Depuis 1975, année où j’ai commencé à étudier la Science Chrétienne, j’ai eu de nombreuses guérisons pour lesquelles je suis profondément reconnaissante. Il y en a toutefois une qui m’est particulièrement précieuse, parce qu’elle m’a fait voir très clairement que, pour obtenir une guérison, il faut changer sa pensée.
Il y a plusieurs années, une de mes dents est devenue très sensible à la chaleur et au froid. De tels incidents s’étaient terminés, dans le passé, par des visites traumatisantes chez le dentiste et par la perte de la dent. Cette fois, j’ai décidé de guérir le mal par la prière en Science Chrétienne. Au début, ma prière consistait principalement à m’attacher à la vérité que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et qu’il n’est soumis à aucun autre pouvoir.
Un matin, alors que j’étais de service dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne, j’ai ressenti une douleur aiguë à la dent. La crainte s’est emparée de moi et, tout d’abord, je me suis demandé où je pourrais trouver un dentiste. Mais, immédiatement, cette pensée a suivi: « Dieu est ici même, et Il n’a pas créé l’homme pour qu’il souffre. Il n’a créé que le bien, et la douleur n’en fait pas partie. » En quelques instants, la douleur s’est calmée.
Je me suis tournée vers Dieu pour trouver une solution complète à l’ensemble du problème. J’ai prié humblement, désirant abandonner toute pensée qui pourrait m’empêcher de voir la totalité de Dieu et l’homme à Son image. Très vite, ces paroles de Christ Jésus me sont venues à l’esprit (Matth. 15:11): « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. »
Je suis restée un moment sidérée. Je m’apercevais que je m’étais plainte des agissements d’une certaine personne qui paraissait s’ingérer beaucoup dans mes activités. Mais, au lieu de prendre position pour la vérité que je connaissais concernant l’homme, j’avais précisément critiqué les façons de faire de cette personne auprès d’autres gens.
Je me suis rendu compte alors d’une chose: je devais voir que nous étions, cet homme et moi, parfaitement dirigés et aimés par Dieu. J’ai aligné ma pensée sur ce que Dieu sait de l’homme et de Sa création parfaite. Dieu crée Ses enfants, et aucun d’eux ne peut s’ingérer dans les affaires d’un autre ou le déranger. L’Amour de Dieu prévaut et gouverne l’homme.
Comme je continuais à prier dans ce sens, la douleur a disparu, et la dent ne m’a plus jamais fait souffrir. De plus, cette prière a permis à l’harmonie de régner entre cette personne et moi.
Le fait de comprendre que c’est ma pensée qui doit changer — qui doit se spiritualiser — pour que la guérison se produise m’a aidée dans beaucoup d’autres cas. J’apprécie profondément la persistance dont Mary Baker Eddy a fait preuve pour établir l’Église du Christ, Scientiste, qui donne à tous l’accès aux vérités de l’être, aux vérités qui guérissent.
San Diego (Californie), U.S.A.
