Il y a quelques années, j'ai dû faire face au défi de la recherche d'un emploi. Depuis un certain temps déjà, entre stages de formation et emplois précaires, j'étais dans une situation professionnelle tout à fait instable.
Je pris donc la ferme résolution de m'appuyer exclusivement sur Dieu pour résoudre ce problème. Scientiste Chrétien depuis mon enfance, je décidai de mettre en pratique ce que j'avais appris jusqu'alors.
Tout d'abord, je priai pour comprendre ma plénitude, autrement dit le fait que Dieu donne à Ses enfants, à chaque instant, tout ce dont ils ont besoin. L’étude de la Christian Science m'avait en effet appris que l'homme vit dans l'éternel présent où Dieu est la source du bien. Nous lisons dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 13) que « Dieu sait ce dont nous avons besoin avant que Lui-même ou nos semblables n'en soient informés ».
En approfondissant cette phrase, je compris que l'emploi que je recherchais était déjà là en réalité. Mes réflexions métaphysiques s'accompagnèrent de pas humains que j'étais incité à faire. J'avais envoyé de nombreuses lettres de candidature. Je reçus, un jour, un coup de téléphone de la part d'une société qui me demandait de venir pour un entretien.
Quelques jours plus tard, je me présentai au rendez-vous plein de confiance, persuadé que, quoiqu'il arrive, le bien que Dieu avait prévu pour moi ne pouvait demeurer caché.
Me souvenant de ce que Dieu avait répondu aux appréhensions de Moïse, « Qui a fait la bouche de l'homme ? » (voir Exode 4:11) je n'avais pas d'inquiétude quant à ce que j'aurais à dire. D'ailleurs, l'entretien se passa très bien, puisqu'à la fin, on m'annonça que j'étais engagé avec un contrat de six mois renouvelable.
La divine loi d'ajustement avait fait son œuvre, car ma candidature était arrivée au moment précis où cette société recherchait une personne dont le profil correspondait au mien. Même s'il ne s'agissait que d'un emploi temporaire, j'étais infiniment reconnaissant.
Par la suite, les qualités divines que j'exprimais me permirent de m'adapter très vite à cet emploi et de faire l'unanimité tant auprès de mes collègues que de mes supérieurs.
Cependant, deux mois avant l'expiration de mon contrat, on m'annonça qu'on ne me garderait pas pour des raisons budgétaires. Là encore, je remis humblement la situation entre les mains de Dieu. Je compris que je ne pouvais jamais manquer de travail, c'est-à-dire d'occasions d'exprimer les qualités divines. Je pensais beaucoup à cette phrase qu'avait prononcée Jésus: « Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi j'agis. » (Jean 5:17)
A partir de ce moment, je n'eus plus aucune inquiétude quant à mon emploi. Quelques jours plus tard, je fus convoqué par le Directeur général qui, au cours d'un entretien tout à fait cordial, m'annonça que j'étais définitivement embauché.
Je rends grâce pour les précieux enseignements que Mary Baker Eddy nous a légués et qui, chaque jour, nous aident joyeux à avancer dans la vie.
Nanterre, France
