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Les miracles et la loi de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1991


Seul Un Miracle pourrait nous sortir de cette situation ! » Nombre d’entre nous ont sans doute pensé ou dit quelque chose de ce genre devant certains problèmes à résoudre. Estimons-nous, cependant, que les miracles sont des événements extraordinaires ayant eu lieu il y a de nombreux siècles et qui ne risquent guère de se produire aujourd’hui ?

On trouve dans le Glossaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy une explication du mot miracle qui donne matière à réflexion: « Ce qui est divinement naturel, mais qu’il faut saisir humainement; un phénomène de la Science. » Science avec un S majuscule renvoie ici aux lois spirituelles et universelles de Dieu, le bien, lois dont Il assure constamment l’exécution afin de préserver l’harmonie de Sa création spirituelle.

La Bible parle de la croissance spirituelle qui nous permet de faire davantage confiance à Dieu et de percevoir la véritable nature des miracles. Ainsi, les lecteurs de la Bible connaissent bien l’histoire remarquable du passage de la mer Rouge par les Hébreux. Mais sommes-nous aussi conscients de toute la préparation spirituelle liée à cet événement ? Dans une communion fervente avec Dieu, Moïse avait exprimé ses craintes de ne pas être suffisamment qualifié et de voir son rôle de chef contesté avec mépris par le peuple. Il allait apprendre que le pouvoir spirituel est une qualité donnée par Dieu et qu’elle lui permettait de faire preuve de sagesse et de courage moral dans les situations humaines. C’est dans sa conscience — dans sa pensée — que Moïse se prépara à la grande tâche qui l’attendait. Il acquit une meilleure connaissance de Dieu, la source divine de l’être. Cela lui donna l’assurance que, grâce à l’aide de Dieu, il pourrait mener sa tâche à bien.

Mais, demandera-t-on, comment posséder la sagesse permettant de savoir ce qui est voulu par Dieu ? L’attitude dont fit preuve Moïse en se remettant lui-même en question, devenant ainsi réceptif aux instructions de Dieu, constitue peut-être une partie de la réponse. Sa réceptivité aux directives divines fut manifeste lorsque, gardant un troupeau dans le désert, il examina le buisson qui brûlait sans se consumer. Quand Dieu l’appela du buisson, Moïse répondit: « Me voici ! » Réceptivité, humilité, courage moral, empressement, c’étaient là de véritables qualités de chef qu’il exprimait.

En arrivant au bord de la mer Rouge, le peuple eut l’occasion d’apprendre ce qu’est un miracle. Lorsque les Hébreux se mirent à crier d’effroi et de consternation à la pensée d’être rejoints en peu de temps par l’ennemi, Moïse leur répondit résolument: « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour... L’Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. » Ils allaient apprendre que ce qui semble entraver les progrès légitimes doit céder à l’opération de la loi divine lorsque la peur fait place à la confiance éclairée en Dieu.

Les Écritures nous apprennent que Dieu est Esprit et Vérité toujours présents et tout-puissants. Il est l’Amour divin qui inclut tout et l’Entendement pur qui sait tout. Selon les Écritures, l’homme est créé à la ressemblance de Dieu. Par conséquent, dans notre être véritable, nous ne sommes pas physiques ni vulnérables, mais spirituels et en sécurité. Nous sommes « caché[s] avec Christ en Dieu », préservés par la présence et le pouvoir de Dieu. Ces vérités au sujet de Dieu et de l’homme, comprises et retenues, agissent comme une loi apportant la guérison et le salut, quel que soit le besoin humain.

Les récits du Nouveau Testament nous font souvent part de l’enseignement spirituel que les gens recevaient lorsqu’ils venaient chercher de l’aide auprès de Christ Jésus. Celui-ci les amenait à remplacer leurs craintes par la confiance en la sollicitude de Dieu. Il les engageait à renoncer au péché et à découvrir la joie de la sainteté. Il rendait grâce à Dieu face à de graves défis. C’est alors que se produisaient ce qu’on appelle des miracles: les malades étaient guéris, la multitude était nourrie, la tempête se calmait, les caractères se réformaient. Ceux qui observaient glorifiaient Dieu, « qui a donné aux hommes un tel pouvoir ».

Jésus ne pria pas seulement pour ses disciples proches, mais aussi pour tous ceux qui choisiraient de suivre le Christ, la Vérité, à toutes les époques. Science et Santé donne cette explication: « Le mot que l’on traduit par disciple signifie en latin élève; et ce mot indique que le pouvoir de la guérison n’était pas un don surnaturel accordé à ces élèves, mais le résultat de leur compréhension spirituelle éclairée de la Science divine démontrée par leur Maître en guérissant les malades et les pécheurs. D’où l’application universelle de ces paroles: “Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi [me comprendront] par leur parole.” »

En réfléchissant sur ce que la Science Chrétienne nous enseigne à propos des miracles, je repense souvent à ce qui m’est arrivé quand j’avais dix-huit ans. J’avais quitté mon foyer pour la première fois afin d’aller à l’université dans une grande ville. La différence entre cette ville gigantesque et la petite commune rurale où j’avais toujours vécu ne m’avait pas vraiment impressionnée jusqu’au soir où il me fallut, à une heure avancée, retrouver l’arrêt d’autobus après m’être perdue. Je m’étais proposée comme ouvreuse, avec d’autres étudiants, à l’occasion d’un concert symphonique donné dans le centre de la ville. Mes amis, qui vivaient tous au campus, étaient rentrés ensemble après le concert. Pour ma part, je logeais chez des amis de la famille à plusieurs kilomètres de là.

Ne trouvant pas l’arrêt d’autobus après avoir traversé plusieurs rues, je fus certaine d’avoir mal interprété les indications qu’on m’avait données. Je me mis à prier. C’était la prière qu’on m’enseignait à l’école du dimanche de la Science Chrétienne depuis mon tout jeune âge et qui avait toujours été efficace face à la maladie ou à toute autre difficulté. Je reconnaissais avec gratitude la présence de la sollicitude divine et mon unité avec Dieu, puisque j’étais Son enfant. J’avais sincèrement confiance dans le fait qu’Il gouvernait la situation. Mais, cette fois-ci, ma prière revêtait également un sens nouveau, car je me trouvais privée du soutien humain auquel j’étais habituée, c’est-à-dire ma famille, l’école du dimanche et mes amis. C’était, me dis-je, le moment de prier seule, et j’en retirai une force merveilleuse.

Je tournai à droite dans une rue qui ne tarda pas à devenir déserte et peu éclairée. Juste au moment où je pensais revenir sur mes pas pour tâcher de retrouver le quartier de la salle de concert, je passai devant le renfoncement d’une porte d’immeuble. Deux hommes en surgirent et se mirent à me suivre. Un peu plus loin, une voiture qui avançait lentement s’arrêta à l’angle de la rue. L’homme au volant ouvrit la portière et me dit de monter. A ce moment-là, j’entendis une voix d’enfant crier: « Maman va vous ramener chez vous. » Dans cette situation étrange, je n’avais pas remarqué qu’une autre voiture s’était rapprochée pour s’arrêter près de l’angle de la rue, derrière moi. Je la rejoignis et, apercevant l’enfant et sa mère, je montai dans la voiture qui démarra aussitôt.

La mère de l’enfant m’expliqua: « Nous devions sortir ce soir et, en roulant, je vous ai vue au moment où vous avez quitté le boulevard. J’ai dit à ma fille: “Cette jeune fille s’est perdue, elle ne devrait pas aller dans ces parages.” J’ai donc fait demi-tour aussi vite que j’ai pu et je suis venue vous chercher. » La dame insista aimablement pour me déposer devant chez moi. Je n’ai pas oublié l’atmosphère qui régnait dans cette voiture. Cette mère et son enfant exprimaient une telle joie de pouvoir m’aider !

Depuis lors, bien d’autres événements survenus au cours des ans ont renforcé ma conviction que la Science Chrétienne enseigne la vérité au sujet des miracles. Comme les disciples de Jésus, nous pouvons apprendre à connaître les merveilles dont nous avons besoin, c’est-à-dire que nous devons finalement comprendre qu’en notre qualité d’enfants de Dieu, quel que soit notre besoin humain, le bien nous appartient déjà, qu’il s’agisse de santé, de ressources, de paix, de bonheur ou de sécurité. Grâce à une prière humble et attentive, nous préparons notre pensée à voir le bien et à l’accepter avec reconnaissance.

Dieu, l’Amour divin, est suprême. Nous sommes les enfants de Sa sollicitude, et notre vie rend témoignage à Son règne de justice, d’harmonie et de félicité. Nous pouvons vraiment assister à des miracles.

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