Pendant Des Années, j'ai connu une situation difficile à mon travail. Les commérages et les critiques allaient bon train entre collègues, et ni nos employeurs ni les autres employés n'étaient respectés. Pendant longtemps, le simple fait d'être là m'était très pénible. Il m'est arrivé de prier à chaque heure du jour.
J'ai été tentée de démissionner pour échapper à cette situation, mais la Science Chrétienne m'avait appris que, de par notre origine, nous sommes capables de prouver notre domination sur toute condition préjudiciable. J'étais donc sûre qu'en priant avec persévérance pour bien comprendre ce fait, je verrais l'ajustement nécessaire se produire: l'atmosphère s'améliorerait, ou bien je serais amenée à partir.
Je me suis efforcée de voir le Christ s'exprimer en chacun de mes collègues, de mettre en pratique la Règle d'or et d'exprimer sans cesse un amour chrétien impartial, envers tous les employés, quel que soit leur comportement. « Qui nous séparera de l'amour de Christ ? » (Rom. 8:35), demande la Bible. Et Jésus nous fit cette promesse dans le Sermon sur la Montagne: « Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi... car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Matth. 5:11, 12). Je savais que Dieu, l'Amour, ne me laisserait pas dans cette situation si elle ne recelait aucun bienfait ni pour moi ni pour les autres.
A un moment de grand découragement, une praticienne de la Science Chrétienne m'a rappelé que je pouvais être seulement en présence du bien, et que la loi divine du bien était active et puissante.
Dans Écrits divers, Mary Baker Eddy nous donne les instructions suivantes: « Considérez uniquement comme votre ennemi ce qui souille, défigure et détrône l'image-Christ que vous devriez refléter. Tout ce qui purifie, sanctifie, et consacre la vie humaine n'est pas un ennemi, quelles que soient nos souffrances au cours de ce processus... Notre amour pour nos ennemis doit être tout à fait le même que celui que nous avons pour nos amis; nous devons même essayer de ne pas exposer leurs fautes, mais de leur faire du bien chaque fois que l'occasion s'en présente » (p. 8, 11).
Mon étude et mes prières m'ont tout d'abord permis de faire preuve d'un plus grand professionnalisme dans mon travail. Je me suis sentie utile et j'ai mieux cerné mon identité. A force de persévérance, je suis parvenue à comprendre qu'il n'y a, en réalité, qu'un seul Dieu et un seul homme, et j'ai ressenti l'unicité, l'unité de l'être. Cette situation n'était que le scénario de la mortalité.
Très peu de temps après, on m'a offert un autre emploi, avec un salaire beaucoup plus élevé. J'étais reconnaissante de cette preuve de la présence et du pouvoir du bien, et du bien seul, dans ma vie. En outre, les prières que j'avais faites pour reconnaître la présence continuelle du bien ont eu un résultat immédiat: pour la première fois, je n'ai ressenti aucune appréhension ni aucune crainte en abordant un nouveau travail. (Six mois plus tard, on m'a proposé un nouveau poste encore plus intéressant avec des perspectives d'avenir encore plus grandes.)
J'avais commencé ce nouveau travail depuis une semaine, lorsque mon mari a suggéré que nous emménagions dans la ville où nous travaillions tous les deux. (Jusque-là, nous avions un long trajet à parcourir pour nous rendre à notre travail et à l'église.) Cela m'a paru impossible, mais j'étais désireuse de prier à ce sujet et j'étais prête à suivre les directives de Dieu. En l'espace de deux semaines, nous avons trouvé une superbe maison et, de façon inattendue, nous avons également eu les moyens de l'acheter. C'était d'autant plus merveilleux que je nourrissais le désir de participer davantage au travail d'église et d'avoir plus de temps pour étudier la Science Chrétienne. Les deux choses sont à présent possibles.
Des Moines (Iowa), U.S.A.