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Trouver La Lumière

« Ils m’aimaient simplement pour moi-même »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1991


Qui n’aimerait disposer de plus de lumière, d’une plus grande clarté dans les moments de doutes ? En quête de lumière, nous trouvons parfois utile de savoir ce qu’ont vécu « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité ». Cette rubrique présente des récits susceptibles d’aider ceux qui sont à la recherche de solutions nouvelles. Ils sont anonymes afin de donner à leurs auteurs la possibilité de parler librement d’attitudes et de styles de vie antérieurs qui peuvent considérablement différer des valeurs auxquelles ils sont maintenant attachés. Par nécessité, les faits rapportés ici se télescopent dans le temps et leur relation ne prétend pas être complète. Mais ces récits donnent une idée de la grande diversité des chercheurs et de la façon dont la lumière du Christ, la Vérité, renouvelle, réoriente et régénère l’existence.

S’arrêter De Boire n’est pas chose facile. L’absorption continuelle d’alcool — fussent quelques verres par jour — change une personne. On n’a guère d’énergie ni les idées bien claires. On perd le respect de soi, et la seule chose qui compte, c’est d’avoir assez d’alcool chez soi pour le week-end. On vit dans le mensonge, la honte, le sentiment de culpabilité et la dissimulation. Et c’est tous les jours la même chose.

Mon mari buvait énormément, et je buvais moi-même tous les jours. Nous avions une très belle maison. Je travaillais dans une université. Mon mari était un artiste à succès. Voilà pour la façade. La vérité était différente. La plupart des gens savaient qu’il buvait; peu connaissait mon penchant.

Notre mariage se brisa. Arriva un moment où je me sentis extrêmement déprimée, malheureuse, seule. J’avais une telle horreur de ma vie que tout ce que je désirais, c’était qu’on me laisse seule. A ma place, une autre se serait peut-être suicidée; je ne pensais certainement pas qu’il existe quoi que ce soit qui vaille la peine d’être vécu.

Un jour, à l’heure du déjeuner, je sortis acheter un journal afin de trouver une chambre meublée à louer. Mais, pour je ne sais quelle raison, j’entrai dans une salle de lecture de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) devant laquelle je passais tous les jours pendant la pause de midi. La bibliothécaire me souhaita la bienvenue. « Je crois que je me suis trompée de porte », lui dis-je, embarrassée. « Mais non, pas du tout », répondit-elle. Je lui expliquai ce que je cherchais. Il se trouva qu’elle disposait d’une chambre supplémentaire dans sa maison. Je m’y installai le lendemain.

Maintenant j’avais la paix. Aucun alcool n’était autorisé dans la demeure; je m’y sentais bien et en sécurité. La bibliothécaire et quelques-unes de ses amies m’invitèrent à aller à l’église avec elles, mais je leur répondis que la religion ne m’intéressait pas. Elles n’insistèrent pas. Les mois suivants, je ne bus que lorsque je mangeais au dehors, ce qui arrivait rarement.

Je fis la connaissance de l’organiste de l’église de la Science Chrétienne et, comme je n’avais rien de mieux à faire le dimanche, je l’accompagnais à l’église.

Il y avait tant d’amour exprimé dans cette filiale ! Les gens n’étaient pas indiscrets, devinant peut-être que je désirais rester seule, mais je ressentais leur amour. Parfois, je n’osais pas parler de peur d’éclater en sanglots. Regardant autour de moi, je pensais: « Ces gens connaissent quelque chose que j’ignore, et je dois découvrir ce que c’est. » Ils étaient habités par la paix, la sérénité et une lumière intérieure. Ils m’aimaient simplement pour moi-même, et non pour ce que je semblais être ni pour ce que je possédais.

Ce fut le solo qui retint mon attention et me soutint au début; le solo et un sourire encourageant, de temps en temps, de la part des membres. Je me mis à lire le Christian Science Sentinel, et une amie m’offrit un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne. Je survécus ainsi de service en service.

Un jour, j’eus un verre d’alcool entre les mains. Je lui trouvai un goût horrible, et ce fut mon dernier verre. Cet automne-là, j’allai voir un praticien de la Science Chrétienne. Je lui dis que je souffrais du rhume des foins depuis de nombreuses années. Bien qu’étant reconnaissante d’avoir été guérie de mon penchant pour l’alcool, je ne croyais toujours pas à la guérison physique par la Science Chrétienne; je fus donc étonnée de constater que j’étais guérie après ma visite chez le praticien. Cela s’est passé il y a bien des années.

Quand je repense à cette époque et à l’amour que j’ai ressenti dans cette église filiale, je me rappelle cette phrase de Science et Santé: « Un mot de tendresse et d’encouragement chrétien adressé à un malade, une patience compatissante à l’égard de ses craintes et la suppression de celles-ci valent mieux que des hécatombes d’abondantes théories, des discours empruntés et stéréotypés, et la distribution d’arguments qui ne sont qu’autant de parodies de la vraie Science Chrétienne, embrasée d’Amour divin. »

J’habite maintenant dans un autre endroit et je suis membre actif d’une église filiale qui se trouve près de chez moi. Bien que de nombreuses années aient passé, je reste en contact avec mes amis de la première église de la Science Chrétienne que j’ai fréquentée. Ils ont été les premiers à me faire entrevoir ce qu’est la Science Chrétienne. Pendant cette période, j’ai appris à aimer et à ne pas avoir peur, j’ai appris que je suis l’enfant bien-aimée de Dieu, et j’ai appris quelles sont les véritables valeurs qui comptent dans la vie. Je m’efforce d’apporter cet amour dans l’église à laquelle j’appartiens actuellement.

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