Les mots ne pourront jamais exprimer totalement ma profonde gratitude et mon amour pour la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). Quand un jour, à l’aéroport, je pris un numéro du Christian Science Sentinel dans une boîte de distribution, je n’avais jamais entendu parler de la Science Chrétienne et j’étais dans un état désespéré. J’avais décidé de me suicider. Mon corps était déformé et je ne pouvais pas me redresser; ma jambe droite était plus courte que l’autre. J’avais été malade pendant la plus grande partie de mon enfance et selon le diagnostic des médecins, j’étais atteinte d’une scoliose.
Un article dans ce numéro du Sentinel comportait ce verset de la Bible (Gen. 1:27): « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » Comme c’était merveilleux de penser que Dieu avait créé l’homme à Son image et qu’Il était Amour ! Lisant les témoignages de guérison à la fin du Sentinel, je trouvai formidable d’apprendre que Dieu chérit chacun de Ses enfants: les guérisons relatées en étaient la preuve.
Je me rendis à une Salle de Lecture de la Science Chrétienne pour acheter un exemplaire du livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Je bombardai la bibliothécaire de questions et elle m’indiqua très gentiment la liste des praticiens qui se trouve dans les dernières pages du Christian Science Journal. Je pris contact avec une praticienne de la Science Chrétienne et je pus aller la voir. Elle se montra très compréhensive et accepta de prier pour moi.
Alors que j’étudiais Science et Santé chez moi, je lus la réponse que fait Mary Baker Eddy à la question « Qu’est-ce que l’homme ? »; elle commence ainsi (p. 475): « L’homme n’est pas matière; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. Les Écritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. La matière n’est pas cette ressemblance... L’homme est spirituel et parfait... » Quelle belle révélation cela fut pour moi, quelle illumination ! Je sentis que j’avais recherché cette vérité toute ma vie. Et j’étais si reconnaissante pour la beauté, la joie et l’amour que je trouvais dans la Science Chrétienne !
Je ne sais pas exactement quand je fus capable de me tenir droite, librement, sans douleur. Mais à un certain moment, la jambe qui était plus courte s’allongea et je pus marcher normalement sans boiter. Je pus me débarrasser de la chaussure spéciale à talon surélevé, car mes deux jambes étaient de la même longueur. J’étais guérie !
En ce qui concerne mon désir de me supprimer, j’avais lu ce que Mary Baker Eddy écrit au sujet du suicide dans ses écrits et j’y avais réfléchi. Une phrase du livre me frappa particulièrement (Science et Santé, p. 203): « La mort n’est pas le marchepied de la Vie, de l’immortalité et de la félicité. » Alors que je m’accrochais à cette belle promesse: « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits » (ibid., p. vii), le désir de me suicider s’évanouit tout simplement. La vie était plus belle pour moi que jamais auparavant. Et pourquoi aurais-je voulu abandonner cette nouvelle aventure merveilleuse ? Je suis vraiment reconnaissante pour la patience et l’amour exprimés par la praticienne pendant cette période.
Comme je continuais à étudier Science et Santé, je lisais les définitions du Glossaire fréquemment. La définition des yeux commence ainsi (p. 586): « Discernement spirituel — non matériel, mais mental. » En étudiant cette définition, je me rendis compte que la faculté de la vue est spirituelle, dérivée de Dieu, le Tout-en-tout.
Grâce à ce nouveau concept de la vue, je fus guérie et capable d’abandonner les lunettes que je portais depuis dix-neuf ans. Avant cette guérison, il me fallait des lunettes pour conduire et pour lire, de façon à éviter des maux de tête très douloureux. Onze ans se sont écoulés depuis cette guérison. Pendant ce temps, j’ai dû renouveler mon permis de conduire, et chaque fois, j’ai facilement passé l’examen de la vue.
A un moment, il sembla que je ne pouvais absolument pas faire face à une obligation financière. J’appelai un praticien pour qu’il prie avec moi. Il me rappela gentiment que notre Père prend soin de tous nos besoins. J’en eus la preuve, car il fut répondu à chacun des miens. Non seulement je reçus une aide financière, mais une voie s’ouvrit pour que d’autres remplissent leurs obligations concernant un contrat. De plus, il y eut assez de temps pour tout accomplir. Je suis si reconnaissante pour le dévouement et l’engagement du praticien dont la prière aida à dissiper le brouillard afin que m’apparaisse la preuve de l’existence de Dieu, le Principe divin, gouvernant et enveloppant tout.
Pour ces guérisons et pour bien d’autres encore, je suis profondément reconnaissante. Plus que tout, je chéris la compréhension que j’ai acquise grâce à ces guérisons: compréhension du fait que Dieu est l’Amour et que l’homme est l’idée spirituelle de Dieu. Comme il est beau, comme il est agréable de découvrir « un nouveau ciel et une nouvelle terre ».
New Braunfels (Texas), U.S.A.
