Pour Employer Les termes exacts, il s’agit du « cours Primaire de Science Chrétienne ». Primaire signifie « premier dans le temps ou dans l’ordre de développement ». Les idées qui commencent à poindre pendant le cours de Science Chrétienne s’inscrivent dans un processus de développement qui ne s’arrête jamais. La profondeur et la portée pratique de ce déroulement spirituel continuent de s’accroître, et les liens qui se forment entre le professeur et ceux qui ont reçu son enseignement ne cessent d’enrichir les élèves et le monde dans lequel ils vivent.
L’enseignement du cours Primaire de Science Chrétienne implique beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire a priori. Il suscite plus de questions que de réponses parce qu’il approfondit les points suivants: « Qu’est-ce que Dieu ? » « Y a-t-il plus d’un Dieu ou Principe ? » « Qu’est-ce que l’intelligence ? » « N’y a-t-il pas de péché ? » et vingt autres sujets fondamentaux axés sur la découverte de la vie. Cet enseignement exige plus qu’un savoir livresque et ouvre des horizons nouveaux.
Bien que le cours de Science Chrétienne puise en notre être le plus profond, il nous ouvre vers l’extérieur, au lieu de nous amener à nous replier sur nous-mêmes. De meilleurs résultats spirituels permettent aux Scientistes Chrétiens ayant suivi le cours d’être plus utiles au monde dans lequel ils vivent, aussi bien sur le plan individuel que collectif. Une plus grande perception spirituelle de la part du professeur ou de l’élève touche l’association des élèves et renforce l’efficacité de tous ses membres.
Les deux semaines du cours, qui sont souvent l’occasion de désapprendre autant que d’apprendre, vont au-delà du superficiel. Parfois des préjugés, des doutes et des blessures profondément intériorisés refont surface. Les vérités merveilleuses de la bonté et du pouvoir de Dieu les forcent à sortir de leur cachette. L’élève est souvent surpris par la profondeur de sa compréhension lorsqu’il entrevoit spontanément de nouveaux horizons.
Dans la Science Chrétienne, la nature des rapports entre professeur et élève est unique. Le professeur ne pouvant enseigner qu’une classe par an qui ne compte « pas plus de trente élèves », il est en mesure de veiller aux progrès de chacun. Comme l’élève ne peut suivre le cours avec un professeur loyal qu’une seule fois, la croissance spirituelle ne s’opère pas en suivant d’autres cours avec différents professeurs. Les professeurs doivent donc progresser, mais cette exigence n’est pas un fardeau. Et c’est la promesse pour les élèves d’avoir l’occasion merveilleuse de bénéficier des idées nouvelles et curatives résultant de cette croissance. L’assemblée annuelle de l’association, au cours de laquelle les professeurs s’adressent à leurs élèves pendant plusieurs heures, constitue un forum naturel où faire part, de façon systématique, des progrès spirituels de l’année. Chaque élève trouve fréquemment, dans ces réunions, des corrections bienveillantes et des conseils inspirés pour l’année à venir.
Conscients de l’importance du cours Primaire qu’ils ont suivi, les Scientistes Chrétiens du monde entier reconnaissent souvent dans leurs prières que Dieu guide effectivement les hommes à mieux Le connaître. Tous ceux qui recherchent en priant un professeur ressentiront ce soutien. On lit dans Ésaïe: « Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Éternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. » Le message de Dieu vient par le Christ et inspire la voie à suivre lorsque les conseils et les raisonnements purement humains sont réduits au silence.
Dans la section du Manuel de L’Église Mère intitulée: « Attitude à l’égard des élèves », Mary Baker Eddy écrit: « Un professeur n’exercera pas de contrôle personnel sur ses élèves, ni ne cherchera à les dominer, mais il considérera qu’il a l’obligation morale de favoriser leurs progrès dans la compréhension du Principe divin, non seulement pendant la durée du cours, mais également par la suite, et de veiller à ce qu’ils fassent preuve d’une attitude sage et d’un sens pratique de la Science Chrétienne. »
Dans la mesure où le professeur et l’élève reconnaissent fidèlement que leurs rapports ne sont ni matériels ni personnels, mais spirituels, leurs relations, fondées sur une base correcte, constituent une démonstration encore plus élevée. Dans le Manuel, Mary Baker Eddy prévoit une disposition pleine de sollicitude pour les « élèves sans professeur ». Nous y lisons: « Ces frères bien-aimés que leur professeur a quittés peuvent choisir, pour conduire les réunions de leur association, un Scientiste Chrétien expérimenté, qui n’a pas la charge d’une association d’élèves et qui est prêt pour cette vocation céleste. »
Les personnes choisies conduisent ces réunions comme le faisait chaque année le professeur, sans prendre la place de ce dernier. Plus exactement, les idées et les leçons tirées de leur propre expérience dont ils font part continuent de favoriser l’épanouissement des élèves qui a commencé pendant le cours. L’enseignement demeure parce que la Vérité demeure. Ce caractère perpétuel du cours reflète l’esprit de la déclaration faite par Mary Baker Eddy à l’Association nationale des Scientistes Chrétiens: « Demeurant dans l’Amour, aucun de vous ne peut être séparé de moi; et le doux sentiment de cheminer ensemble, faisant aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fissent, triomphe de toute opposition, surmonte tout obstacle et procure le succès. »
Les relations durables entre professeur et élève ne reposent pas sur la personnalité et elles ne se limitent pas à des événements passés. « Le doux sentiment de cheminer ensemble », avec notre Leader et notre professeur — avec tous ceux qui demeurent dans l’Amour — inspire nos efforts actuels. L’impulsion ainsi communiquée à l’ambition juste et à la noblesse de caractère a des effets permanents. Mary Baker Eddy écrit: « L’ambition désintéressée, de nobles mobiles de vie et la pureté — ces éléments de la pensée, se confondant — constituent individuellement et collectivement le véritable bonheur, la force et la constance. »