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Assemblée annuelle de L’Église Mère 8 juin 1987

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1987


En décembre 1897, Mary Baker Eddy écrivit ceci à ses élèves de Concord dans le New Hampshire: « Du fin fond de l’Afrique aux extrémités de la terre, les malades et ceux qui soupirent après leur demeure céleste, cœurs, affamés, m’appellent au secours et je les aide » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 147).

Cette année, pour l’Assemblée annuelle de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, les membres furent invités à participer au ministère de guérison de la Science Chrétienne en incluant toute l’humanité dans leur travail. Voici maintenant un résumé de l’Assemblée. Au cours des prochains mois, nous vous donnerons des détails complémentaires.

La réunion s’ouvrit avec le cantique 253 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. La présidente sortante, Mme Jean K. Weida, lut des passages de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy. L’assistance s’unit ensuite dans une prière silencieuse qui fut suivie de la Prière du Seigneur. Mme Weida annonça alors les officiers de L’Eglise Mère dont les noms suivent: Secrétaire, Mme Virginia Sydness Harris, de Birmingham, Michigan; Trésorier, M. Donald C. Bowersock, de Boston, Massachusetts; Président, M. Charles W. Ferris, de Minneapolis, Minnesota.

Discours du nouveau Président

De la lecture de Mme Weida, j’ai retenu l’idée qu’il nous faut entourer l’humanité de la vérité qui guérit. On va nous parler des moyens spécifiques mis en œuvre pour cela par des nouvelles initiatives dans le domaine de la radio et de la télévision. On va nous parler des émissions sur ondes courtes, qui transmettent notre message de guérison littéralement « par-delà mers et continents, jusqu’ aux extrémités les plus lointaines du globe » Science et Santé, p. 559., comme le dit Science et Santé avec la Clef des Écritures. Il va de soi que l’Église fait aussi bien d’autres choses. Mais, à mes yeux, ces activités sont le signe d’un engagement plus profond dans notre mouvement — un engagement non seulement à guérir un nombre accru de personnes (ce qui en soi est déjà encourageant), mais encore à améliorer la compréhension de Dieu et de la nature de l’homme. Il s’y manifeste aussi le désir sincère de mieux comprendre les besoins de toute l’humanité.

Il nous faut répondre à ces besoins. A l’approche de la fin de ce deuxième millénaire, il y a nécessité d’action immédiate, et ceci dans une mesure que le monde n’a peut-être encore jamais connue.

Une série d’articles qui a paru récemment dans The Christian Science Monitor souligne cette urgence. Elle s’intitule « Agenda for the 21st century » (Un programme pour le xxie siècle). Il y est envisagé six domaines dont l’importance capitale a été reconnue par des penseurs éminents. Ce sont en résumé: l’annihilation nucléaire, la population, l’environnement, l’abîme qui sépare l’hémisphère nord de l’hémisphère sud, l’éducation et la moralité.

Comment la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ’saïennce) peut-elle répondre aux besoins les plus urgents de l’humanité ? C’est surtout en faisant comprendre la nature réelle de Dieu et de l’homme. Cette compréhension illumine la conscience humaine à un point tel que les réponses se manifestent de façon tangible selon le besoin du moment.

Où ces réponses apparaissent-elles ? C’est toujours dans la conscience individuelle. Peut-on trouver la solution des problèmes du monde ailleurs que dans la pensée des hommes ?

Parlant de la façon dont Jésus nous montra comment vivre le Christ, le livre de Jean s’exprime ainsi: « Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » Jean 1:9.

Chacun, à vrai dire, possède cette lumière et je crois que, de plus en plus, on s’aperçoit que la communication ne peut plus s’envisager à sens unique. On ne résoud pas les problèmes du monde en se contentant de dire aux autres ce qu’il faut faire, mais un dialogue s’impose, dialogue qui consiste à mettre en commun la lumière qui éclaire chaque conscience humaine.

Et que fait inévitablement la lumière ? Elle dissipe l’obscurité. Elle efface le doute et la peur. Lorsque ces obstacles disparaissent, le mouvement se manifeste. Et voilà ce que nous avons: un mouvement avec élan — élan qui peut nous faire entrer avec espoir et confiance dans le troisième millénaire, munis des réponses véritables aux besoins de l’humanité. Voilà ce que la Science Chrétienne propose au monde aujourd’hui, voilà comment elle inclut l’humanité dans ses prières.

Chant du cantique 82 par l’assistance.

Rapport du Trésorier,

J’ai le plaisir d’annoncer qu’à la clôture de l’année fiscale, la valeur comptable des fonds disponibles de L’Église Mère atteint la valeur de 228 200 000 dollars et se trouve donc en augmentation de 10 % par rapport à l’an dernier. La valeur négociable de tous nos fonds atteignait, à la fin de l’année fiscale, la somme de 283 000 000 de dollars soit 10 % de plus que l’an dernier.

Le total des dépenses a augmenté substantiellement par rapport à celui de l’an dernier. La plupart de ces augmentations proviennent des investissements réalisés dans le but d’atteindre toute l’humanité de façon immédiate et plus efficace. Il faut citer, par exemple, ce qui a été accompli dans le domaine des émissions radiophoniques sur ondes courtes. Cette année, nous avons achevé la construction, dans l’État du Maine, aux États-Unis, d’un complexe destiné à ces émissions qui couvrent l’Europe avec l’Union soviétique, le Proche-Orient et l’Afrique. Nous avons aussi acheté une station émettrice sur ondes courtes à Saipan, dans les îles Mariannes, qui permet d’atteindre le Japon, la Corée, la Chine, l’Asie du sud-est, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Et, pour finir, nous avons entrepris la construction, au sud des États-Unis, d’un troisième complexe qui nous donnera la possibilité de couvrir l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, le Canada et les États-Unis. Ces investissements représentent un total de 11 000 000 de dollars. Il faut y ajouter 4 600 000 dollars qui ont payé les installations et l’équipement nécessaires aux activités de radio et de télevision. Enfin nous avons acheté et commencé à exploiter une chaîne de télevision commerciale à Boston, ce qui nous a coûté 8 100 000 dollars. Le total de ces investissements s’est élevé à 23 700 000 dollars.

Il faut ajouter les dépenses courantes entraînées par toutes les activités de L’Église Mère, dont le fonds destiné à combler le déficit du Christian Science Monitor, dépenses qui ont atteint 70 400 000 dollars, contre 49 300 000 dollars l’an dernier. Le coût de l’entretien, des acquisitions et du remplacement du matériel de nos installations s’est élevé à 5 300 000 dollars, alors qu’il atteignait 4 900 000 dollars l’an dernier. Le total des dépenses de l’année, en comptant tout ce qui a été investi dans les nouvelles activités, a atteint 99 400 000 dollars. Il était de 54 000 000 de dollars l’année précédente.

Notre reconnaissance est grande, car, au fur et à mesure que nous avons organisé et exécuté ces programmes destinés à atteindre le cœur affamé, nous avons reçu toutes les ressources indispensables, y compris un personnel qualifié, le matériel et les installations nécessaires, ainsi que les fonds qui assurent le déroulement normal de chaque activité.

Rapports du Champ

et

Un rapport sur vidéocassette, commenté par M. David Driver, a commencé par l’histoire de Chandrakant, petit garçon de onze ans, originaire de Bombay, et qui s’exprime dans sa langue maternelle, le marathi. Chandrakant, nous dit M. Driver, a perdu sa mère il y a quelques années. Il est élevé par son père et son oncle, qui sont domestiques dans la maison de deux sœurs. Ces dernières exercent la médecine. Pourtant elles s’intéressent de plus en plus à la Science Chrétienne et fréquentent Première Église du Christ, Scientiste, Bombay.

Il y a quelques années, Chandrakant tombe très malade. On diagnostique alors une crise de foie des plus graves. Sa famille essaie différents médicaments allopathiques et homéopathiques ainsi que tous les moyens matériels qu’ils peuvent imaginer. On finit par déclarer la maladie incurable et le cas est abandonné par les docteurs. A ce moment-là, une des sœurs suggère d’essayer le traitement par la Science Chrétienne. Elle emmène Chandrakant et son oncle chez le seul membre de l’église de Bombay dont le marathi soit aussi la langue maternelle. Il s’agit de Mme Tambe.

On lui dit que Chandrakant est atteint d’une cirrhose du foie et que les docteurs l’ont abandonné. On lui demande si elle veut bien prier pour lui comme on le fait en Science Chrétienne. Mme Tambe n’est pas encore praticienne inscrite dans The Christian Science Journal, mais elle est naturellement heureuse de les aider.

Leelan Tambe: Je commence donc le traitement. Puis j’entreprends de leur expliquer ce qu’est Dieu et quel est le rapport qui existe entre Dieu et l’homme. L’homme ne peut rien avoir qui n’appartienne pas à Dieu, parce que l’homme est le reflet de Dieu.

David Driver: L’oncle de Chandrakant comprend un peu ce qu’on lui explique et Mme Tambe souligne quelques passages de la Bible qu’il devra lire avec Chandrakant. Il se produit une amélioration surle-champ et, à mesure qu’ils continuent à travailler dans cet esprit, la guérison s’effectue complètement. Douleur et apathie disparaissent entièrement. Son corps retrouve sa forme normale.

Leelan Tambe: Quand il a été complètement guéri, l’enfant a changé du tout au tout, se montrant alors joyeux et plein de vie.

David Driver: Chandrakant fréquente maintenant l’École du Dimanche de la Science Chrétienne de l’église de Bombay et sa monitrice parle marathi. Elle s’appelle Roda Tamboli et a suivi un cours de marathi en liaison avec son travail d’institutrice. Bien qu’elle ne parle pas encore cette langue couramment, elle a accepté cette tâche avec plaisir. Il n’y a pourtant encore presque rien de traduit dans cette langue sur la Science Chrétienne.

Roda Tamboli: J’ai accepté cette tâche parce que je savais que Dieu m’inspirerait à faire ce qui est bien. Je ne savais pas que Chandrakant était malade. Je l’ai tout simplement regardé comme un enfant de Dieu. Il voulait à tout prix apprendre la vérité.

David Driver: Il est certain que cette attitude a favorisé le rétablissement de Chandrakant. Lorsqu’on le voit maintenant, il a une mine resplendissante. Il est débordant de vie !

Société de la Science Chrétienne de Lisbonne, Portugal

Les quatre étudiants de la Science Chrétienne qui ont formé le premier groupe au Portugal ont connu la Science Chrétienne par le livre d’étude, Science et Santé de Mary Baker Eddy, et par les périodiques religieux. Lors du premier service du dimanche tenu à Lisbonne, deux de ces étudiants étaient déjà membres de L’Église Mère et les deux autres le devinrent l’année d’après. Le premier service ne comporta que la lecture de la Leçon biblique Tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne.. Mais cela représentait un pas énorme !

Pendant les trois années qui suivirent, les services du dimanche eurent lieu chez les différents membres du groupe. Ils éprouvaient le profond désir de faire connaître la Science Chrétienne et, de ce fait, ils déployèrent beaucoup d’activité et organisèrent de petites réunions avec des amis.

Entre-temps, les membres du groupe sentirent qu’il leur fallait tenir leurs services dans un lieu public et ils trouvèrent un bureau disponible le dimanche. Après s’y être installés, ils virent d’autres personnes assister à leurs services. Cet apport de nouveaux membres renforça le groupe et augmenta son désir de se rapprocher de L’Église Mère, c’est-à-dire de devenir une filiale de L’Église du Christ, Scientiste.

Des guérisons s’accomplissaient, la reconnaissance débordait et le groupe décida de tenir des réunions de témoignage. Le bureau n’étant pas disponible le mercredi, les membres se mirent en quête d’un autre local; ils trouvèrent un garage, derrière un immeuble bien situé. Le groupe y devint la première Société de la Science Chrétienne du Portugal reconnue par L’Église Mère et inscrite dans The Christian Science Journal — la Société de Lisbonne. En moins d’un an, l’un des membres devint praticien de la Science Chrétienne inscrit dans le Journal et un troisième membre suivit le cours Primaire de Science Chrétienne.

Pendant les quatre ans qui suivirent, la Société travailla pour être vigilante et croître spirituellement afin de contribuer à satisfaire le désir ardent d’un monde qui veut connaître la Vérité. Les membres se rendirent compte qu’ils ne pouvaient attirer et garder les cœurs réceptifs qu’à condition de vivre les enseignements de Mary Baker Eddy et de mettre en pratique ce qu’ils apprenaient. Ils prièrent pour manifester l’unité: former une seule famille, avoir la même foi et les sentiments qui étaient aussi en Christ Jésus. Le nombre de membres augmenta et l’unique pièce de leur local était parfois trop exiguë. Mais ce furent les enfants qui forcèrent finalement la Société à rechercher un nouvel emplacement. Il n’y avait pas de place pour l’École du Dimanche et les enfants, même si leurs parents leur transmettaient les enseignements de la Science Chrétienne, se heurtaient à des problèmes à l’école et avec leurs camarades.

Quand commencèrent les recherches, l’achat d’un local semblait hors de question. Le groupe ne disposait d’aucunes ressources et n’avait apparemment rien à espérer. Il fut demandé aux membres de prier et de se consacrer encore plus au travail d’église et à chaque fonction qu’ils remplissaient. On avait besoin de chacun. On s’engagea encore plus à assister à tous les services du dimanche, à toutes les réunions de témoignage, à toutes les assemblées de membres. Le talent de chacun était indispensable.

Les fonds nécessaires à l’achat d’un local furent réunis et l’endroit idéal fut enfin trouvé: c’était un appartement assez spacieux pour abriter la salle des services, l’École du Dimanche, la Salle de Lecture et différents bureaux. Il fallut au comité de nombreux mois pour effectuer les diverses opérations d’achat. Pendant ce temps, les membres priaient pour augmenter leur confiance dans les directives infaillibles du Principe. Ils savaient qu’ils ne trouveraient rien avant de s’être fortifiés pour recevoir les nouveaux venus et affermir leur position.

Nous savons que rien n’est terminé; il s’agit du début d’une nouvelle étape dans la voie du progrès. C’est avec une joie profonde, un espoir immense et le sentiment de former une vraie famille que notre Société se prépare à s’installer dans son nouveau local.

J’ai entendu parler de la Science Chrétienne par un garçon, un Libanais, qui avait été guéri de la leucémie. Comme je cherchais depuis plusieurs années la guérison, j’avais fait les médecins, les grands professeurs du monde entier et je continuais cependant à me consumer. Il m’a donné un Héraut de la Science Chrétienne et il m’a expliqué. Ce soir-là, j’ai eu une guérison extraordinaire. J’ai bien dormi, ce qui ne m’était pas arrivé depuis neuf ans. Je me suis dit en moi-même: « Si pendant neuf ans aucun médecin, aucun être humain n’a pu me venir en aide et que la découverte de Mary Baker Eddy l’a fait en l’espace de seulement quelques heures, c’est qu’il y a quelque chose que je dois continuer à apprendre; je dois donner au monde comme ce garçon m’a donné simplement. » C’est ce qui m’a amenée à la Science Chrétienne et qui a fait que je persiste, que je continue à aller de l’avant.

Il y a quelques années, j’étais en train de nettoyer du poisson et je me suis fait piquer au doigt de la main par une arête de poisson qui m’a fait beaucoup souffrir, qui m’a pertubée longtemps. Un morceau d’arête m’était resté dans le doigt. Puis, un jour, tous les parents se sont mis à faire pression sur mon mari pour que j’aille chez le docteur. Je vivais dans une atmosphère très médicale. Certains de mes parents étaient pharmaciens et d’autres docteurs. Ma main s’était infectée et toute la famille disait que c’était la gangrène. Ils disaient à mon mari qu’il serait responsable de ma mort et ils insistaient pour qu’il m’emmène à l’hôpital. Pendant tout ce temps-là, avec mon mari, nous avons continué à prier. Notre compréhension toujours plus grande de Dieu nous avait permis de résoudre beaucoup, beaucoup de problèmes. Et je ne voulais pas aller à l’hôpital.

Alors l’hôpital, qui était plein, a eu soudain une place et mon mari m’a dit qu’une ambulance viendrait me chercher le lendemain matin. Ces paroles de Mary Baker Eddy me sont venues distinctement à la pensée: « Souviens-toi que tu ne peux te trouver dans aucune situation, si désespérée soit-elle, où l’Amour ne t’ait précédé et où ne t’attende sa tendre leçon. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 149. C’était comme si une voix me parlait. Alors je me suis dit: « Mais c’est vrai ! Il n’y a aucune situation où je peux me trouver où l’Amour divin ne soit. » Et puis je me suis endormie avec cette pensée.

A quatre heures du matin, tous les endroits infectés se sont ouverts et se sont vidés. Il n’y avait plus de douleur. Je me suis réveillée, vraiment émerveillée et reconnaissante. Mon mari m’a aidée à me laver et il a été si heureux de pouvoir appeler l’hôpital pour les prévenir que je n’irais pas !

Ma reconnaissance est grande pour la Science Chrétienne, pour la bonté de Mary Baker Eddy et pour ce travail qu’elle a pu mettre à la portée de chacun de nous.

Rapport du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne

En ce jour de décembre 1984, qui nous a vus tous réunis à l’échelle du monde, nous avons bien compris que ce n’était pas un satellite qui nous permettait de franchir les limites du temps et de l’espace pour à l’unisson. Cette unité était déjà réalisée dans nos cœurs. Elle était la manifestation de la mission de l’Église telle qu’elle s’exprime dans notre vie.

Notre prière ne se centrait pas sur nous-mêmes. Elle s’engageait au contraire dans le sens de la prière définie par notre Leader, Mary Baker Eddy, dans Non et Oui: « La vraie prière, ce n’est pas demander l’amour à Dieu; c’est apprendre à aimer et à inclure tout le genre humain dans une même affection. » Non et Oui, p. 39.

Ce désir sincère d’exprimer notre prière par des actes a, depuis ce jour-là, trouvé bien des moyens de se réaliser. Nous avons pu accéder au cœur de l’humanité par les voies suivantes: le concours Paix 2010, suivi de la publication d’un recueil d’essais et de fascicules intitulés Waging Peace (S’engager pour la paix), les conférences dont le thème était la paix, une réunion des étudiants des organisations de la Science Chrétienne dans les universités du monde entier, l’occasion, pendant deux jours, pour les employés de L’Église Mère de réaffirmer l’objectif de leur mission et d’intéresser leur famille à leur travail, l’inauguration d’un congrès, par satellite, de futurs reporters de la radio et de la télévision venus de 188 écoles différentes, congrès qui fut suivi, cette année, d’un colloque destiné à un grand nombre de ces reporters en herbe ainsi qu’à leurs professeurs, et enfin, bien sûr, cette porte qui s’est ouverte tout dernièrement sur l’humanité (et quelle porte !): la radio, puis la télévision et maintenant les ondes courtes, qui nous permettent d’atteindre des multitudes innombrables.

Témoin de ces diverses activités qui prennent une forme tangible et ne cessent de répandre leurs bénédictions, Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne a compris que l’engagement pris par nous tous n’avait rien d’une simple affirmation verbale passive à l’impact momentané. C’était, et ce demeure, un courant vif qui nous porte en avant, nous incitant à obéir à l’ordre du Maître, Christ Jésus, c’est-à-dire à aller par tout le monde, à prêcher la bonne nouvelle et à guérir les malades. Nous sentons se renouveler le désir de mieux comprendre l’importance d’obéir à l’ordre donné par Mary Baker Eddy à tous les Scientistes Chrétiens, dans l’Article VIII, Section 16, du Manuel de L’Église Mère: « Il sera du devoir des membres de L’Église Mère et de ses filiales de promouvoir la paix sur la terre et la bonne volonté envers les hommes. » Cette section se termine ainsi: « ... et ils s’efforceront de promouvoir le bien-être de toute l’humanité en démontrant les règles de l’Amour divin. »

C’est dans cette démonstration — la guérison par la mise en pratique des règles de l’Amour divin — que nous apportons notre contribution la plus efficace.

L’humanité se trouve à la croisée des chemins, ou encore, comme le décrit la Bible dans le livre de Joël, « c’est une multitude, une multitude, dans la vallée du jugement » Joël 3:14.; aussi l’urgence spirituelle du moment exige-t-elle beaucoup de chaque membre, de chaque filiale de l’Église du Christ, Scientiste, et du mouvement dans son ensemble.

Notre Leader a prévu le dilemme dans lequel se trouverait l’humanité et en parle ainsi dans Non et Oui: « Voici la question qui se pose maintenant: Accepterons-nous un christianisme spirituel et pratique, avec son pouvoir guérisseur, ou accepterons-nous une médecine matérielle et une religion superficielle ? » Non et Oui, p. 46.

Confirmant la prophétie de Mary Baker Eddy sur les dernières années de notre siècle Voir Pulpit and Press 22:9–15., il s’est formé, l’an passé, un Institut d’études sur la guérison chrétienne. Cette activité qui part, comme il se doit, d’une base modeste, suivra de près l’évolution de la pratique de la guérison spirituelle par d’autres confessions chrétiennes.

Nous n’avons cessé de faire des efforts pour améliorer nos communications avec le Champ en utilisant, avant tout, les moyens institués par notre Leader: ses périodiques. Non seulement nous les considérons comme le moyen le plus efficace de vous informer, mais nous nous réjouissons encore de savoir qu’ils vous permettent aussi de communiquer avec votre entourage.

Nous sommes également reconnaissants de la spontanéité du Champ. Nous avons reçu des lettres particulièrement touchantes de nouveaux membres de L’Église Mère comme de membres plus anciens, qui nous ont relaté des guérisons de toute nature. Il n’est pas moins émouvant de recevoir un courrier abondant de ceux qui, grâce au programme d’émissions sur ondes courtes, viennent de faire connaissance avec « les deux mots les plus vastes du vocabulaire de la pensée » — Science Chrétienne. Parmi eux, se trouvent aussi ceux qui ont écouté notre programme religieux, Le Héraut de la Science Chrétienne ; cela nous donne une idée de ce qui nous attend maintenant que notre livre d’étude va atteindre davantage le monde en attente. La réaction commence déjà à en révéler le potentiel. Il reste à savoir si nous sommes prêts à faire face.

Maintenant, de peur d’être tentés de penser que les problèmes du monde se dressent avec tant d’agressivité face à notre impuissance qu’il est préférable de ne pas s’en mêler, rappelons-nous comment Jésus envoya ses soixante-dix disciples en comptant sur eux et sachons que nous pouvons, comme eux, aller remplir notre mission et revenir pleins de joie. Le succès de cette mission dépend de chacun. Une seule chose est nécessaire: le même désir d’être comptés parmi les disciples et de porter activement témoignage au pouvoir et à la présence du Christ. Jésus nous a montré comment nous libérer du doute ou du sentiment d’incapacité, et nous pouvons dire avec lui: « Mon Père agit jusqu’à présent; moi aussi, j’agis. » Jean 5:17.

Peu importe qu’on soit membre d’une petite Société de la Science Chrétienne dans un endroit isolé ou d’une église filiale importante dans une grande ville: L’Église Mère est comme un cep de vigne et chaque sarment est indispensable. Qu’il soit gros ou petit, le sarment est important pour la vigne. Chaque membre joue un rôle, chaque filiale joue un rôle, chaque fonction de l’Église joue un rôle.

Ne pourrions-nous, comme notre Leader lorsqu’elle s’adressa à L’Église Mère en 1901, nous poser la question suivante: « Dieu m’a-t-il confié un message à l’intention de l’humanité ? » Comme elle, il nous faudra répondre: « Dans ce cas je ne puis qu’obéir. » Message to The Mother Church for 1901, p. 31.

Oui, l’humanité se tient à la croisée des chemins et nous nous y trouvons aussi, porteurs d’un message d’espoir, de guérison, de salut. Ce carrefour ne consiste plus en voies divergentes menant à des destinations inconnues par des chemins détournés. C’est en réalité une voie unique et le but à atteindre s’y distingue nettement, se réalité révèle accessible à tous. Nous avançons dans cette voie et aucun obstacle ne peut nous arrêter. Notre mouvement possède un grand élan. Allons de l’avant !

L’assemblée se termina par le chant du cantique n° 1.

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