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Une rafraîchissante oasis de verdure

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1987


Parmi les activités remarquables et réconfortantes d’une Église du Christ, Scientiste, figurent les réunions de témoignage du mercredi soir. Ces réunions ne se limitent pas aux membres, mais sont ouvertes à tout le monde. Elles sont une oasis de paix, un moment privilégié pour reconnaître l’omnipotence et l’omniprésence de Dieu, et un endroit idéal pour rendre grâce à Son pouvoir rédempteur et guérisseur.

Pour commencer, l’assemblée chante un cantique. Puis le Lecteur (ou la Lectrice) lit des passages qu’il a choisis dans la Bible et dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Après la lecture, les assistants sont invités à prier silencieusement et ensuite à dire ensemble à haute voix la Prière du Seigneur. Suivent un autre cantique, quelques annonces courantes, et la parole est alors donnée à l’assemblée. Voilà le moment de donner des témoignages de guérison par la Science Chrétienne et de faire des commentaires appropriés. Cela donne aux assistants l’occasion d’entendre et aussi de raconter comment on peut mettre en pratique ce qu’on apprend de Dieu.

Depuis ma petite enfance, assister aux réunions du mercredi soir a été pour moi une habitude et une joie. Récemment, cependant, un mercredi soir d’hiver, alors que le froid couvrait les fenêtres de givre et mordait les chevilles, j’eus le cœur serré en entrant dans notre église filiale. Il y avait bien peu de personnes présentes. « Bon, pensai-je en me résignant, il n’y aura pas beaucoup de témoignages ce soir... » Mais quelle réunion cela s’avéra ! Et comme je fus heureuse d’y avoir assisté ce jour-là !

La lecture commença par l’histoire d’Asa, roi de Judée, telle qu’elle est rapportée dans l’Ancien Testament. Asa s’était irrité contre Hanani, le voyant qui lui avait reproché de ne pas s’appuyer sur Dieu, et il avait jeté l’homme de Dieu en prison. La Bible raconte qu’ensuite, le roi eut les pieds malades et qu’il consulta les médecins au lieu de rechercher l’aide de Dieu. Et, dit la Bible, « Asa se coucha avec ses pères » II Chron. 16:13..

Puis le Nouveau Testament nous dit comment Christ Jésus guérit la femme atteinte « d’une perte de sang » Voir Marc 5:25–34.. Elle avait dépensé en médecins tout ce qu’elle possédait, mais elle était allée en empirant. Inaperçue dans la foule, elle vint vers Jésus et « toucha son vêtement ». La femme fut instantanément guérie. En réponse à la question du Maître, elle reconnut sa guérison. Sur quoi Jésus lui déclara: « Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal. »

Certains des passages sélectionnés dans le livre d’étude de la Science Chrétienne expliquaient l’efficacité infaillible de la médecine de l’Entendement divin, Dieu. Par exemple, Science et Santé pose la question: « Qu’y eut-il d’abord, l’Entendement ou la médecine ? S’il y eut d’abord l’Entendement et s’il existait en soi, alors l’Entendement, non la matière, fut certainement la première médecine. Dieu étant Touten-tout, c’est Lui qui fit la médecine; mais cette médecine était l’Entendement. Elle n’aurait pu être la matière, qui s’écarte de la nature et du caractère de l’Entendement, Dieu. La Vérité est le remède de Dieu contre l’erreur quelle qu’en soit la nature, et la Vérité ne détruit que ce qui n’est pas vrai. D’où le fait qu’aujourd’hui, comme hier, le Christ chasse les maux et guérit les malades. » Science et Santé, p. 142.

Lorsque la lecture se termina, l’assemblée chanta un très beau cantique où l’on trouve ces mots: « Le vêtement du Christ avait le pouvoir de guérir / Et ce pouvoir est toujours le même. » Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 96. Puis ce fut le moment des témoignages.

A nouveau je parcourus tristement la salle du regard, pensant qu’avec un groupe aussi petit, les silences seraient longs et que peu de personnes parleraient. Comme je me trompais ! Des récits de guérisons merveilleuses se succédèrent sans intervalles. Notre coupe déborda ce soir-là, car les témoignages se poursuivirent au-delà de l’heure habituelle. On pouvait dire que le bien s’exprimait à flots.

En remerciant, après la réunion, certains des membres et des visiteurs qui avaient fait part de ce qu’ils avaient vécu, je sentais la joie que chacun exprimait, joie qu’aucun orgueil humain ne venait ternir. Ces témoignages avaient été des dons spontanés, joyeux, et tous les assistants durent retourner chez eux avec un sentiment d’élévation spirituelle. Moi aussi, j’étais réconfortée, fortifiée et très sensible au privilège d’avoir pu entendre comment mes amis et mes voisins utilisaient la Science Chrétienne pour résoudre leurs problèmes et aider les autres, leur localité et le monde.

Parlant de la façon dont Dieu avait pris soin des Israélites dans le désert, Mary Baker Eddy écrit: « Au commandement de Dieu, le rocher devint une fontaine et la terre promise une rafraîchissante oasis de verdure. » Écrits divers, p. 153. Du fond du cœur, j’étais très reconnaissante que Mary Baker Eddy ait obéi si fidèlement aux conseils de Dieu et prévu de façon régulière ce rafraîchissement spirituel au milieu de la semaine.

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