Lorsque j’attendis notre troisième enfant, je demandai à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour le bébé et pour moi durant la grossesse. Ce que j’appris concernant la création spirituelle de Dieu pendant cette période fit de celle-ci une occasion exceptionnelle de croissance spirituelle.
C’est alors qu’un soir, notre petit garçon de cinq ans se mit à perdre l’équilibre, tombant à plusieurs reprises pendant qu’il jouait. Cet enfant ne se plaignait jamais, aussi me fallut-il le voir se traîner sur les bras sans pouvoir se servir de ses jambes, pour comprendre qu’il se passait quelque chose ! Très inquiète, je le mis au lit. Tout en sachant que la Science Chrétienne le guérirait, je redoutais de me trouver devant un problème grave, car le bébé que j’attendais avait déjà du retard.
Notre fils se réveilla bientôt. Il souffrait et avait les jambes repliées. Nous restâmes debout la plus grande partie de la nuit. Je lus à haute voix dans la Bible tous les récits concernant des guérisons de paralytiques, et dans les œuvres de Mary Baker Eddy, tous les passages où il est question de paralysie, de muscles, de mouvement, et bien d’autres. J’étais tellement reconnaissante d’avoir mes livres et leurs concordances ! Ils maintenaient ma pensée dans la ligne de la Vérité lorsque j’étais tentée de croire à une fausse image mortelle. Peu à peu, je vis que tout, y compris ce qui, pour les humains, s’appelle muscles, est gouverné par Dieu, le bien immuable. Ma crainte se calma et l’enfant s’endormit.
Le lendemain matin, notre fils était tout à fait bien et courait par toute la maison normalement. J’avais alors mis la praticienne avec laquelle je travaillais au courant de la situation. Elle accepta de soutenir la guérison et le problème ne se représenta jamais.
Les passages que la praticienne m’avait demandé d’étudier en vue de la naissance m’aidèrent à comprendre que je pouvais voir toutes choses, y compris le bébé, agissant de concert avec Dieu. De même que je ne ferais jamais de mal au bébé, de même celui-ci ne me ferait jamais de mal durant la naissance puisqu’il agissait de concert avec l’Amour. La naissance eut lieu à la maison, harmonieusement. Elle se produisit une heure à peine après l’arrivée de la doctoresse, qui avait pourtant insisté pour que je l’appelle plus tôt que je ne le jugeais nécessaire.
Quatre ans plus tard, j’eus à nouveau l’occasion merveilleuse d’accroître ma connaissance de Dieu en travaillant avec une praticienne pendant une nouvelle grossesse. Durant cette période, j’appris que « l’Esprit, Dieu, rassemble les pensées non encore formées dans les canaux qui leur conviennent et déroule ces pensées, de même qu’Il ouvre les pétales d’une sainte intention afin que cette intention puisse se manifester » (Science et Santé, p. 506). Il me fut évident que rien ne peut s’opposer au déroulement puissant d’une idée. La naissance de nos jumeaux eut lieu, sans douleur, à la maison.
Quand notre fille eut six ou sept ans, elle souffrit à plusieurs reprises de douleurs au côté. A chaque fois, nous demandions à une praticienne de nous aider par la prière et la douleur disparaissait rapidement.
La dernière fois, la douleur fut très forte. Je téléphonai à une praticienne, mis l’enfant au lit et me mis à lui parler de Dieu. Il fut question, entre autres, de ce qu’en réalité elle n’était pas matérielle. La vraie substance de son être était spirituelle. Je lui affirmai que la joie, la gentillesse et la bonté qu’elle exprimait représentaient bien mieux ce qu’elle était réellement qu’un corps physique ne pourrait jamais le faire. Elle me regarda, les yeux brillants, arrondis par la surprise, et s’écria: « Maman, je ne savais pas que j’étais tout ça ! » Ces simples vérités l’avaient touchée, et bientôt elle fut libérée. La guérison fut permanente.
Je suis infiniment reconnaissante à la Science Chrétienne. J’en avais certainement grand besoin, car elle a apporté la guérison et le réconfort dans ma vie humaine. Tout est merveilleux: le dévouement des praticiens de la Science Chrétienne, les prières pleines d’amour et de soutien des membres de l’église pour l’assistance, les activités curatives de L’Église Mère et toutes les nombreuses guérisons physiques qu’a reçues ma famille. Mais par-dessus tout, je suis reconnaissante de pouvoir, grâce à tout cela, apprendre à connaître Dieu et à comprendre que ma véritable identité spirituelle est l’enfant bien-aimée de Dieu.
Sparks (Maryland), U.S.A.
