Avant de trouver la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), je me sentais seule et désespérée. D’après les diagnostics psychiatriques, j’étais schizophrène et maniaco–dépressive, avec des tendances psychotiques. Depuis six ans, je vivais uniquement des allocations de la sécurité sociale. Je ne pouvais pas dormir et la peur me tenait souvent assise toute la nuit. Lorsque venait le matin, j’appréhendais le coucher de soleil.
J’avais recherché un soulagement dans de multiples thérapies, notamment la psychiatrie, le traitement par des méthodes dites naturelles et la médication. Je n’avais obtenu aucun résultat. Finalement, je me rendis compte que j’avais épuisé toutes mes options, sauf une, Dieu. J’avais souvent supplié Dieu de m’aider, mais je me suis aperçue que je n’avais jamais réellement cru qu’Il pouvait le faire.
Un jour, me sentant au plus bas et ne pouvant supporter plus longtemps mes souffrances, je dis à haute voix: « Mon Dieu, je Te donne trois jours. » J’avais décidé que si, à la fin de ces trois jours, je n’avais pas trouvé un peu de paix, je mettrais fin à ma vie. Ce même jour, je pris l’annuaire du téléphone et remarquai la liste des églises. Je décidai de parler à quelqu’un de mes problèmes. Je me souvins alors qu’une camarade d’école avait jadis fait un exposé sur la Science Chrétienne en indiquant que cette religion enseigne que Dieu guérit. Mes souvenirs s’arrêtaient là, mais j’appelai une Salle de Lecture de la Science Chrétienne située près de chez moi.
Au téléphone, je parlai avec la bibliothécaire de la Salle de Lecture et lui fis part de mes craintes d’un christianisme qui prêcherait la repentance pour échapper aux tourments de l’enfer. La bibliothécaire m’assura que Dieu n’était pas du tout comme cela. Elle me dit aussi que j’étais Son enfant bien–aimée et qu’Il pouvait me guérir. Elle me lut la Prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle, indiquée dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (voir p. 16) et elle m’engagea à venir à la Salle de Lecture.
Je la remerciai et raccrochai rapidement. Puis je ris toute seule, en me disant que je ne me laisserais pas aussi facilement attraper par un groupe religieux. Aussitôt, pourtant, un doux message me parvint: je devais faire un choix. J’avais là l’occasion de choisir de vivre. Je fondis en larmes. Au bout d’un moment, je cessai de pleurer et, me regardant dans un miroir, je pensai: « Eh bien, tu pourrais au moins te laver la figure ! Tu es affreuse ! » L’instant d’après, je m’étais changée et je quittais la maison. Me sentant soulevée, je me rendis directement à la Salle de Lecture.
Mes premiers mots pour la bibliothécaire furent: «J’ai eu le sentiment d’avoir été amenée ici ! » Elle me répondit sans surprise: « Vous avez été guidée. » Je lus un ou deux paragraphes de Science et Santé, dont cette phrase (p. vii): » L’heure des penseurs a sonné. » Aussitôt, je courus dire à la bibliothécaire: « Vous n’allex pas me croire, mais c’est exactement ce que je cherche depuis toujours ! »
Je me sentais attirée par cet enseignement. Ma soif de Science Chrétienne était née. J’achetai un exemplaire de Science et Santé ainsi que quelques brochures sur la Science Chrétienne et rentrai chez moi pour absorber tout ce que je pourrais comprendre de ces puissantes vérités spirituelles. Je m’attachai à ce passage des Écritures: « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (II Tim. 1:7).
Un verset des Proverbes (3:24) nous donne cette assurance: « Si tu te couches, tu seras sans crainte; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. » Lorsque je me couchai ce soir–là, je posai la tête sur l’oreiller et me mis, comme d’habitude, à essayer de détendre les muscles de mon visage et de mon cou. Je me rendis soudain compte que, non seulement mon visage était complètement décontracté, mais qu’en plus, je souriais ! A partir de ce moment–là, j’ai dormi paisiblement. Au bout de trois jours, je constatais n’avoir éprouvé aucun des symptômes du désordre mental et, un mois plus tard, j’avais peine à croire que ces troubles aient jamais pu se produire.
Je trouvai un nouvel emploi qui comportait une formation dans les arts graphiques et où je pus exercer mes dons pour le dessin. Dès que j’eus trouvé cet emploi, la sécurité sociale exigea de nouveaux examens, puisque je prétendais maintenant être en bonne santé. Je fus envoyée auprès du psychiatre qui avait établi le diagnostic initial. Il déclara que mon état ne me donnait plus droit aux allocations. Cette confirmation de ma guérison me combla de joie.
Depuis onze ans que cette guérison a eu lieu, il ne s’est Produit aucun retour des symptômes. J’ai obtenu beaucoup d’autres guérisons par la Science Chrétienne; j’ai eu la joie de suivre le cours de Science Chrétienne et d’appartenir à une église.
Je suis infiniment reconnaissante à Dieu, l’Amour divin, qui répond toujours à notre besoin, lorsque le cœur s’élance en prière vers Lui. Par–dessus tout, je suis reconnaissante d’être libérée et de connaître la vérité qui m’a affranchie, la Science Chrétienne.
