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Profitons de chaque occasion de prouver le pouvoir de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1987


Avez-vous jamais trouvé que certaines choses étaient trop insignifiantes pour mériter votre attention ? Par exemple, bien qu'un rhume soit désagréable, il est possible, malgré tout, de vaquer à ses affaires quotidiennes. Il s'ensuit qu'on n'y prête pas attention.

Certaines personnes ne tiennent pas compte de leurs petites douleurs ou de leurs petits ennuis. Si ceux-ci disparaissent, tant mieux. S'ils réapparaissent périodiquement, alors elles décident d'y faire quelque chose.

Pour les Scientistes Chrétiens, même les petits ennuis peuvent nous rappeler la nécessité d'affirmer l'amour complet de Dieu pour Ses enfants et la nature véritable de l'homme en tant qu'enfant de Dieu. Accepter la moindre suggestion qu'il puisse y avoir un seul instant pendant lequel l'homme n'exprime pas Dieu, c'est croire que Dieu n'est pas bon tout le temps et que l'homme n'est pas toujours Son enfant.

Christ Jésus profitait de tous ses instants pour démontrer que Dieu est à jamais exprimé. Un jour, en un lieu désert, ses disciples suggérèrent de renvoyer les gens, car il était tard et il leur fallait s'acheter de quoi manger. Cela devait sembler logique, d'autant plus que les seuls vivres disponibles se composaient de cinq pains et de deux poissons. La situation ne semblait pas appeler une intervention extraordinaire: il s'agissait de dire aux gens d'aller se restaurer, l'heure du repas étant venue. Mais Jésus saisit l'occasion de prouver le pouvoir omniprésent de Dieu. Et cinq mille hommes, plus femmes et enfants, furent nourris. Voir Matth. 14:15–21.

La Bible contient de nombreux récits de cas insignifiants et ordinaires qui se transformèrent en occasions de démontrer une compréhension de Dieu. Pour ceux qui n'étaient pas habitués aux choses de l'esprit, ces occasions parurent peut-être futiles et de moindre importance. Par exemple, ceux qui entouraient Jésus essayèrent de chasser les enfants qui s'approchaient de lui et de faire taire l'aveugle qui mendiait au bord du chemin. Voir Marc 10:13–16, 46–53. Jésus repoussa les tentatives de ceux qui voulaient l'éloigner de ces incidents. Il accueillit les enfants et guérit le mendiant.

Un prophète de renom, Élisée, vint en aide à un homme qui avait laissé tomber dans l'eau le fer de sa hache. Mais il ne se mit pas à la recherche de l'outil en tâtonnant dans l'eau et la boue. Il préféra saisir l’occasion de prouver que le pouvoir de Dieu était présent, et le fer apparut à la surface. Voir II Rois 6:1–7.

Afin de développer notre compréhension de Dieu, le Principe divin, nous pouvons, consciemment et consciencieusement, mettre à profit chaque instant, chaque petit incident. Par exemple, Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), dit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Réfutez mentalement toute plainte venant du corps et élevez-vous à la vraie conscience de la Vie en tant qu'Amour — en tant que tout ce qui est pur et porte les fruits de l’Esprit. » Science et Santé, p. 391. S’il faut réfuter « toute plainte », il est clair que nous ne pouvons pas tout simplement attendre que de grands problèmes se présentent. Les petits glands de la vigilance deviendront les immenses chênes de démonstration joyeuse de la domination spirituelle.

Un jour où je m’étais cogné l’orteil, je me rendis compte combien il est important de prier sans délai et de mettre à profit ce que l’on sait. J’avais mal. Mais, aussi têtu que maladroit, je passai tout simplement outre à la douleur et je continuai de marcher. Je ne fis aucun effort pour prier ni pour démontrer ma compréhension du pouvoir de Dieu, l’Amour, qui guérit la douleur.

Le vendredi soir, en me couchant, l’orteil était douloureux. Le lendemain matin, le pied était enflé. J’avais du mal à traverser ma chambre. De plus, j’étais irrité de tant souffrir d’un simple orteil meurtri. Je me disais que ce genre d’accident n’était tout bonnement pas assez important pour être pris au sérieux.

Mais la douleur ne voulait pas se laisser oublier. Pour finir, je me tournai vers Dieu en prière. Après avoir annulé la suggestion selon laquelle les sens matériels pouvaient annoncer quoi que ce soit de vrai, je fus amené, en l’occurence, à étudier de nombreuses références aux termes pas, marcher, mouvement et rétrograder que fait Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Je vis clairement que puisque l’homme est l’enfant de Dieu, chaque pas que nous faisons peut refléter Son être.

J’étudiai les sept synonymes de Dieu qui figurent à la page 465 de Science et Santé en les appliquant spécifiquement à mon cas. Par exemple, Dieu, le Principe, source de tout, ne pouvait être la cause d’une douloureuse enflure. Dieu, l’Amour, ne pourrait jamais connaître ni permettre un accident. Le reflet de l’Entendement ne saurait agir stupidement parce que Dieu, l’Entendement, n’est ni stupide ni incontrôlé. Dieu gouverne sagement toutes choses.

Je pris conscience du fait que toute douleur, minime ou importante, ne peut être ignorée, mais doit être rejetée avec l’humble reconnaissance que la loi de Dieu est toujours présente et en vigueur. En comprenant l’impuissance et la non-existence d’une douleur, même minime, nous reconnaissons la puissance et l’existence totale de Dieu, l’Amour.

Le lundi, toute douleur avait disparu, mais ce fut un an plus tard que je découvris l’étendue de cette guérison. Pendant l’année écoulée, je n’avais plus ressenti de douleur, mais j’avais remarqué une croûte intermittente sur l’orteil, à peine visible. J’avais continué à prier. Un soir, la croûte se détacha et je vis un tout petit trou avec quelque chose de dur au centre. Au moyen d’une pince à épiler, j’en retirai, proprement et sans faire saigner l’orteil, un morceau d’aiguille de plus d’un centimètre.

L’erreur n’est ni petite ni grande. Elle est toujours le néant. Mais nous devons vraiment la voir pour ce qu’elle est au lieu de succomber à la croyance que la vraie voie de la guérison consiste à s’endurcir au mal ou à espérer que si on lui refuse son attention, l’erreur va disparaître.

Nous n’avons certes pas l’intention de faire de tout mal une grande affaire, mais il ne nous faut pas non plus manquer une occasion de devenir plus conscients du pouvoir de l’Amour. Nous reflétons l’amour omnipotent de Dieu. Quelle joie de prouver cela, même s’il s’agit de quelque chose de minime !


Mon fils, n’oublie pas mes enseignements,
et que ton cœur garde mes préceptes...
Alors tu marcheras avec assurance dans ton chemin,
et ton pied ne heurtera pas.

Proverbes 3:1, 23

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