Je suis en train de faire un coussin au petit point. Le petit point, c’est comme un travail de tapisserie à l’aiguille, mais il se fait avec un fil dédoublé sur un canevas très fin. Je lis aussi souvent des caractères d’imprimerie très petits, comme par exemple les cotations quotidiennes de la bourse dans des journaux qui donnent les listes avec des fractions. Si tout cela est remarquable pour moi, c’est que je peux le faire sans lunettes. Pendant plus de vingt ans, j’avais été incapable d’enfiler une aiguille ou même de lire des gros caractères sans porter de lunettes. J’utilisais même parfois une loupe.
Il y a des années, avant d’être guérie de cette mauvaise vue, j’ai appris que le Premier Lecteur d’une église filiale avait été guéri de la nécessité de porter des lunettes au cours de son mandat de Lecteur. Quand j’ai entendu parler de la guérison, j’ai pensé: « Ça, c’est formidable ! » De temps à autre, après un travail de prière, je retirais mes lunettes pour voir si je pouvais lire sans les porter, mais la page demeurait floue. Aussi j’ai accepté plus ou moins comme inévitable le fait que je devrais toujours porter des lunettes.
Il y a plusieurs mois, j’ai décidé de me consacrer à l’étude approfondie en Science Chrétienne des mots qui se rattachent au fait de voir, tels que les yeux, la vue, la perception, la lumière, et d’autres termes encore. Je vérifiais dans le dictionnaire la signification de chacun d’eux, et ensuite je lisais comment Mary Baker Eddy les emploie dans son livre Science et Santé et dans ses autres œuvres. Un mot que j’ai vraiment aimé, c’est celui de foyer (optique). Un dictionnaire le définit comme « point central de l’activité, centre d’attraction, centre d’attention ».
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