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Mon mari et moi sommes de la cinquième génération de Scientistes...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1987


Mon mari et moi sommes de la cinquième génération de Scientistes Chrétiens dans notre famille. Cela signifie que depuis près de cent ans, des membres de notre famille s’en sont remis entièrement à Dieu pour leur santé. Cette confiance a porté ses fruits: des vies prospères et heureuses l’ont prouvé, ainsi que des guérisons si nombreuses qu’il n’est pas possible de les relater dans un seul témoignage.

J’ai étudié dès mon enfance pour devenir danseuse. Plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, j’ai fait partie, pendant trois ans et demi environ, d’une troupe du Théâtre aux Armées. La plus grande part de cette période fut passée à l’étranger, dans divers théâtres d’opérations. Souvent, j'étais loin de nos églises filiales, de nos Salles de Lecture ou d’autres Scientistes Chrétiens. C’est pendant ces années-là que j’ai appris à faire mon propre travail de prière et à prendre radicalement position pour la vérité spirituelle.

J’ai connu de magnifiques exemples de protection et de joyeuses guérisons. Mais ce qui a le plus compté pour moi, c’est que j’ai rencontré alors un homme, Scientiste Chrétien depuis toujours, qui est maintenant mon mari depuis près de quarante ans. Nous avons suivi le cours de Science Chrétienne lorsque nous sommes rentrés aux États-Unis, nous nous sommes mariés, nous avons ouvert ensemble une école de danse et élevé trois beaux enfants. Lorsque ces enfants eurent grandi et qu’ils eurent quitté la maison pour poursuivre leurs propres carrières, nous avons continué à diriger notre école. Je dansais et je donnais cinq à six cours par jour. Je jouissais du respect de personnes qui trouvaient remarquable que je fasse ce que je faisais « à mon âge ».

Cependant, un samedi matin, je tombai subitement malade. Grâce à mes propres prières, je fus à même d’accomplir encore deux journées complètes de travail. Puis, le lundi matin, apparurent d’autres symptômes qui m’amenèrent à demander de l’aide à une praticienne de la Science Chrétienne. Les symptômes étaient divers et graves. Je tenais à peine debout. Il m’était impossible de retenir nourriture ou boisson. A un certain moment, je perdis le contrôle des fonctions naturelles. Bien que la maladie n’ait jamais été diagnostiquée, les symptômes étaient les mêmes que ceux qu’avait eus un membre de la famille, dont l’état avait été diagnostiqué et traité médicalement. Ce parent avait succombé des suites de la maladie.

J’eus le sentiment que la mort me guettait. A ce stade, je me suis souvenue de la déclaration de Christ Jésus dans Matthieu 16:25: « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » J’étais plus déterminée que jamais à ne compter que sur la Science Chrétienne pour me guérir.

Comme il ne m’était plus possible de me tenir debout en face de mes élèves, et encore moins de danser, je dirigeai les cours de la voix, assise. En quelque trente-sept ans, je n’avais jamais eu à m’asseoir pour enseigner. Ceci provoqua bien des inquiétudes et certaines personnes insistèrent, disant que je devrais faire établir un diagnostic. J’étais sans crainte, mais je désirais beaucoup pouvoir revoir nos enfants et connaître un changement paisible par rapport à l’atmosphère dans laquelle je travaillais et vivais.

Mon mari me soutenait et m’aidait avec beaucoup d’amour. Une semaine après le début de la maladie, il m’a aidée à prendre l’avion, et ensemble nous sommes allés passer quelque temps auprès de deux de nos enfants en Californie. Je m’étais munie d'un petit magnétophone portable avec écouteur. Ceci me permit d’écouter des cassettes enregistrées de Science et Santé de Mary Baker Eddy (produites par La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts) pendant le vol qui durait quatre heures. (J’ai également écouté ces enregistrements les nuits suivantes chez ma fille, lorsque je ne pouvais dormir.)

A notre arrivée à Los Angeles, notre fils et notre fille nous attendaient. Ils ignoraient ce qui m’était arrivé et le regard de tendresse et de compassion que m’adressa ma fille me toucha profondément. Mon fils fut tout de suite à la hauteur de la situation. Avec une vigueur toute juvénile, et inspiration spirituelle, il encouragea toute la famille à reconnaître que c’était une merveilleuse occasion de prouver le pouvoir divin de guérison. Il me rappela que dans mon être réel, j’étais le reflet de Dieu et que le moment était venu d’en faire la démonstration. Mon fils était en pleine période d’examens à l’université la semaine suivante et nous ne l’avons guère vu; mais sa force et son sentiment joyeux qu’il y avait là une victoire à remporter nous restèrent et nous furent d’un grand secours et soutien.

Nous avons demandé l’aide d’un praticien de la ville, qui a prié pour moi et qui est venu chaque jour à la maison. (A mon arrivée à Los Angeles, j’avais congédié en la remerciant la première praticienne.) Je vivais avec cet énoncé de Science et Santé (p. 113): « Il n'y a pas de douleur dans la Vérité, et pas de vérité dans la douleur... » Je travaillais avec zèle nuit et jour, cherchant des citations dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy, lisant les périodiques de la Science Chrétienne et priant. Je fus touchée et réconfortée d'entendre mes enfants me chanter des cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, comme nous l’avions fait nous-mêmes si souvent, mon mari et moi, pour eux, lors des problèmes de leur enfance.

Le quatrième jour de notre arrivée en Californie, le praticien me suggéra de prendre un « sabbat » (voir Ex. 20:8–11). Il nous dit que nous avions fait le travail, avec toute l’application et la profondeur voulues. Il m’encouragea tout simplement à aimer le mouvement de la Science Chrétienne et à être reconnaissante pour toutes les églises et tous les travailleurs ici et ailleurs dans le monde.

Cette suggestion fit remonter dans ma mémoire un flot de joyeux souvenirs et de gratitude pour des travailleurs rencontrés dans diverses parties du monde, particulièrement pendant la seconde guerre mondiale. Il y avait tout spécialement deux membres d'église que j'avais appris à connaître et à aimer. Il s'agissait de deux dames qui, pratiquement à elles seules, avaient permis à une église filiale en Italie de survivre pendant le régime fasciste et l'avance des troupes alliées à travers leur ville et leur pays. Un autre de ces travailleurs était un aumônier, qui a aussi servi comme conférencier de la Science Chrétienne pendant de nombreuses années après la guerre, et qui était stationné dans le sud de l'Italie. Ces fidèles travailleurs et la petite église que je viens de citer avaient été pour moi comme une oasis pendant les deux ans que j'ai passé dans l'Italie déchirée par la guerre.

Faisant un retour en arrière, ma pensée fut remplie de reconnaissance pour eux et pour ceux qui, dans notre mouvement, n'ont pas l'agrément de nos cultes, qui n’ont pas de Salle de Lecture de la Science Chrétienne, des périodiques de la Science Chrétienne et pas de praticien sous la main. Ces personnes ne peuvent s’appuyer que sur les précieuses vérités spirituelles de la totalité de Dieu et du fait que l’homme Le reflète. Ma gratitude pour la constance et la loyauté des travailleurs de la Science Chrétienne m’apporta un sentiment de joie qui l’emportait sur tout. Je sombrai dans un profond sommeil pour la première fois en près de deux semaines. Je m'éveillai le lendemain matin fraîche et dispose, et j'appréciai un bon petit déjeuner, ce que je n'avais pas fait depuis plusieurs jours.

A partir de ce moment, mes progrès furent constants et je fus prête à rentrer à la maison et à reprendre mon travail dans les quatre jours. Comme il était merveilleux de pouvoir danser à nouveau, jouir de l’atmosphère de mon travail et de l’appréciation de mes amis et de mes élèves ! Je suis reconnaissante à Dieu pour ma guérison, ainsi que pour l’amour et le soutien de mes proches. Mais, plus important encore, je suis reconnaissante pour le concept élargi que j'ai acquis de l’amour, de la force et du soutien qui sont exprimés par la « famille » des Scientistes Chrétiens tout autour du monde.


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