Église. La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède.
L'Église est cette institution qui donne la preuve de son utilité et qui, ainsi qu'on le constate, ennoblit la race, réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l'amenant jusqu'à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l'erreur, et guérissant les malades.
Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 583)
Les praticiens dans nos églises
Une église filiale d'Angleterre écrit à L'Église Mère: « Un jour, notre église filiale s'est trouvée dans la situation de ne plus [avoir] de membre inscrit comme practicien dans The Christian Science Journal, ce qui ne s'était jamais produit en soixante ans. »
L'église, dit le rapport, n'a pas accepté la situation; elle a relevé le défi en démontrant les faits spirituels sous-jacents à l'Article XXIII, Section 7, du Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy. Ce statut pose comme l'une des conditions requises pour organiser une église filiale qu' « il y aura parmi ces membres au moins un praticien actif dont le nom est publié dans la liste des praticiens du Christian Science Journal ».
Cette église était convaincue que la condition du Manuel était « une exigence divine ». Elle entreprit donc de prouver, confie le rapport, que l'idée spirituelle d'Église est « constante, invariable... à jamais complète... » Lorsqu'elle est basée sur ce fondement spirituel, ou Église réelle, poursuit le rapport, « la continuité de... la pratique de la guérison et de l'activité [d'église] ne peut être perdue... » (Le conseil exécutif de cette filiale, avant cette crise, avait écrit une lettre à chaque membre, les invitant tous « à poursuivre de façon continue [le] travail de guérison et à apporter leur inspiration et leur soutien aux services du dimanche et aux réunions de témoignage du mercredi soir ».)
Les membres se réunirent au complet pour examiner la situation. Puis le conseil exécutif écrivit à chacun d'eux, en leur demandant leurs recommandations spécifiques. A la suite de l'une des réponses, un petit comité fut formé afin d'effectuer un travail de prière pour remédier à la situation. Le comité se réunit régulièrement, ses membres « étudiaient constamment » la définition de l'Église que donne Mary Baker Eddy dans Science et Santé (voir citation en début d'article).
Plusieurs réunions supplémentaires spéciales de tous les membres furent organisées en vue de partager des aperçus métaphysiques obtenus dans l'étude et la prière individuelles. Le rapport indique: « L'importance d'un concept spiritualisé du travail d'église... pour nourrir notre église filiale et le mouvement de la Science Chrétienne fut affirmée dans la prière. » Entre autres efforts de l'église, chaque membre fut invité à prier pour spiritualiser son propre concept de chaque activité d'église. Il était apparu que la guérison de chaque membre donne de l'élan à la pratique de la Science Chrétienne pour tous. Ces efforts se poursuivirent pendant plus d'un an.
Cette approche par la prière contribua effectivement à corriger la situation dans la filiale, montrant de nouveau que l'institution d'église s'élève à mesure que la prière individuelle rend les activités de chaque filiale de plus en plus conformes à la seule Église véritable, l'idée spirituelle de Dieu. Un des membres de l'église devint praticien inscrit dans le Journal. Le rapport dit: « Nous avons la joie d'ajouter que la [nouvelle] praticienne a fait remarquer qu'elle ressent véritablement le soutien du travail d'église dans la pratique de la guérison. »
Ce n'est pas dans les habitudes de L'Église Mère de modifier le statut d'une église filiale si la filiale se trouve temporairement dépourvue de praticien ayant une annonce dans le Journal. Mais L'Église Mère encourage toutefois toutes les églises filiales se trouvant dans cette situation à travailler vigoureusement pour surmonter la croyance à l'inertie spirituelle.
Parfois, la victoire est remportée par l'œuvre collective des membres, parfois par le travail individuel d'un seul membre. D'un point de vue organisationnel, il n'existe pas un moyen unique de régler le problème. Cependant, la prière et le désir de bénir son voisinage et le monde constituent des éléments essentiels pour aboutir à une solution.
La condition requise dans le Manuel qu'il y ait « parmi ces membres au moins un praticien actif dont le nom est publié dans la liste des praticiens du Christian Science Journal » indique un fait établi et invariable concernant L'Église Mère et ses filiales: cette Église a été fondée par notre Leader, Mary Baker Eddy, pour être une Église qui guérit, aidant graduellement à soulager l'humanité des fardeaux du péché, de la maladie et de la mort et à éliminer ceux-ci. Voir, par exemple, en référence à l'Art. XXIII, Sect. 7, les passages suivants dans le Manuel: « Articles de Foi de L'Église Mère », p. 15; « Aperçu historique », p. 17; Art. XXX, Sect. 7. Voir aussi Science et Santé 35:22–28 et 136:1–2. Ainsi, chaque filiale (c'est-à-dire tous les membres) devrait démontrer à un certain degré le pouvoir de la Vérité qui élève la pensée.
Que chaque filiale de l'Église du Christ, Scientiste, prenne part à la guérison dans le monde entier, cette exigence, d'inspiration divine, est en harmonie avec les enseignements de Christ Jésus, dont le ministère comprend toute l'humanité, sans restrictions d'époque, de race, de nationalité ni de géographie. Dans la mesure où chaque filiale guérira véritablement, tout le mouvement de la Science Chrétienne sera béni de plus en plus par le fait spirituel actuel de l'omnipotence de Dieu et de la perfection de l'homme.
Les autres exemples suivants, en provenance du Champ, montrent également ce qu'une obéissance vigilante et active peut accomplir dans ce domaine.
Un membre de L'Église Mère écrit:
Dans la région où je venais de m'installer, l'église filiale locale n'avait pas de praticien de la Science Chrétienne inscrit dans le Journal. Des conversations avec d'autres membres de l'église révélèrent que cette église n'avait pas eu de practicien inscrit depuis des années. On me donna des raisons humaines, comme celles-ci: « Personne ne veut le faire »; « personne ne fait de la pratique à plein temps »; « nous avons plusieurs bons praticiens, alors nous n'avons pas besoin d'en avoir un qui le soit à plein temps, avec son nom dans le Journal ». Cela indiquait peut-être que les membres se tournaient les uns vers les autres pour trouver la solution, au lieu de se tourner vers Dieu.
J'étais sûre que le Statut pertinent du Manuel (Art. XXIII, Sect. 7), qui exige que l'on ait un praticien inscrit dans le Journal avant de pouvoir établir une église filiale, avait besoin d'être à nouveau démontré. Mais j'étais tentée de croire qu'il faudrait pour cela attendre que les membres avec qui j'avais parlé soient plus réceptifs à l'idée. J'examinai la définition de l'Église donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Je fus frappée par le fait qu'elle est exprimée au présent. Elle indique ce que l'Église est. Cela me rappela une autre remarque de Science et Santé: « Il faut mettre en lumière le grand fait spirituel que l'homme est, non pas sera, parfait et immortel. » Science et Santé, p. 428. Je ne prie pas en fonction de la croyance qu'il y aurait deux sortes d'hommes, l'un étant le reflet de Dieu, et l'autre un mortel que je dois améliorer ou dont je dois d'une manière ou d'une autre me débarrasser. Je prie sur le fondement absolu que l'homme est parfait maintenant. Je vis que, pareillement, la seule Église véritable est l'Église de Dieu, spirituelle et complète maintenant, et que je n'avais pas besoin de faire quoi que ce soit aux membres de cette institution, l'église filiale, avant de pouvoir accepter ce fait. De même, je ne pouvais démontrer la juste vision de l'homme si je continuais à penser que les membres de l'église étaient des mortels, peu enclins à obéir aux Statuts du Manuel.
Au sujet de ces Règles et Statuts du Manuel, notre Leader déclare: « Ils furent établis sous l'impulsion d'un pouvoir non personnel... » Et par la suite, elle parle de « leur base simple et scientifique ainsi que [de] leur caractère détaillé si nécessaires pour démontrer la véritable Science Chrétienne, et qui, ajoute-t-elle, feront pour la race humaine ce que pourraient ne pas accomplir des doctrines absolues destinées aux générations futures » Man., p. 3.. Je vis que revendiquer le fait spirituel de l'Église, sans adhérer aux Statuts du Manuel, équivaudrait à prétendre qu'il y a un seul type d'homme, sans réussir à démontrer la moindre compréhension de ce fait par son sens moral, son obéissance aux Dix Commandements et aux Béatitudes. Je comparai les Statuts à ces normes bibliques. Ils s'appliquent tous à la conduite et aux affaires humaines, et pourtant ils furent tous divinement inspirés. Parce que les Statuts furent établis pour accomplir ce que des doctrines absolues seules ne pourraient peut-être pas accomplir, et parce qu'ils étaient divinement motivés, il m'apparut qu'ils devaient inclure la possibilité et l'occasion d'être appliqués.
Lors de l'assemblée suivante, la motion d'entreprendre un travail de prière pour que nous puissions remplir la condition requise par ce Statut fut adoptée à l'unanimité. Je fus impressionnée par le fait qu'après cela, la situation ne suscitait qu'une confiance pleine d'expectative. Il devint clair que la réponse à la question: « Qui devrait le faire ? » était l'affaire de Dieu. Quelques mois plus tard, une praticienne inscrite qui avait un parent dans notre ville vint s'y établir.
Lorsque je lui confiai le travail que nous avions fait, elle dit qu'elle avait ressenti quelque chose en elle à peu près à l'époque où notre église avait commencé à prier. Elle reconnut l'éfficacité de notre travail qui avait guéri la situation. Nous pensions que le témoignage se terminerait là. Cependant, plus d'un an après, cette praticienne dut se rendre à son ancienne résidence pour s'occuper d'affaires personnelles, prévoyant d'y passer au plus quelques mois. Mais quelques mois plus tard, elle envoyait sa lettre de démission de notre église, expliquant qu'elle ne pouvait pas encore revenir chez nous, mais qu'elle continuait à espérer et à prier pour pouvoir revenir. Naturellement, cela signifiait que son nom ne figurerait plus dans le Journal à l'adresse de notre ville. Elle ne savait pas à l'époque que j'avais déjà été avisée que mon propre nom allait paraître dans le prochain numéro du Journal.
Les membres d'une église du Middle West des États-Unis rapportent que lorsque leur unique praticien quitta la région, « nous savions tous qu'il y avait du travail à faire pour que notre statut d'église filiale soit maintenu en conformité avec le Manuel [Art. XXIII, Sect. 7]... » L'église établit un « comité des objectifs » dans le but de prier concernant le besoin d'un praticien inscrit dans le Journal, et à peine plus d'un an après, l'église avait deux praticiens.
Le comité des objectifs avait déterminé un plan d'étude pour tous les membres, avec un sujet différent chaque trimestre, et une réunion générale avait lieu à la suite de chaque période d'étude. Le premier sujet était « le traitement par la Science Chrétienne ». Pendant trois mois, les membres examinèrent le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » dans Science et Santé et travaillèrent pour mieux comprendre les bases du traitement. Puis, lors de la réunion générale, des membres firent part de ce qu'ils avaient appris sur la manière de donner un traitement, ainsi que de leurs résultats de guérison dans leur propre vie. Le sujet du trimestre suivant était: « Conditions requises pour la pratique à plein temps ». Les conditions furent portées à l'attention générale lors de la réunion des membres, et « de nombreuses personnes se rendirent compte qu'elles remplissaient déjà plusieurs de ces conditions ».
Le trimestre suivant, les membres étudièrent les obligations quotidiennes des Scientistes Chrétiens telles qu'elles sont données dans le Manuel, et il y eut une autre réunion fructueuse. Pour les trois derniers mois, les paroles de Mary Baker Eddy, « absorbez-en l'esprit » Voir Science et Santé 495:31–32., furent à la clé de l'étude, et les membres travaillèrent plus que jamais à ce moment-là pour exprimer davantage l'esprit-Christ.
A peine plus de trois mois plus tard, l'église avait deux praticiens inscrits. L'église n'avait pas déterminé d'avance si la solution viendrait d'un praticien s'installant dans la région ou d'un membre qui se lancerait dans ce travail. Les deux cas se produisirent !
[Extraits de la section « The Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]
