Un Jour, sans raison apparente, ma respiration est devenue très difficile. Cet état semblait me paralyser aussi bien sur le plan mental que sur le plan physique. Je ne semblais pouvoir ni bouger, ni penser, ni prier. C’était comme si je me trouvais dans une camisole de force mentale et physique. Dans ma détresse, je me suis tourné vers Dieu de tout mon cœur.
Aussitôt, j’ai entrevu le fait que Dieu a un empire absolu sur l’homme et l’univers. Cela m’a donné beaucoup de courage et de confiance. Je savais que je ne luttais pas seul, sans l’aide de Dieu. Mais, comme la douleur demeurait très forte, il m’était difficile de penser de façon logique et de prier avec joie.
J’ai réussi à appeler un praticien de la Science Chrétienne, dont j’ai trouvé la réponse immédiate très réconfortante. Il m’a assuré que je n’avais rien à redouter et que ma guérison résulterait de la conscience du lien qui m’unissait à Dieu. Cela a renforcé ma conviction que je serais guéri. J’ai pu surmonter ma crainte des causes physiques et m’appuyer sur la vérité spirituelle de mon être: la perfection de l’enfant de Dieu.
En continuant à prier, j’ai médité ce passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Nous devons porter nos regards là où nous voudrions diriger nos pas et agir comme possédant tout pouvoir de Celui en qui nous avons notre être. » Cela a contribué à me réveiller. Je devais agir, penser, vivre en partant du fait que je possédais tout pouvoir de Dieu, ma source divine réelle. Je possède ce pouvoir, parce que je suis le fils spirituel de Dieu.
Cela a marqué un tournant décisif. Je me suis libéré de l’étau de la paralysie mentale et j’ai été reconnaissant à Dieu de Son amour. Je me suis rappelé les preuves que j’avais eues, au cours des ans, de la sollicitude de Dieu. J’ai aussi pris davantage conscience du soutien affectueux et des prières de ma femme.
Quand j’ai pensé au travail qui m’attendait dans les jours et les semaines à venir, j’ai su que Dieu me donnerait la force et les capacités nécessaires. Quelques jours plus tard, j’ai pu aller faire un piquenique avec ma femme dans un parc des environs. Je continuais à penser que nous recevons « tout pouvoir de Celui en qui nous avons notre être ». Ma liberté mentale augmentait: je me sentais plus heureux, plus reconnaissant, bien qu’il y ait peu de changement physique.
Après le repas, je me suis étendu sur l’herbe, certain que Dieu prenait toujours soin de moi et que mon être véritable était en Lui. Au bout de quelques minutes, j’étais parfaitement remis. C’était merveilleux. Je me suis levé d’un bond et me suis mis à courir, libéré. Nous étions, ma moi, débordants de reconnaissance. Je n’avais plus aucune difficulté à respirer et je n’ai plus jamais eu de problème de ce genre. Depuis lors, j’ai pu participer à toutes les activités physiques nécessaires sans la moindre gêne.
Je continue d’éprouver de la gratitude pour le réveil spirituel qui s’est produit grâce à la prière et pour cette preuve du pouvoir que Dieu a de guérir. Je suis aussi reconnaissant à Christ Jésus de nous avoir donné l’exemple de la guérison chrétienne. J’apprécie vivement la Science Chrétienne qui enseigne la loi spirituelle parfaite de l’être de l’homme et le lien qui l’unit à Dieu, et qui nous permet de pratiquer la guérison chrétienne de nos jours.
Cleveland Heights (Ohio), U.S.A
