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La discipline spirituelle, clef de la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1995


Si On Me demandait d’évoquer le passé en indiquant ce qui m’a été indispensable pour ouvrir la porte de la guérison, je répondrais: « la discipline spirituelle ».

Pour la plupart d’entre nous, la chose la plus difficile consiste à parvenir à maîtriser les pensées qui prétendent que nous sommes des mortels faibles et pécheurs. Ces pensées sont toujours importunes. Elles sont bien souvent agressives, capables d’interrompre nos prières, en insistant bruyamment pour se faire entendre et obéir.

Comment faire taire ce tumulte qui cherche à capter notre attention ? En disciplinant nos pensées, en les assujettissant à Dieu, grâce à la prière. Un des points fondamentaux de la Science Chrétienne, c’est que Dieu, l’Esprit, est le Tout-en-tout, le seul Entendement, et que l’homme est l’image spirituelle de Dieu. Nous devons donc prendre conscience, grâce à la prière, du fait que nous n’avons pas en réalité de conscience matérielle personnelle, qui puisse être envahie. Il est important de prendre très au sérieux le conseil que Paul a donné aux Philippiens: « Ayez en vous cet entendement qui était aussi en Christ Jésus. » Phil. 2:5. (d’après la version King James).

Dans cette conscience empreinte de l’idée du Christ, il n’y a pas de second entendement, d’entendement opposé, qui pourrait suggérer, argumenter, ébranler, tenter, dominer, effrayer, conduire dans la mauvaise voie, rendre malade ou détruire. On y trouve seulement la reconnaissance du fait que Dieu est le seul et unique Entendement de l’homme et de l’univers. Lorsque nous maintenons cette position avec détermination et discipline, nous pouvons chasser les craintes et les doutes qui voudraient ébranler notre foi et notre résolution. Et de magnifiques guérisons en découlent.

J’aimerais vous faire part de ce que j’ai vécu, à un moment très important de ma vie. Il s’agit d’une guérison qui se produisit à la suite d’une longue et pénible période, grâce à l’exercice quotidien, minute par minute, de la discipline spirituelle. A un moment de grand désarroi, alors que mes pensées se trouvaient dans un chaos presque complet, j’étais convaincu que je perdais la raison et que tout, dans ma vie, allait en empirant. Le pire, c’est que je semblais n’avoir aucun contrôle sur les épouvantables pensées négatives qui me bombardaient jour et nuit. J’ai, plus d’une fois, pensé au suicide. Dans l’état d’esprit où je me trouvais, cela paraissait être une issue parfaitement logique.

J’avais fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne pendant mon enfance, mais je n’avais pas poursuivi l’étude de cette Science. A présent, je me tournai vers ses enseignements pleins de réconfort comme un homme qui, se traînant sur le ventre à travers le Sahara, aurait trouvé l’ombre bénie et l’eau rafraîchissante d’une oasis.

La guérison par la prière se produit lorsque nous nous détournons résolument de l’image de maladie chronique, d’échec, de troubles personnels, et que nous fixons nos pensées sur la totalité de Dieu, qui est le seul véritable Entendement de l’homme. Bien souvent, l’inspiration qui nous guérit vient tout d’un coup, même si parfois il a fallu lutter longtemps. C’est ce qui s’est passé dans mon cas.

Un jour, alors que je touchais le fond du désespoir, je tombai sur ce passage écrit par Mary Baker Eddy: « A moins que ses yeux ne s’ouvrent sur les méthodes de la mauvaise pratique mentale, qui agit de façon si subtile qu’elle prend ces suggestions pour les élans de sa propre pensée, la victime se laissera entraîner dans la mauvaise direction sans s’en rendre compte. » Et elle ajoute: « Soyez toujours en garde contre cet ennemi. Surveillez vos pensées, et voyez si elles vous conduisent à Dieu, vers l’harmonie, avec Ses vrais disciples. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 213.

Ce fut un choc de me rendre compte que ces terribles pensées qui m’obsédaient n’étaient même pas mes propres pensées ! Mais je me demandais ce qu’était la « mauvaise pratique mentale ». Si ces horribles pensées indésirables ne provenaient pas de ma pensée, d’où venaient-elles ?

Je compris que, dans ce contexte, la « mauvaise pratique mentale » n’était pas un phénomène personnel, ne visant que moi. C’était toute la supercherie impersonnelle et arrogante du matérialisme, avec ses actions et ses suggestions grossières. Elle m’hypnotisait. Elle se présentait sans avoir été désirée ni invitée, et cherchait à me convaincre que j’étais prisonnier d’une situation sans espoir, dans l’incapacité de discipliner mes pensées.

Mais rien de tout cela n’était vrai ! J’étais en fait l’enfant bien-aimé de Dieu, entièrement spirituel. En prenant les suggestions de l’entendement mortel pour mes propres pensées, je plaidais coupable alors que ces pensées n’étaient même pas les miennes. J’avais donc pour tâche d’affronter cet ennemi, de nier son prétendu pouvoir en me montrant vigilant face à ses suggestions décourageantes, et en corrigeant et en disciplinant mes pensées. Par dessus tout, je pouvais affirmer avec joie et vigueur que Dieu était mon seul et unique Entendement. La suggestion soutenant que j’étais un mortel qui souffrait, essayant d’utiliser Dieu pour guérir, commença de céder la place à la compréhension du fait que j’étais l’idée bien-aimée de Dieu, que j’étais complet, sain d’esprit et parfait, à l’instant même.

J’étais, dès lors, sur le chemin de la guérison. Je me mis à surveiller mes pensées — et j’entends bien surveiller — minute par minute, heure par heure. Cela exigea de moi une discipline considérable, d’une intensité et d’une rigueur que je n’aurais jamais imaginé devoir exercer un jour. Les puissantes vérités spirituelles de la Science Chrétienne et son pouvoir curatif devinrent ma planche de salut. Lorsqu’une suggestion négative se présentait, je la rejetais au moyen d’arguments comme celui-ci: « Tu n’es pas ma pensée, et je te refuse l’entrée. Je n’accepte comme étant mes pensées que ce qui vient de Dieu, l’Entendement qui sait tout. »

Parfois, lorsqu’on affronte les fausses croyances de l’entendement charnel et qu’on prend position contre elles avec détermination, on éprouve un certain découragement, et les symptômes vont parfois même jusqu’à s’aggraver. C’est ce qui m’est arrivé. Mais la prière quotidienne, ainsi que l’étude de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy, ont eu le résultat voulu: elles ont spiritualisé mes pensées afin que je puisse me débarrasser plus vite des craintes qui frappaient à la porte de mon esprit.

Cette guérison ne fut pas rapide, mais l’épais nuage noir finit par disparaître tout à fait. Je ressentis une paix profonde; les suggestions ne se sont plus jamais présentées.

Quelqu’un a dit un jour: « La vigilance éternelle est le prix de la liberté. » C’est là un bon conseil pour le Scientiste Chrétien ! Il est vrai que le travail peut être très exigeant, mais les récompenses sont immenses. A mesure que la guérison progresse, nous approchons de l’instant glorieux où nous constatons que nos ennemis ne sont rien d’autre que des illusions et n’ont jamais eu le pouvoir de nuire à l’enfant parfait de Dieu.

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,
pour aimer l’Éternel, ton Dieu,
pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui:
car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours.

Deutéronome 30:19, 20.

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