Alors Que Je commençais tout juste à étudier la Science Chrétienne il y a environ vingt-six ans, j’ai eu ma première démonstration de la toute-présence de Dieu qui guérit.
Nous venions d’emménager dans une nouvelle maison et je travaillais dans le bureau. J’ai entendu tambouriner à la porte et un voisin m’a appris que mon fils de cinq ans venait d’avoir un accident. L’enfant était monté à l’arrière d’un vélo et s’était pris le pied nu entre la chaîne et le pignon arrière. Selon mon voisin, c’était très grave et mon fils devait être immédiatement transporté à l’hôpital.
J’ai assuré à mon voisin que j’allais m’en occuper et je l’ai remercié de son aide. Arrivé en courant sur les lieux, j’ai trouvé mon fils assis sur la chaussée. Son pied était grièvement blessé et il sanglotait sans pouvoir s’arrêter.
Je me souviens nettement de la scène, comme si cela avait eu lieu au ralenti: je l’ai pris dans mes bras et l’ai vite ramené à la maison tout en priant. Je niais qu’il puisse exister quoi que ce soit de mauvais dans la totalité parfaite de Dieu et ne cessais d’assurer à mon fils que Dieu ne permettrait pas que Ses enfants se fassent mal.
Je ne saurais le nier, ma peur était intense. Le doute s’emparait de moi. Pourtant, je ne trouvais de réconfort qu’en m’accrochant aux vérités spirituelles que j’avais apprises. C’est au milieu de ce combat entre des pensées opposées — la crainte opposée à la totalité de la présence de Dieu, l’illusion mortelle opposée à la vérité spirituelle — qu’il s’est produit en moi comme un déclic, et j’ai éprouvé la certitude que Dieu et Sa bonté seuls étaient présents.
De retour à la maison, j’ai installé mon fils sur la paillasse, les pieds dans l’évier de la cuisine. Pendant que je lui lavais les pieds, j’ai vu la coupure disparaître complètement sous mes yeux. Il ne restait qu’une toute petite ligne rose sur la peau de son gros orteil. C’était non seulement une guérison magnifique, mais surtout la révélation pour moi de la présence de Dieu, dans la perfection et l’amour. La joie nous a fait éclater de rire, et un rayon de soleil a soudain éclairé ce moment de bonheur. Ce verset du Psaume 91 m’est venu à l’esprit: « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (versets 11 et 12). J’ai remis mon fils par terre. Il a boîté pendant quelques minutes puis est retourné jouer avec ses camarades, en sautant de joie.
Je me suis toujours souvenu de cette guérison lors d’accidents ou de blessures. Cette première révélation de la sollicitude protectrice de Dieu m’a donné la force et le courage de rester ferme dans l’Esprit — d’examiner toutes choses et de retenir ce qui est bon, comme il est dit dans la Première épître aux Thessaloniciens (5:21).
Felton (Californie), U.S.A.