Au Fil Des siècles, on a toujours rêvé d’un langage universel, d’une langue que tout le monde saurait parler. Si cela existait, pensait-on, il serait alors possible de se rendre dans n’importe quel pays et de s’y sentir chez soi. On serait à même de s’entretenir avec les habitants, de lire leur littérature et d’échanger des idées. On pourrait, si on le voulait, jouer le rôle de diplomate en cherchant à promouvoir la paix universelle et la fraternité entre tous les hommes.
On a tenté, plusieurs fois, d’imposer une langue universelle. Au IVe siècle av. J.-C., Alexandre le Grand essaya de faire parler le grec à tous les habitants de son vaste empire. Par la suite, les empereurs romains décrétèrent que le latin serait la langue officielle. A une période plus moderne, le français devint la langue « internationale ». Aujourd’hui, bien des gens considèrent l’anglais comme la langue du commerce et de la diplomatie internationales.
Mais il n’y a pas eu vraiment de langage universel, une langue que tout le monde parle et écrive, et qui serve de support à la pensée. Par ailleurs, aucune de ces langues n’a jamais apporté une paix définitive dans le monde.
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