« Si nous examinions attentivement le prix des joies terrestres, nous serions alors heureux de nous éveiller et de voir qu’elles sont irréelles » (La guérison chrétienne de Mary Baker Eddy, p. 11). Comme je suis reconnaissante de porter un témoignage vivant de la guérison par la Science Chrétienne ! Chaque jour, je me réjouis de mieux comprendre que l’homme de Dieu n’est jamais né, ne meurt jamais, qu’il est sans âge et que Dieu l’aime.
Dans le passé, j’ai souffert de dépression mentale et d’une violente émotivité. Ces états d’esprit étaient aggravés par l’usage d’alcool et de marijuana, ainsi que par le refus conscient de Dieu. Je me trouvais dans un vide matérialiste. Je me suis tournée vers diverses thérapies, des philosophies, des devins, les religions orientales et différentes écoles de traitement par la suggestion mentale; au mieux, je n’y ai trouvé qu’un soutien branlant. Il semblait que malgré tout mon grand désir de vivre, je souhaitais mourir.
Finalement, je me suis retrouvée à genoux, en larmes, humiliée et sans amis. C’est à ce moment que j’ai demandé de l’aide à Dieu. Alors même que la volonté humaine s’efforçait de désavouer cette prière, celle-ci recevait déjà sa réponse. Avec l’aide d’autres alcooliques, j’ai appris bientôt à rester sobre. J’ai cessé de fumer de la marijuana. Je me sentais revenir à la vie, et la foi en Dieu naissait en moi. Je priais chaque jour pour connaître et faire Sa volonté et pour mieux comprendre la nature de la spiritualité.
La réponse à mes prières n’est venue ni rapidement ni facilement. Durant les années qui ont suivi, j’ai connu un mariage malheureux et un divorce difficile, circonstances qui m’ont obligée à abandonner mon ancienne façon égoïste de penser et d’agir. Je n’avais jamais lu la Bible, mais il m’est venu graduellement la pensée lumineuse que celle-ci contenait ce que je désirais ardemment connaître. (Tout près de chez moi, il y avait une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, mais je n’ai pas eu l’idée d’y aller, jusqu’à ce que je sois bien préparée dans mon cœur et ma pensée.)
Lorsque j’ai assisté pour la première fois à un service du dimanche de cette église filiale, j’ai été impressionnée par l’atmosphère de dignité et d’amour qui y régnait. Bien que je n’aie pas compris les versets de la Bible et les passages corrélatifs de Science et Santé de Mary Baker Eddy qui furent lus, j’ai été touchée par l’esprit de la Parole.
Bientôt, j’assistais régulièrement aux services et je rendais visite chaque semaine à une praticienne inscrite dans The Christian Science Journal. Enfin, j’ai appris à lire et à étudier chaque jour la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne.
J’ai commencé à resentir cette paix intérieure tant désirée. Au fur et à mesure que je me libérais de l’anxiété, de la dépression et de nombreuses craintes, je devenais capable de discerner qu’un être alcoolique n’est pas une réalité, mais plutôt un concept déformé de l’homme de Dieu. J’avais cessé de boire depuis plusieurs années, mais j’avais adopté la croyance que l’alcoolisme était une maladie incurable à laquelle j’étais prédisposée. Comme cette croyance à l’incurabilité a disparu aisément et naturellement !
J’ai reconnu rapidement l’importance d’apprendre à guérir comme le faisait Christ Jésus, en s’appuyant radicalement sur Dieu. J’ai abandonné joyeusement toutes les autres méthodes de prétendue « guérison mentale ».
Une affection, précédemment diagnostiquée hypoglycémie, a été très rapidement guérie lorsque j’ai reconnu que toute maladie a une origine mentale et qu’on la surmonte par une compréhension plus profonde de la Vérité. Je jetai bientôt les vitamines que j’avais prises pour empêcher l’affection de se développer. J’étais complètement guérie ! La citation suivante de Science et Santé de Mary Baker Eddy m’a beaucoup aidée pour la guérison de l’alcoolisme et de l’hypoglycémie (p. 104): « L’hypnotiseur se sert d’une erreur pour en détruire une autre. S’il guérit la maladie par une croyance, et si une croyance fut primitivement la cause de la maladie, c’est un cas où l’on voit la plus grande erreur triompher de la plus petite. Cette plus grande erreur occupe désormais le terrain, laissant le cas pire qu’il ne l’était avant que cette plus forte erreur ne s’en soit emparée. »
J’ai été également guérie de l’habitude de trop manger, de rhumes, de troubles gastriques, d’une blessure à l’œil, d’une douleur chronique de la hanche et d’une mauvaise fonction ovarienne qui m’avait affectée pendant de nombreuses années. Tout en me réjouissant de ces guérisons et de bien d’autres, je vois clairement que notre but en Science Chrétienne est la destruction du péché par la spiritualisation de la conscience. Je suis reconnaissante que les critères moraux aillent de pair avec l’adhésion à l’Église du Christ, Scientiste, comme l’indique le Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy. Je trouve que vivre en obéissant à Dieu apporte la joie et la satisfaction suprêmes.
Pennington (New Jersey), U.S.A.
