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Cesser de se condamner

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1995


Il Arrive Parfois que nos actes ne soient pas à la hauteur de nos espérances: nous avons peut-être laissé échapper une bonne occasion, ou pris une mauvaise décision, ou bien encore nous avons l’impression de nous être engagés sur la mauvaise voie. Nous avons alors souvent tendance à sombrer dans la condamnation de soi et la dépression.

Que faire lorsque nous avons le sentiment que notre vie ne répond pas à notre attente ou qu’elle est même inutile ? Nous pouvons apprendre que la valeur de l’homme lui vient de Dieu et cesser de revenir sur nos erreurs passées comme si elles étaient à l’origine de nos problèmes actuels.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « La Divinité était satisfaite de Son œuvre. Comment aurait-Elle pu ne pas l’être, puisque la création spirituelle était la conséquence, l’émanation de Sa propre capacité infinie et de Sa sagesse immortelle ? » Science et Santé, p. 519.

C’est Dieu qui donne à l’homme sa valeur. Enfant de Dieu, l’homme reflète toutes les facultés qui lui sont nécessaires. Il est donc naturel d’exprimer la productivité, la compétence, l’utilité. Cependant, nous négligeons souvent de voir notre être réel, de voir que nous sommes l’enfant compétent de Dieu, parce que nos propres critiques ou celles d’autrui nous accablent. D’une façon ou d’une autre, nous dépensons tant d’énergie à porter de faux jugements que la vision spirituelle de ce que nous sommes en est obscurcie.

Or, Christ Jésus enseigna: « Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. » Jean 7:24. Un jugement juste se fonde sur la perfection spirituelle, inhérente à l’homme. Il se fonde sur ce que Dieu sait, et non sur la matière.

Bien trop souvent, nous nous jugeons en nous appuyant sur l’opinion qu’une autre personne a de notre travail ou de notre vie. Nous accordons un crédit illimité à de telles opinions au lieu de nous tourner vers Dieu pour Lui demander ce qu’Il connaît de l’homme, Son enfant. En cherchant l’approbation ou le jugement de Dieu, nous trouvons l’homme fait à Son image, intact et bon. S’il nous arrive de nous tromper, dans nos actes ou dans nos pensées, tournons-nous vers Dieu et comprenons comment Il évalue notre nature, et nous verrons notre existence se conformer à Son plan. Le fait de nous juger conformément à la façon dont Dieu nous a créés, et non d’après les impressions des sens matériels, nous aide à exprimer la complétude qui nous vient de Dieu.

Lorsque nous comprenons que l’homme créé par Dieu est entièrement sous Sa direction, il devient évident que la condamnation de soi est un mensonge. Plus nous refusons de nous y livrer, plus notre pensée et notre existence expriment la confiance en soi et la bonté qui sont innées.

Que les nuages qui planent sur nous soient des erreurs antérieures, un passé mortel, ou même un péché dont nous sommes conscients, le renouveau et la libération sont toujours possibles. Un ami était tombé dans le piège de la condamnation de soi après avoir commis ce qu’il savait être une grave erreur. Il avait travaillé et fait des économies afin de pouvoir payer ses études à l’université, lorsqu’il a commencé de fréquenter une jeune femme qu’il désirait ardemment impressionner. Elle aimait beaucoup une certaine voiture. Mon ami a donc décidé de l’acheter. Mais il l’a regretté amèrement. L’argent qu’il avait mis de côté pour l’université servait maintenant à régler les versements mensuels pour la voiture. Il savait qu’il ne désirait pas qu’on l’estime en fonction de ses biens matériels et il ne voulait pas non plus chercher à attirer quiconque en achetant le bonheur ou l’amitié. Au lieu d’être satisfait, il constata que la condamnation de soi et l’inquiétude occupaient son esprit à un tel point qu’il ne pouvait plus dormir.

Il avait cependant le désir sincère de mener une existence conforme au bien. Son aspiration la plus chère était de juger en se fondant sur l’identité de l’homme en tant qu’enfant de Dieu, et de cesser de chercher à se conformer à des opinions humaines. Il souhaitait du fond du cœur exprimer la valeur qui lui venait de Dieu, ainsi que se détourner de son erreur et obéir à Dieu.

Un jour, tard dans la soirée, il a lu un article, dans un périodique de la Science Chrétienne, expliquant que, si nous avons commis une erreur, nous pouvons nous réformer grâce à la prière et au désir de suivre les directives divines. A l’instant même, un énorme poids est tombé de ses épaules; il s’est rendu compte qu’il pouvait surmonter la tendance à se condamner, à se critiquer et redresser la situation.

Peu après, il fut guidé par la prière à prendre un emploi très exigeant pour l’été, ce qui lui permit de rembourser son emprunt, après avoir revendu la voiture, et de payer son premier trimestre à l’université. Il a cessé de voir son amie, mais grâce à ce qu’il avait appris, il a pu, par la suite, construire des amitiés sur une base plus solide.

Il n’est pas nécessaire de souffrir pour se libérer du péché. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Nous reconnaissons que le pardon du péché par Dieu consiste dans la destruction du péché et la compréhension spirituelle qui chasse le mal comme irréel. Mais la croyance au péché est punie tant que dure la croyance. » Science et Santé, p. 497. C’est cela, le véritable renouveau.

Si nous croyons qu’il est trop tard pour que les choses changent, que nous ne savons pas comment fonder notre existence sur le jugement juste et plein d’amour de Dieu, que notre vie est déjà gâchée, ou qu’il est trop difficile de s’en remettre à Dieu, nous serons gouvernés par ces croyances jusqu’à ce qu’une meilleure compréhension de Dieu les chasse. Il faut remplacer le concept matériel de l’homme pécheur en reconnaissant et en acceptant l’idée spirituelle que Dieu a faite. C’est là ce qui conduit à la guérison. Remplacer la condamnation de soi par un jugement spirituel, correct de nous-mêmes et par le désir d’obéir à Dieu nous fournit une base spirituelle, grâce à laquelle nous progressons.

La Bible nous assure: « Il [Dieu] accomplira donc ses desseins à mon égard, et il en concevra bien d’autres encore. » Job 23:14. Dieu donne à l’homme raison de vivre et utilité. Si terrible que soit notre situation, la valeur innée, la pureté et l’affranchissement du péché qui nous appartiennent en tant qu’enfants de Dieu sont à jamais présents. Et Dieu a toujours le pouvoir de mettre ces réalités en lumière.

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