Il Y A Peu, j'ai joué dans la comédie musicale annuelle de mon lycée. J'avais un rôle secondaire important avec beaucoup de texte et une partie également importante à chanter. Nous avions prévu de jouer trois soirs de suite. La première représentation a eu lieu un jeudi soir. Aucun ennui technique ne nous a été épargné. Lorsque le rideau s'est baissé, nous étions heureux d'avoir pu mener à bien le spectacle, mais une tension manifeste régnait entre les acteurs et l'équipe technique.
Le vendredi matin, je me suis réveillée avec la voix enrouée. J'ai prié un peu, mais mon état ne s'est guère amélioré. Lors de la représentation, ce soir-là, j'ai dit mes premières répliques en forçant la voix au maximum, et tout le monde s'est inquiété. Les responsables du son m'ont donné un micro afin qu'on puisse m'entendre et que je parvienne à jouer mon rôle jusqu'au bout. Après le spectacle, des membres de la troupe et certains parents m'ont conseillé toutes sortes de médicaments pour que je retrouve la voix.
M'étant réveillée, le lendemain matin, dans le même état ou presque, je me suis dit qu'il était temps d'étudier et de prier plus sérieusement. J'ai eu l'idée de chercher les passages ayant trait à la voix dans les écrits de Mary Baker Eddy. Parmi plusieurs passages intéressants, celui-ci m'a particulièrement frappée: «Qu'adviendra-t-il si le dragon ancien lance un nouveau fleuve pour noyer l'idée Christ ? Il ne pourra ni étouffer votre voix par le mugissement de ses flots, ni replonger le monde dans les eaux profondes du chaos et de l'antique nuit » (Science et Santé, p. 570). J'ai soudain vu clairement que l'erreur n'avait pas de voix ! Ma voix était une expression de joie et d'amour, et l'erreur ne pouvait s'opposer à ce que le public, ou quiconque, ressente cette joie et cet amour. Je me suis sentie plus calme, et j'ai passé la journée à attendre avec une grande impatience le moment de la dernière représentation. J'avais la conviction que le mugissement de l'erreur n'était qu'un miaulement en présence de l'amour de Dieu.
La représentation a commencé, et, cette fois, j'ai dit ma première réplique d'une voix claire. J'ai pu tenir mon rôle jusqu'au bout, sans aucun problème. J'ai remercié Dieu de Son pouvoir de guérison, pouvoir que je n'étais pas la seule à ressentir, car acteurs et techniciens ont coopéré, ce soir-là, dans une excellente ambiance.
New Wilmington (Pennsylvanie)
U.S.A.
A la fin de la dernière représentation, plusieurs parents d'élèves, qui avaient assisté aux trois spectacles, sont venus me demander quel médicament nous avions donné à Karin pour que sa laryngite guérisse si vite. C'était pour moi l'occasion idéale de leur parler de la guérison par la Science Chrétienne. Ils ont été étonnés de voir que l'action de la prière avait été si efficace et si rapide, et ils se sont montrés sincèrement heureux de la guérison de Karin.