Un Vendredi Soir, en 1992, pendant la période des fêtes, alors que l’effervescence qui accompagne les préparatifs de Noël était à son comble, je suis rentrée très fatiguée d’une partie de bowling. Le lendemain, j’avais une tache rouge sur la jambe, et je ressentais une douleur dans l’aine qui me mettait pratiquement dans l’incapacité de marcher. J’avais souffert du même problème, à la naissance de mon quatrième enfant, et avais été guérie avec l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne de l’Alberta.
J’avais prévu d’aller souper avec un groupe d’amis et on devait venir me prendre. Après m’être entretenue avec une praticienne, j’ai vraiment compris que l’homme créé par Dieu ne peut connaître aucune discordance, parce qu’il a été créé à l’image parfaite de Dieu, j’ai décidé de ne rien changer à mes projets. Je me suis appuyée, pour prendre cette décision, sur le grand amour que Dieu porte à Sa création.
Je me suis souvenue qu’un jour, alors que j’étais en proie à une peur intense, ces paroles de Jacob me sont venues à l’esprit: « Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! » (Gen. 28:16) A présent, je ressentais à nouveau ce même Amour divin, chaleureux et irrésistible, et je savais que j’étais tendrement aimée. Nous sommes bénis par la pensée que l’amour de Dieu est toujours près de nous et ne nous abandonne jamais. En raisonnant ainsi, j’ai senti ma crainte disparaître. Je ne me sentais pas encore tout à fait bien, mais j’allais mieux et ai donc décidé de me rendre au souper prévu.
Dimanche est arrivé. J’étais Seconde Lectrice dans notre Église filiale et j’ai, bien entendu, été beaucoup soutenue par l’assistance. Je me suis attachée à la vérité selon laquelle je pouvais accomplir toute tâche honnête qui m’incombait sans que cela me nuise, et j’ai donc rempli ma fonction. Bien que je me sente encore un peu incommodée pendant quelques jours, j’ai persévéré dans ma prière et me suis efforcée de rester consciente de l’amour que Dieu me manifeste. La praticienne a continué de prier pour moi. Je n’ai, à aucun moment, dû interrompre mes activités pour rester à la maison, et j’ai même pu déblayer la neige devant la maison. (Et il a beaucoup neigé pendant cette période !)
Le dimanche suivant, j’ai téléphoné à la praticienne, pleine de joie, car je savais que j’étais guérie. C’était le cas, même si je ressentais encore quelque douleur. Au bout de dix jours, la guérison était complète, et cette difficulté ne s’est plus représentée.
J’ai également pu prendre l’avion pour aller passer les fêtes de Noël en famille, dans l’Alberta. A un moment donné, quarante-cinq membres de la famille se sont trouvés réunis, et nous avons passé une merveilleuse journée. J’ai pu participer à toutes les activités, bien que la température soit très inférieure à zéro. Personne n’a jamais su que j’avais souffert de ce problème, si ce n’est la praticienne si dévouée. C’est pourquoi je désire maintenant faire connaître ma gratitude.
J’aimerais aussi exprimer ma reconnaissance pour les périodiques de la Science Chrétienne, que je lis depuis mon enfance. Après avoir lu quelques biographies de Mary Baker Eddy, j’apprécie vraiment à sa juste valeur le dur labeur auquel elle s’est attelée pour donner au monde cette magnifique religion. L’aide que nous apportent les praticiens, et tout particulièrement le cours de Science Chrétienne, me remplit de gratitude.
Peachland (Colombie
britannique), Canada