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Comme des amis qui se réunissent autour d’une table pour s’entretenir des événements de leur existence, les lecteurs du Héraut peuvent, dans cette rubrique, parler de ce qu’ils ont vécu et de ce que leur ont appris leurs découvertes spirituelles dans les activités de l’église et de la vie quotidienne.

La prospérité de l’Église dépend de notre renaissance spirituelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1993


Mary Baker Eddy nous a laissé le Manuel de L’Église Mère pour diriger les affaires de son Église et définir les relations entre l’Église et ses filiales, lesquelles doivent être « nettement démocratiques ». Le Manuel précise le rôle du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne dans la gestion des affaires de L’Église Mère et il consacre aussi une partie importante aux devoirs de chaque membre de cette Église. Le Manuel demande notamment aux membres de « journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal », de faire chaque jour la « Prière quotidienne » (que l’on trouve dans le Manuel), de se défendre contre les suggestions mentales agressives, qui voudraient les entraîner à oublier leur devoir envers Dieu, envers leur Leader et envers l’humanité, et de garder leur cœur débordant de gratitude et d’amour.

C’est là un programme quotidien bien rempli, qui s’ajoute à l’étude de la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, à la lecture des périodiques, au travail accompli au service de sa filiale et au devoir d’aimer l’humanité ! Mary Baker Eddy avait bien compris que la prospérité de la Science Chrétienne et de la guérison spirituelle, cet élément essentiel du christianisme si longtemps perdu, dépendait de la régularité des progrès spirituels accomplis par les membres de son Église. Ces progrès entraînent une renaissance spirituelle. En fait, sans cette renaissance, nous ne pouvons vraiment nous unir à l’Église.

L’apôtre Pierre, s’adressant aux membres de l’Église de son époque, tenait déjà le même langage. Pour leur faire comprendre la façon de progresser, il leur conseilla de rejeter « toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance ». Et il ajouta: « Vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (I Pierre).

La conception du sacerdoce qui prédominait au temps de Pierre était bien différente. Les qualités chrétiennes dont il parlait étaient l’humilité, l’intégrité, l’obéissance à la souveraineté immortelle. Elles devaient être vécues, parce que c’était ainsi seulement qu’elles apportaient la guérison.

Mais, demanderez-vous, quel est le rapport avec le gouvernement de l’église ? Comment cela peut-il nous aider lorsque les membres de notre filiale sont très divisés sur une question, ou quand ils prennent une décision avec laquelle nous ne sommes pas du tout d’accord ?

Il y a quelques années, le toit de mon église fuyait de manière inquiétante. Des disputes s’élevèrent sur la meilleure façon d’entreprendre les réparations. Au bout de très peu de temps, le comité d’entretien de l’édifice avait démissionné. Les accusations pleuvaient de toutes parts. Lorsqu’on commença les travaux, on s’aperçut que le bois était pourri.

J’étais alors l’un des nouveaux membres du comité. Un membre de l’église mentionna une citation intéressante, dans les écrits de Mary Baker Eddy, concernant cette pourriture du bois. Plutôt incrédule, je me hâtai de rentrer chez moi et, à ma surprise, je trouvai le passage suivant dans Pulpit and Press: « Un sacerdoce injuste, dénué de miséricorde et oppressif doit périr, car, aujourd’hui comme hier, les faux prophètes courent à leur perte en trébuchant, tandis que la pourriture fait s’effondrer leurs tabernacles. »

Ce passage ne m’incita pas, bien entendu, à condamner la gestion de ma filiale, mais il me montra avec précision ce qu’est la contrefaçon du sacerdoce royal et saint décrit par Pierre. Cette contrefaçon implique la croyance en de nombreux entendements, ce qui sous-entend une lutte continuelle entre différentes volontés humaines. Cela revient à nier l’unité, la démocratie et le gouvernement spirituel de soi propres à la loi et à l’Évangile.

Comment faire face à cette apparente discorde ? Par la confrontation ouverte ? Non, je devais l’affronter avec impartialité et honnêteté dans ma propre conscience. Je devais lui opposer la compréhension et la démonstration du véritable concept du sacerdoce, fondé sur le Principe divin, selon lequel « il n’est de prêtre que l’homme spiritualisé », comme l’explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé.

Le toit de notre église fut réparé en temps voulu, les dissensions entre les membres disparurent et la pourriture fut éliminée sous tous ses aspects.

Cette renaissance spirituelle peut aussi s’appliquer aux membres de L’Église Mère et à son organisation. On a parfois tendance à penser à L’Église Mère comme à une entité séparée de ses membres et de ses filiales, mais c’est une parodie des faits car, sur un plan tout à fait pratique, L’Église Mère est présente partout où se trouvent ses membres et où se déroulent ses activités. Par exemple, l’inspiration et les guérisons que nous apportent les Leçons bibliques hebdomadaires sont dues autant à l’étude et aux prières de chaque membre qui met en pratique la Vérité qu’au travail dévoué du Comité des Leçons bibliques, à Boston. Et les périodiques de la Science Chrétienne se composent d’articles, de témoignages et de commentaires envoyés par des membres du monde entier.

Il est clair qu’aucune fonction de l’Église ne peut subsister par elle-même. Nous avons tous besoin les uns des autres, et nous avons autant besoin de l’Église qu’elle a besoin de nous. Nous ne pouvons donc pas nous permettre de considérer le privilège et le don précieux que constitue le fait d’être membre de L’Église Mère, comme un dû. Imaginez ce que serait votre vie dans un pays où il est interdit d’être membre de L’Église Mère, ainsi que ce fut le cas dans plusieurs pays d’Europe de l’Est il n’y a pas si longtemps.

Comment donc le mode de gouvernement de la Science Chrétienne s’applique-t-il aux relations entre L’Église Mère et ses membres ? Que faire et que penser si nous n’approuvons pas certaines décisions prises à L’Église Mére ?

La première chose à faire est de nous demander si nous avons été fidèles à nos devoirs de membres tels qu’ils sont définis dans le Manuel. Avons-nous défendu chaque jour la citadelle de notre pensée ? Avons-nous entretrenu des pensées pleines de gratitude et d’amour ? Si nous répondons non à l’une de ces questions, nous pouvons tout de suite nous mettre à l’ouvrage, conformément à l’esprit des versets 1 à 5 du chapitre 7 de L’Évangile selon Matthieu, où Jésus déclare: « Ote premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère ! »

Il nous faut ensuite rejeter l’image erronée d’une Église gouvernée par des personnalités humaines et nous rappeler ce fait éternel: l’Entendement divin gouverne l’homme et l’Église. C’est ainsi que nous soutiendrons le mieux les différentes activités de L’Église Mère et les personnes qui en sont responsables.

Enfin, souvenons-nous que la Bible et Science et Santé ont été ordonnés pasteur de L’Église Mère et de ses filiales. Ce pasteur peut être consulté par chacun, à tout instant, et nous aider à faire face à toutes les situations, notamment en ce qui concerne l’Église. Nous pouvons, par exemple, nous tourner vers les passages des Évangiles qui parlent de la permanence d’une maison bâtie sur le roc et non sur le sable. Les définitions spirituelles de l’Urim et du Thummim que l’on trouve dans Science et Santé peuvent aussi se révéler très utiles, car elles mettent l’accent sur la présence et la puissance de la perfection divine.

L’exemple de Christ Jésus et les écrits de notre Leader constituent un précieux héritage. Nous désirons tous que cet héritage ne soit pas perdu, mais rendu toujours plus accessible à chacun. Or, nous ne touchons vraiment cet héritage que dans la mesure où, nos guérisons, nous prouvons que nous comprenons Dieu.

Pierre s’adressa en ces termes aux membres de l’Église primitive: « Vous êtes... un sacerdoce royal... afin que vous démontriez la bonté de [Dieu], qui vous a appelés des ténèbres à sa prodigieuse lumiére » (d’après la traduction anglaise de J. B. phillips). I Pierre 2:9. On lit dans la version Segond: « ... afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » En fin de compte, ce sacerdoce spirituel exige d’aller au-delà d’un simple jugement entre ce qui est bien et ce qui est mal, entre des personnalités humaines, pour contempler toutes les activités de l’Église, ses officiers et ses membres, à la lumière de la loi divine. Ainsi Dieu, le bien, sera reconnu comme Tout-en-tout, comme le seul législateur et le seul juge de tout ce qu’Il a créé, y compris l’Église. Les hommes seront alors doués du pouvoir de guérir et d’être guéris.

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