Que peux-tu faire pour arrêter les conflits dans le monde ?
Si tu t'es déjà disputé avec un copain, tu sais à quel point cela peut te rendre mécontent. Quand cela se présente, tu as le choix. Soit tu te mets en colère, ce qui aura pour seul effet de fâcher tout le monde un peu plus, soit tu te montres compréhensif et indulgent, ce qui amène la guérison.
Jésus nous a donné une béatitude nous permettant de comprendre qu'il vaut mieux pardonner, pour le bien de tous. Dans la Bible, dans le livre de Matthieu, nous lisons: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » Matth. 5:9. Lorsque nous apportons la paix à nos amis et à notre famille, nous contribuons à réfuter l'argument selon lequel la colère et les conflits sont une chose normale, qu'ils font partie de l'existence.
Ce que tu penses a réellement un effet sur le monde qui t'entoure. De bonnes pensées qui guérissent aident le monde. C'est ainsi que Dieu exige que nous pensions en pacificateurs. Des pensées irritées donnent encore plus de poids au mal et font croire qu'il existe réellement un autre pouvoir en dehors de Dieu, l'Amour.
Penses-tu que des nations entières sont capables d'être des pacificatrices ? Peuvent-elles choisir de ne plus être en colère et de pardonner ? Oui ! Et à chaque fois que nous faisons cela nous-mêmes, nous les aidons.
Il y a un prophète, dans la Bible, qui contribua à arrêter une guerre. Il s'appelait Élisée. Deux royaumes étaient en conflit l'un avec l'autre. Élisée aidait les lsraélites. Mais il ne se rendait pas sur le champ de bataille. Il disait au roi d'Israël où se trouvait l'ennemi. Le roi ennemi se mit en colère. Quand il sut que c'était Élisée qui révélait tous ses secrets, il envoya des chevaux et des chars pour le capturer. Or, Élisée fut capable de sauver sa vie ainsi que celle de son serviteur et de tous les habitants de la ville où il se trouvait, en sachant que Dieu les protégeait. Il affirma: « Ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. » II Rois 6:16. Il faisait allusion au pouvoir et à l'amour de Dieu.
Dieu livra l'ennemi aux mains d'Élisée. Lorsque le roi d'Israël demanda si son armée devait détruire l'ennemi, Élisée répondit: « Tu ne frapperas point... Donne-leur du pain et de l'eau, afin qu'ils mangent et boivent; et qu'ils s'en aillent ensuite vers leur maître. » II Rois 6:22.
J'ai eu l'occasion de prouver que la colère et la tendance à se quereller peuvent être guéries. Mon père et moi étions souvent fâchés l'un contre l'autre. Je pensais qu'il se montrait injuste envers moi et je voulais qu'il s'en rende compte; je voulais qu'il change. Cependant, cette façon de penser ne faisait qu'envenimer les choses. Je savais que je devais aimer tout le monde et pardonner, mais je ne voyais pas comment. J'ai décidé de prier et de chercher à discerner tout ce qui était bon au sujet de mon père.
Je savais qu'il avait des qualités, et j'ai choisi de me concentrer sur ces qualités au lieu de penser sans cesse qu'il avait tort. A chaque fois que j'étais en colère contre lui, je me rappelais que c'était un merveilleux artiste et qu'il était aussi très drôle. Si au moins ces deux faits étaient vrais, cela montrait qu'il exprimait la bonté et qu'il était réellement l'enfant de Dieu. Puisqu'il était l'enfant de Dieu, il exprimait naturellement la bonté. J'ai continué de penser à mon père de cette façon pendant plusieurs semaines.
Un jour, je me suis rendu compte que nous ne nous fâchions plus l'un contre l'autre. Nous nous comprenions beaucoup mieux qu'avant. J'ai commencé à ressentir beaucoup d'amour envers mon père; lui était plus gentil et pardonnait plus facilement.
Ce que j'ai compris a contribué, sur une petite échelle, à la guérison du monde. J'ai cessé de croire que moi, mon père ou quiconque pouvait se trouver sous l'emprise de pensées irritées. Et j'ai vu qu'aimer ainsi a eu un puissant effet de guérison sur la situation. Tes prières et ta prise de position en faveur de la paix auront le même effet sur le monde.
