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Je suis amenée à prendre la plume parce que je veux exprimer activement...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1987


Je suis amenée à prendre la plume parce que je veux exprimer activement ma gratitude d’avoir trouvé la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). J’espère qu’en écrivant mon histoire, j’aiderai peut-être quelqu’un qui, incertain sur le sens de l’existence, se pose aussi des questions.

Pendant de nombreuses années, et spécialement quand j’étais au lycée, je me demandais: « Dieu existe-t-Il ? Est-Il bon ? Alors pourquoi a-t-Il créé la maladie et la souffrance ? » Un passage de la Bible me rappelle cette époque. On y lit (Job 7:4): « Je me couche, et je dis: Quand me lèverai-je ? quand finira la nuit ? Et je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour. » Aujourd’hui, je suis reconnaissante d’être passée par ces années d’incertitudes, parce qu’elles m’ont fait faire des recherches et m’ont rendue réceptive à la Vérité.

A mon entrée à l’université en 1979, je me suis fait une nouvelle amie qui se trouvait être de religion baptiste. Un soir tard, alors que nous rentrions à pied, nous avons parlé religion. Je lui ai dit que je croyais la vie éternelle et j’ai ajouté qu’apprendre cela faisait partie de l’éducation. Elle me dit: « Tu sais, tu parles comme une Scientiste Chrétienne. » Comme je n’avais jamais entendu parler de la Science Chrétienne, elle m’expliqua un peu ce que c’était. Et ce fut tout, ou du moins le pensai-je alors.

Six mois plus tard, toujours en quête de réponses à mes questions sur la nature de Dieu, je me souvins que mon amie avait dit que je parlais comme une Scientiste Chrétienne. Je me dis que si un groupe de personnes pensant comme moi existait vraiment, je voulais les rencontrer. Je consultai la rubrique « Églises » dans l’annuaire, et bientôt je me rendis au service du dimanche d’une église filiale de la ville.

Pendant le service, la Leçon-Sermon (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) avait pour sujet « Dieu ». Ces passages de la Bible, et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, parlaient d’un Créateur aimant qui répond aux prières d'une façon compréhensible et ne crée que le bien, un Dieu juste et raisonnable qui ne crée pas la douleur, la tristesse ou la mort, qui, en fait, ne connaît rien de tout cela. J’ai senti immédiatement que les enseignements de la Science Chrétienne allaient donner une réponse compléte à toutes les questions théologiques que je me posais.

Le mardi suivant, j’ai assisté pour la première fois à réunion de l’organisation de la Science Chrétienne à mon université. C’est là que j’ai appris comment la Science Chrétienne est mise en pratique. Les étudiants ont parlé de guérisons: l’un avait surmonté des limitations de temps pour pouvoir préparer à fond un examen, un autre avait résolu des difficultés d’ordre relationnel, un autre encore avait vaincu la fatigue pour pouvoir terminer un marathon.

Je n’avais jamais vu auparavant un groupe de jeunes de mon âge si humbles, si gentils et si pleins d’amour les uns pour les autres. La première fois que j’allai à cette réunion, je demandai à l’un des membres qui s’y rendait avec moi: « Que faites-vous exactement dans ce groupe ? » A ma surprise, elle réfléchit un moment avant de répondre doucement: « Nous prions. » J’avais imaginé une grande réunion bruyante où l’on organiserait un voyage en camping pour se sentir plus près de la nature et de Dieu et où l’on projetterait de vendre des petits pains pour rassembler des fonds. Mais non. Ils priaient réellement !

Le dimanche suivant, je tombai malade. L’infirmerie du campus étant alors fermée, je dus prendre ma voiture pour aller à l’hôpital. Là, on m’examina et on me fit une prise de sang. On me dit que j’étais atteinte de mononucléose et on me donna des médicaments (que je n’ai jamais pris).

En rentrant dans ma chambre à la cité universitaire, je réfléchis au problème. Deux ans plus tôt, souffrant de la même chose, j’avais été malade pendant quatre mois et alitée tout l’été. Je me posai cette question: « Est-ce que je veux vraiment passer encore par là ? Si c'est tout ce que la médecine peut m’offrir, vais-je choisir de l’accepter ? » Ma réponse fut négative.

Je téléphonai à l’une de mes nouvelles amies du campus, membre de l’organisation de la Science Chrétienne à l’université. Elle m’apprit l’existence de praticiens de la Science Chrétienne, qui se consacrent à aider les gens par la prière en vue de les guérir et de leur apprendre à mieux connaître Dieu. Se rendant ce soir-là à un match de basket, mon amie passa chez moi et me laissa une boîte de biscuits avec quelques exemplaires du Christian Science Journal, du Christian Science Sentinel et du Christian Science Monitor. Elle me montra comment trouver le nom et le numéro de téléphone d’un praticien dans la liste qui figure à la fin du Journal.

Plus tard, je téléphonai à une praticienne pour demander de l’aide. Celle-ci m’assura que je n’avais pas besoin d’être Scientiste Chrétienne pour être aidée et elle m’encouragea à lire la Bible et Science et Santé.

Je ne me souviens pas de ce que j’ai lu dans la Bible que j’avais empruntée à ma compagne de chambre. A ce moment-là, c’était encore pour moi un gros livre noir plein d’histoires irrationnelles au sens fermé. (Bien sûr, tout cela a changé !) Mais je lus Science et Santé avec enthousiasme, parce que c’était nouveau et original, et je soulignai ces mots (p. 393): « Il est bon d’être calme dans la maladie; espérer vaut mieux encore; mais le mieux de tout, c’est de comprendre que la maladie n'est pas réelle et que la Vérité peut en détruire la réalité apparente, car la compréhension de ce fait est le remède universel et parfait. » Je lus aussi plusieurs fois le chapitre intitulé « La prière ».

Pendant deux jours, je restai dans ma chambre pour me reposer. La responsable du foyer vint me demander quand ma famille allait m’emmener. Elle pensait que je devais certainement leur avoir déjà téléphoné. Je ne l’avais pas fait. J’attendais; j’attendais une guérison et j’avais confiance dans ce que j’apprenais sur la puissance et le gouvernement suprêmes de Dieu. Au bout du troisième jour, je me sentais tout à fait bien. Je me rendis à l’infirmerie du campus pour faire faire une nouvelle analyse de sang. Il n’y avait aucune trace de mononucléose.

Quand je repense à cette guérison, la première que j’ai eue en Science Chrétienne, je me rends compte que ce qui m’avait le plus impressionnée à l’époque, ce n’était pas la guérison elle-même, mais ma calme conviction que Dieu allait me guérir. J’avais appris que j’étais Son enfant bien-aimée, parfaite et très importante pour Lui. J’avais aussi appris qu’il est possible de comprendre Dieu et que nos prières peuvent réellement être efficaces. La joie pure de cette découverte subsiste encore et elle m’aide lorsque je dois faire face à des épreuves aujourd’hui. Comme nous le lisons dans Science et Santé (p. 66): « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. »


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