 1998, une vilaine grosseur est apparue sur mon visage. Au début de l'été, elle avait la taille d'une petite pièce de monnaie juste à côté de mon nez. Je la voyais chaque fois que je me regardais dans la glace pour me raser ou me peigner. Heureusement, comme j'étais très bronzé, personne ne remarquait rien en général. Je savais que « la Bible contient la recette pour toute guérison » (Science et Santé avec la clef des Écritures, p.406). Alors j'ai consulté la Bible pour y trouver de l'aide. J'y ai lu le passage suivant: « Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. » (Ps. 121:6) Cela m'a beaucoup réconforté.
En poursuivant mes recherches, je suis tombé sur ce que Jésus déclara: « Je suis la lumière du monde... » (Jean 8:12) Il s'agissait de la véritable lumière spirituelle qui ne peut blesser personne; elle ne peut que bénir. Science et Santé donne l'explication suivante: « Dieu, l'Esprit, demeurant dans la lumière et l'hormonie infinies d'où émane la vraie idée, n'est jamais reflété que par le bien. » (p. 503)
Je priais tous les jours en me servant des vérités que je découvrais à travers mon étude de la Bible et de Science et Santé. J'ai remarqué que la grosseur a cessé de s'aggrandir, mais elle était toujours là chaque fois que je devais me regarder dans le miroir. Puis je me suis souvenu que lorsque j'étais élève d'une école du dimanche de la Christian Science, de nombreuses années auparavant, j'avais eu une belle guérison d'un problème de peau. A l'époque, ma classe était composée de garçons d'une douzaine d'années, et la monitrice nous avait dit que les enfants aussi étaient capables de guérir. Elle nous a lu un passage de l'Évangile selon Luc où il est dit que lorsque Jésus n'était encore qu'un jeune garçon, ses parents le retrouvèrent dans le temple, parlant des Écritures avec les prêtres et les docteurs de la loi (voir chap. 2:42–52). Cela m'avait impressionné.
En attendant le bus qui me ramenait à la maison après l'église ce jour-là, je me suis dit que je devrais être capable de me guérir des nombreuses verrues qui me couvraient les bras et les jambes. A l'école du dimanche, j'avais appris que Dieu n'avait jamais créé quoi que ce soit qui puisse nuire à l'homme. Je savais donc que les verrues ne pouvaient pas être créées par Dieu. La monitrice nous avait aussi expliqué que nous ne devrions pas nous laisser impressionner par la maladie. Par conséquent, j'ai décidé que je ne regarderai plus les verrues et que je ne les toucherai plus, puisqu'elles n'étaient qu'un mensonge concernant ma véritable identité en tant qu'enfant d'un Père-Mère Dieu tout aimant. Ce fut mon traitement par la Christian Science et au bout de trois semaines elles avaient disparu et ne sont jamais revenues.
En repensant à cette guérison, je me suis rendu compte que je pouvais me servir des mêmes idées spirituelles pour guérir la grosseur sur mon visage. J'ai pris Science et Santé pour y chercher de l'aide. J'y ai trouvé le passage suivant: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » (p. 476) J'ai aussi réfléchi au récit biblique dans lequel Jésus guérit dix lépreux (voir Luc 17:12–14). Il eut forcément devant les yeux l'image terrible de cette maladie redoutée, mais cela ne l'empêcha pas de les guérir tous. Jésus avait dû garder à l'esprit la véritable nature de ces hommes à la ressemblance de Dieu, et c'est ce qui les a guéris. Je me suis mis à appliquer ce concept à ma situation.
Ma pensée se spiritualisait, et je ressentais une joie profonde.
A présent, je progressais réellement. Je voyais que la guérison était en train de se produire. Juste à ce moment-là, une grosseur beaucoup plus désagréable s'est formée sur ma jambe. Elle était douloureuse et le tissu de mon pantalon provoquait une irritation constante.
A nouveau, j'ai prié afin de voir ce que j'avais besoin de comprendre sur le plan spirituel. Je me suis dit que si je conduisais sur l'autoroute par une chaude journée d'été, je ne serais pas gêné par un mirage causé par la chaleur. Je n'y accorderais naturellement aucune importance, parce que je saurais que le mirage n'est pas réel. Je n'étais pas responsable de la formation du mirage; j'étais responsable de la façon dont je réagissais. J'ai appliqué cette vérité à la nouvelle situation. C'était exactement ce que j'avais besoin de comprendre et une guérison complète s'en est suivie.
Sun City West (Arizona), U.S.A.
