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[Original en français]

En 1979, nous avons déménagé dans une nouvelle maison.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1987


En 1979, nous avons déménagé dans une nouvelle maison. Plusieurs mois après, mon épouse me demanda de prier au sujet de notre maison. Elle avait entendu dire que notre mode de vie et les travaux entrepris pour adapter la nouvelle habitation aux conditions de la famille avaient attiré l’attention d’un groupe de voleurs qui avaient menacé verbalement de nous piller.

A cette période, un climat de tension et d’insécurité pesait sur la ville et plus particulièrement sur notre nouveau quartier. Des bandes organisées cambriolaient fréquemment les maisons, et les occupants étaient souvent assassinés. Les services de l’ordre manifestaient aussi de la crainte et hésitaient à agir.

Grâce à la prière spirituelle scientifique, le vol dont nous étions menacés n’a pas eu lieu. Nous lisons dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 1): « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. »

La menace de vol fut répétée une deuxième fois et invalidée à nouveau grâce à nos prières. Lorsque vint la troisième menace, toutefois, je compris que je priais mal. Pareil au pharisien qui payait sa dîme et jeûnait, puis rendait grâces de ce qu’il n’était « pas comme le reste des hommes » (Luc 18:11), je reconnus que j’était satisfait de n’être pas comme les autres, ceux qui tombaient victimes des actes de banditisme et pire encore. La parabole du pharisien et du publicain prit une grande signification pour moi. En Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce), nous ne décidons pas d’une solution dans nos prières. Nous prions plutôt que la volonté de Dieu soit faite, sachant que Sa volonté est toujours bonne. Ce n’était sûrement pas Sa volonté que l’insécurité règne dans notre quartier ou dans la ville.

Je me souvins des paroles du Maître (Matth. 5:14, 15): « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » Après avoir médité sur ces versets de la Bible, la troisième menace de vol devint pour moi une occasion de mettre en pratique ma compréhension de la vérité spirituelle. De cette façon, je pouvais aider toute la population, qui aspirait à la paix.

En suivant cet ordre d’idées, je pensai à l’homme réel, créé à l’image de Dieu. Dans sa réponse à la question: « Qu’est-ce que l’homme ? », Mary Baker Eddy déclare que l’homme est « ce qui n’a pas une seule qualité qui ne dérive de la Divinité; ce qui ne possède ni vie, ni intelligence, ni pouvoir créateur qui lui soient propres, mais reflète spirituellement tout ce qui appartient à son Créateur » (Science et Santé, p. 475). Je reconnus que voler, piller, envier, ainsi que d’autres erreurs n’ont pas leur origine en Dieu, et l’homme de Sa création est incapable de les commettre. Il est impossible pour quiconque d’être exclu de l’omniprésence et de la bonté de Dieu. Tous sont chéris de Dieu en qui « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17:28).

Grâce à ce raisonnement fait dans la prière, je trouvai une base solide pour aimer la nature véritable de ceux qui se constituaient en bandes de malfaiteurs: j’ai reconnu et accepté que nous sommes tous les enfants de Dieu. J’ai pu alors exprimer mon amour à leur égard, reconnaissant qu’ils avaient la capacité infinie d’exprimer les qualités de Dieu.

Un autre aspect de mon travail de prière eut pour but de reconnaître que l’homme est gouverné par son Créateur. Cela rejetait l’argument que ceux qui vivaient dans mon quartier et dans la ville étaient sous l’empire de la crainte, assistant passivement aux actes condamnés par la loi morale. J’affirmai que la loi spirituelle et morale est supérieure à toute prétention du mal, y compris le terrorisme.

Après avoir ainsi prié, je ressentis un climat de paix profonde m’envahir. Et j’étais guéri. Cette même semaine, les autorités locales prirent des dispositions pratiques pour endiguer ce problème. La population aussi adopta une attitude positive et conséquente. En très peu de temps, le climat d’insécurité avait fait place au calme. Il n’y eut plus de rumeurs de cambriolage dans le quartier.

Les mots ne peuvent pas traduire la joie que je ressens à être un étudiant de la Science Chrétienne.


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