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J’ai Eu le privilège d’être élevée...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1995


J’ai Eu le privilège d’être élevée dans un foyer où la Science Chrétienne était pratiquée avec ferveur et où l’on observait ses enseignements. Ce n’est cependant qu’une fois aux prises avec les difficultés de la vie conjugale et de l’éducation de quatre enfants que j’ai vraiment adopté ses enseignements et qu’ils ont modelé mon existence.

Nous avons eu de nombreuses guérisons et nous avons été protégés et guidés au travers de nombreuses difficultés. Mais, par-dessus tout, nous constatons à quel point le fait de suivre, même de manière modeste, les principes de cette religion nous affranchit de bien des maladies et de bien des tensions habituellement associées à l’éducation des enfants. Sachant que mes enfants étaient les enfants de Dieu, qui S’occupait entièrement d’eux, j’ai peu à peu appris à éviter de les surprotéger, et à vaincre la peur de voir leur santé menacée.

J’aimerais juste relater deux guérisons parmi toutes celles que nous avons pu observer. Alors qu’un de nos enfants n’avait que cinq ans, nous étions en visite chez des amis qui vivaient dans une ferme. Mon cheval était en pension dans cette ferme, et les enfants le connaissaient et l’aimaient bien. A un moment donné, notre fillette s’est approchée avec enthousiasme de la barrière pour donner au cheval une demi-pomme qu’elle tenait à la main. Avec le même enthousiasme, le cheval a refermé la mâchoire sur ce festin et sur la main de l’enfant, et s’est mis à reculer. Je suis parvenue à tenir la tête du cheval pour lui faire desserrer les mâchoires, mais la main de la petite avait une blessure très inquiétante.

Les enfants qui étaient avec nous étaient très perturbés. J’ai pris ma fille bouleversée dans mes bras, en assurant aux enfants que j’allais m’occuper d’elle et je l’ai emportée dans la maison, où nous pourrions être seules. Une fois là, j’ai soigneusement enveloppé sa main dans un linge et me suis assise auprès d’elle.

J’étais perturbée par sa détresse, mais je parvenais à voir très clairement que tout cela n’était qu’un leurre; elle avait donné à ce cheval sa confiance et son amour innocents, et elle ne pouvait en être punie. Il m’a fallu m’exprimer avec beaucoup de fermeté pour capter son attention et apaiser ses sanglots. Je lui ai parlé très simplement du grand amour de Dieu pour elle et pour le cheval en lui assurant que Dieu ne permettrait jamais que Sa création, (dont elle et le cheval faisaient partie) puisse avoir mal ou faire du mal. Malgré les apparences, j’étais tout à fait certaine qu’aucun malheur n’avait eu lieu et que rien ne pouvait nous faire croire le contraire. L’enfant a compris que Dieu était tout-puissant et toujours présent; l’apparente blessure n’était donc qu’un mensonge sans aucun pouvoir.

Elle a cessé de pleurer et, avec sa joie et son enthousiasme habituels, elle a affirmé qu’elle était prête à retourner dehors pour voir les animaux. Après avoir enlevé le linge, je me suis réjouie de constater qu’il ne restait aucune trace de blessure. La guérison était si complète que plus personne n’a reparlé de l’incident, qui n’a en rien terni cette heureuse journée.

Une autre fois, notre deuxième fille a eu une guérison qui est restée pour moi une source d’inspiration. Elle s’est réveillée une nuit en pleurant, car elle souffrait d’un violent mal d’oreille. En la berçant je lui ai parlé avec fermeté du grand amour de Dieu. J’étais effrayée et je me demandais ce que je ferais si la prière ne réussissait pas à la guérir. J’ai compris que cette question était une suggestion niant la toute-puissance de Dieu. J’ai mis l’enfant dans mon lit et je suis allée téléphoner à une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle m’aide à calmer ma peur. Elle m’a parlé avec une telle conviction de la totalité de Dieu et du néant de la douleur et de la crainte que je me suis calmée sur-le-champ. Elle m’a assuré qu’elle prierait avec moi et m’a demandé de la rappeler si la douleur persistait.

Pourtant, en rentrant dans la chambre, j’ai été à nouveau submergée par la crainte. Me rendant compte que je devais résolument me tourner vers la vérité de l’être, j’ai réveillé un des autres enfants pour qu’il veille sur la petite et j’ai quitté la pièce. Tout en faisant les cent pas dans le couloir, je comprenais qu’il me fallait prendre une décision. Allais-je me placer du côté de Dieu, le bien, ou du côté de la douleur et de la discordance de la mortalité ? Est-ce que je croyais vraiment en Dieu ? Bien sûr que oui, et de tout mon cœur ! Je ne pouvais donc pas croire aussi au mal. Si Dieu était tout et partout, cette souffrance n’était forcément qu’un mensonge, et je pouvais refuser d’y croire.

Les pleurs ont cessé dès que j’ai pris conscience de ces vérités. Avec confiance et gratitude, je suis rentrée dans la chambre pour trouver l’enfant paisiblement endormie. Ce problème ne s’est jamais représenté.

Pour la Science du Christ, pour tous les bienfaits dont elle a comblé notre famille, j’exprime mon humble reconnaissance.



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