Voici presque six ans que je n’ai pas exprimé par écrit ma gratitude envers la Science Chrétienne. Bien que n’ayant pas poursuivi l’étude de la Science Chrétienne, deux de nos enfants n’ont cependant pas oublié ce qu’ils avaient appris à l’École du Dimanche, et j’en suis très reconnaissante.
Le cas de notre fils aîné en témoigne. Un jour qu’il se trouvait sur son lieu de travail — une entreprise qui achète et revend du papier de récupération — il pénétra dans l’entrepôt où le papier est mis en balles. Soudain, il s’écroula, écrasé sous le choc d’une balle de plus de cinq tonnes qu’un chariot étévateur avait accidentellement fait basculer sur lui. L’impact fut si violent que la balle conserva l’empreinte de son corps. Bob m’a raconté que, sur le moment, il s’était dit que c’était la fin. Puis, une histoire que je lui avais racontée quand il était petit lui était revenue à la mémoire. Il s’agissait d’un soldat qui avait été enfoui sous des décombres pendant une bataille. Lorsque ce soldat avait prié, l’explosion d’un obus lui avait ouvert un passage.
Dans ce moment de détresse, notre fils dit alors: « Maintenant c’est à Toi, mon Dieu; c’est Toi qui dois me sortir de là. Je n’ai aucun moyen de m’en tirer tout seul. » Il trouva la force de se glisser de dessous ce poids énorme, mais une fois sorti, il ne voyait plus, car ses yeux étaient pleins de sang. Ses employés le firent transporter à l’hôpital. Pendant tout le trajet, notre fils continua à savoir que Dieu était avec lui. Lorsqu’il arriva à l’hôpital, sa vue s’était éclaircie. On procéda à un examen. Les docteurs ne pouvaient pas croire qu’il n’y ait pas de fractures. Ils voulurent le garder, mais il insista pour rentrer chez lui.
Une fois à la maison, Bob me téléphona pour me raconter ce qui s’était passé, ajoutant qu’il était sérieusement contusionné. Ma première pensée fut de rendre grâce pour cette protection. Il s’était tourné vers la vérité, certain que Dieu l’aiderait. Je lui conseillai d’étudier les Psaumes quatre-vingt-onze et vingt-trois, ajoutant que nous reprendrions contact un peu plus tard. Ensuite, je me tournai vers mes livres, la Bible, et Science et Santé de Mary Baker Eddy. Je ne me souviens plus exactement de ce que j’ai lu. Mais je sais que je me suis réjouie du fait que, puisque rien ne pouvait atteindre Dieu, rien ne pouvait toucher Son enfant, Sa propre image et ressemblance. Je me rappelle aussi que des vérités spirituelles ne cessaient d’affluer à ma pensée pour l’élever.
Notre fils appela le lendemain matin et nous avons parlé alors — ainsi que chacun des jours suivants — de Dieu, de Son amour et de Sa toute présence. Puis, un certain jour, il me raconta qu’il passait par des moments très difficiles, car chaque fois qu’il fermait les yeux, il ne pouvait plus voir autre chose que cette masse de papier en train de tomber sur lui. Je l’encourageai à continuer de tenir ferme et à garder à la pensée les mots de Christ Jésus (Matth. 16:23): « Arrière de moi, Satan. » Il le fit et l’obsession cessa rapidement.
Pour être en accord avec les règles de la compagnie d’assurances, Bob dut retourner à l’hôpital subir un autre examen. Le docteur lui expliqua qu’il avait eu une conversation avec plusieurs de ses collègues à propos de son cas et que personne ne comprenait comment il se faisait que son cerveau n’ait pas été touché. Bob observa qu’il en connaissait la raison: il avait été guéri par la Science Chrétienne.
Au bout d’une semaine et un jour, notre fils retourna travailler durant une demi-journée, après cela il reprit son activité à plein temps. Je le vis à ce moment-là. Il portait des lunettes noires et je remarquai que ses yeux étaient encore tout injectés de sang. Je m’exclamai: « Bob, Dieu ne te conduit pas à mi-chemin ou aux trois quarts, mais jusqu’au bout. Tes yeux vont guérir. » Et ce fut bientôt le cas.
Dire que je suis reconnaissante ne peut pas vraiment décrire ce que je ressentis alors et que je continue à éprouver devant cette guérison. Ma gratitude s’étend aussi à ma sœur, qui fut d’une grande aide, en parlant avec Bob et en lui donnant à étudier des citations tirées des œuvres de Mary Baker Eddy. Je tiens à dire quel sentiment de paix j’ai ressenti pendant tout ce temps.
Ma Prière est de mieux exprimer l’amour de notre Père. Je remercie pour cette merveilleuse Science, vers laquelle nous pouvons nous tourner à tout moment et en tout lieu.
Jupiter (Floride), U.S.A.
J’ai lu le récit que ma mère a fait de ma guérison et je confirme qu’elle en a rapporté chaque phase avec clarté et exactitude. J’ai été élevé dans la Science Chrétienne et j’ai reçu l’enseignement d’une École du Dimanche de cette religion. C’est là que j’ai appris les vérités spirituelles fondamentales qui m’ont été si utiles pendant l’expérience qu’elle a relatée. A l’heure de la détresse, j’ai appelé à l’aide, et la Science Chrétienne a fourni la réponse. Quoique je n’aie pas pratiqué la Science Chrétienne d’une manière régulière, celle-ci s’est révélée pour moi chaque jour comme une influence apaisante au sein d’un monde très mouvementé.
Ma femme, qui n’est pas Scientiste, m’a totalement appuyé au cours de mon rétablissement. Je suis reconnaissant à Dieu pour les enseignements de la Science Chrétienne et pour le soutien que j’ai reçu à ce moment-là de la part de ma femme, de ma mère et de ma tante.
