Les brebis entendent, sur la roche,
le bruit cadencé du bâton du berger
et sont en paix,
sachant que, dans le noir, le secours est tout proche.
Les loups entendent aussi
et se tiennent à l'écart.
Dans le calme seulement on entend le bâton,
lorsqu'on se tient près du Berger.
Dans cette ambiance dépourvue d'inquiétude,
nulle cible mouvante pour des yeux aux aguets.
Pèlerin las du voyage, fatigué des batailles,
brebis aux sabots ébréchés sur les rochers,
aux espoirs contrariés,
rejoins le troupeau !
Écoute Son bâton le cœur tranquillisé,
les lèvres muettes en un silence béni.
Connais la joie profonde, recueillie et durable,
la douce chaleur de savoir que tu n'es pas seul !
Alors, dans le silence, tu restes en sûreté,
jusqu'à ce que l'aurore te salue confiant, rafraîchi, recréé,
et que tu sentes un monde miséricorde
dans l'étreinte du Berger,
bouleversé de découvrir un tel amour
et conscient d'avoir enfin trouvé le bercail.
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