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Un équilibre conféré par Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1985


Dieu, l'Entendement divin, contrôle l'univers; et l'homme, l'idée spirituelle de Dieu — la véritable identité de chacun de nous — reflète Son équilibre. Dieu, le seul et unique Entendement infini, est en réalité notre Entendement. Comprenant cela, nous pouvons tous, sans exception, ressentir le contrôle absolu de Dieu sur nos pensées. De tous les faits dont nous pourrions prendre conscience au sujet de nous-mêmes, c'est là l'un des plus significatifs et des plus riches en inspiration.

Et pourtant, bien trop de gens n'arrivent pas à accepter cette glorieuse capacité conférée par Dieu, et laissent les autres affecter leur sérénité. La Science Chrétienne explique très exactement comment on peut se défaire de ce handicap et mieux prendre sa vie en main. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy parle ainsi de l'homme que nous sommes tous en réalité: « Son droit de naissance est la domination, non l'assujettissement, il est maître de la croyance à la terre et au ciel — étant lui-même subordonné uniquement à son Créateur. » Science et Santé, p. 518.

Selon les enseignements de la Science Chrétienne, toute conscience est Entendement. Quand nous rejetons toute autre forme de conscience, nous démontrons l'exercice, par l'Entendement, de ses propres facultés; nous connaissons l'Entendement par réflexion. Notre acceptation du fait que l'Entendement divin est un supplante la croyance à un prétendu entendement humain, susceptible de déséquilibre. L'harmonie et le gouvernement du Principe divin, Dieu, sont à jamais individualisés dans la véritable nature spirituelle de l'homme. L'homme ne peut les perdre, car il a pour objet, pour fonction de les incarner.

Nous sommes en vérité les idées bien-aimées de Dieu, placés maintenant et à toujours sous Son gouvernement exclusif, infaillible et plein d'amour. Sereins dans cette conscience que nous avons de notre unité avec l'Entendement divin, conscients d'être ses idées, nous pouvons dire avec Paul: « Aucune de ces choses ne m'émeut. » Actes 20:24 (d'après la version King James). En d'autres termes, nous pouvons saisir le fait que notre équilibre est fondamentalement lié à cet équilibre exemplifié par Christ Jésus, et qui se trouve en l'homme réel, en chacun de nous, le reflet de Dieu. Le contrôle de Dieu ne peut être suspendu, parce que nous sommes l'expression même de l'omnipotence, de l'omniprésence et de l'omniscience.

Tout comme Dieu, l'Entendement, est stable et fort, de même, le rejeton de l'Entendement n'est jamais déséquilibré. Une vie équilibrée se réalise grâce à la compréhension du fait que Dieu est, et qu'Il agit de façon ininterrompue comme source de Son idée, l'homme. Pleinement conscients de cette unité de l'être — Entendement et homme — nous sommes à l'abri de tout déséquilibre, moral ou physique.

Cela fut prouvé par une personne de ma connaissance. A la suite d'un diagnostic médical prononcé alors qu'elle était une jeune mère, elle avait accepté pendant plus de vingt ans un état de déséquilibre relié à des troubles de l'oreille interne. Les spécialistes ne pouvaient pas la guérir. Ses activités en étaient terriblement restreintes, puisque les voyages en auto lui étaient interdits, qu'elle ne pouvait se promener, se pencher, etc.

Quelques années plus tard, grâce à l'étude de la Science Chrétienne, elle trouva quelque répit. Mais il n'y eut de délivrance permanente que lorsque le concept qu'elle entretenait d'elle-même eut subi une transformation radicale. Elle comprit un jour clairement, avec l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne, que ce qui comptait, c'était ce qu'elle-même pensait et savait de la vérité — et non ce que les docteurs avaient dit ou ce que d'autres pensaient. Quelle élévation elle ressentit ! Il lui fallut du courage et de la persistance pour garder sa pensée conforme à la pensée de Dieu, mais elle y travailla.

Elle pria pour voir plus clairement que l'Entendement exprimant sa propre perfection constituait sa véritable identité; elle pria pour comprendre qu'en tant qu'idée de l'Entendement éternellement intacte elle n'avait jamais manifesté le moindre déséquilibre, la moindre diminution ou perte de liberté. Elle se rendit compte que ce qui lui était apparu comme une infirmité physique n'était qu'un concept erroné, une contrefaçon de l'expression perpétuelle et sans défaut, par le seul et unique Entendement, de sa propre nature parfaite.

Son rétablissement fut rapide. La victoire finale eut lieu alors qu'elle assistait à la cérémonie de remise de diplômes de son fils à l'université. Elle se promena à pied à travers le campus toute cette journée, sans la moindre trace de l'infirmité débilitante qui l'avait si longtemps tenue cloîtrée chez elle. Sa joie était immense. Aujourd'hui, cette femme se livre sans contrainte à des activités normales.

Une personne n'est pas vouée, pour la simple raison qu'elle est sensible à son environnement mental, à souffrir plus que son voisin dont la sensibilité serait moins délicate. Le fait d'être conscient des sentiments des autres, plein de compassion à l'égard de leurs craintes, représente certainement des qualités désirables, indispensables même, si l'on veut véritablement prendre soin des besoins de l'humanité. Mais la sensibilité, comme toute émotion, doit être contrebalancée par la sagesse. Notre Guide, Christ Jésus, ne faisait ni trop grand ni trop peu cas de l'erreur. Il était sensible à l'erreur, et pourtant il ne se laissait jamais tromper par elle. Il congédiait toujours rapidement et scientifiquement toute suggestion d'un pouvoir autre que Dieu, le bien.

Ce que la Science divine nous enseigne au sujet de notre vraie nature spirituelle peut nous épargner un déséquilibre d'humeur, qui est souvent causé par la croyance à une loi supposée de l'hérédité. Mais l'hérédité n'est nullement une loi d'après cette Science. La découverte de notre origine réelle est le remède à toutes les poussées aiguës d'égoïsme, de dénigrement de soi et de médiocrité. Dieu a fait Son travail; Il n'a pas à le refaire sans cesse. Les prétendues lois de l'hérédité ne peuvent défaire Son travail. Dieu est conscient uniquement de Sa totalité, exprimée dans l'homme. Cette conscience, reflétée et individualisée, constitue notre vraie nature. En reconnaissant que l'Entendement divin est notre Entendement, qu'il est la source de notre véritable identité et individualité, nous manifestons de plus en plus de stabilité, et nous démontrons le bien auquel nous avons droit.

Et la pondération ? Celle-ci dépend du sang-froid dont on fait preuve lorsqu'on est tenté par le découragement ou l'euphorie. En fait, la réussite peut être plus nuisible à notre progrès spirituel que les problèmes. Pourquoi ? Parce que nous sommes plus enclins, en période de succès, à avoir l'impression que nous pouvons nous en tirer seuls, sans l'aide de Dieu. Mais le fait de garder le sens des proportions au milieu des événements est essentiel à notre croissance vers Dieu. Une pensée étourdie par le succès n'est tout simplement pas ouverte aux communications angéliques de l'Entendement. Quand nous sommes dans un tel état d'esprit, nous nous coupons du message divin dont nous aurions besoin pour faire entrer dans notre existence l'ordre de la réalité, la gloire de l'Être divin, ce qui constitue pourtant notre vraie raison d'être.

Il est parfois tentant, lorsque nous avons atteint un but ou accompli une tâche difficile au prix d'efforts soutenus, ou lorsque nous avons connu une guérison physique longue à réaliser, de nous récompenser en restant métaphysiquement en roue libre, en jouissant béatement de notre bien-être. Cet état de pensée manque pourtant de sagesse. Nous ressemblons à l'homme de la parabole de Jésus qui avait débarrassé sa maison d'un esprit méchant, mais laissé sa maison non gardée. L'esprit impur revint bientôt, ramenant avec lui sept autres esprits méchants. Voir Matth. 12:43–45. Mary Baker Eddy réitère l'avertissement de Paul sur la nécessité de « prier sans cesse », et elle ajoute: « Veillez avec diligence; ne désertez jamais le poste de l'observation spirituelle et de l'examen de soi-même. » Écrits divers, p. 154.

Il nous faut maintenir le sens des proportions en ce qui concerne les remarques que font les gens soit à notre sujet, soit au sujet de tierces personnes en notre présence. Certains d'entre nous sont capables de rester calmes dans des circonstances pénibles où nous nous trouvons l'objet de critiques. Mais il est parfois plus difficile de rester calmes lorsque nous sommes complimentés de façon excessive. Si nous avons tendance à laisser le succès nous monter à la tête et nous enlever notre humilité, nous pouvons méditer sur la vie de notre Guide, qui ne perdait jamais son équilibre. Jésus mena à bien la volonté de son Père au sein des persécutions et des louanges les plus extrêmes. Il ne laissa ni les unes ni les autres le détourner de son travail ni miner sa mission. Il dit: « Le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. » Jean 14:10.

Jésus comprenait la vérité de sa filialité avec Dieu. Il savait que l'idée de l'Entendement ne peut agir que comme le reflet de l'Entendement. Au moyen de cette identification essentielle, il pouvait prouver son unité indissoluble avec le seul Entendement, faire preuve de calme, et maîtriser toute circonstance adverse.

Le prophète Ésaïe souligne ce que l'on peut faire pour connaître cette liberté: « A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi. » Ésaïe 26:3. Autrement dit, à celui dont l'esprit repose sur Dieu, et non pas sur les problèmes matériels auxquels nous devons faire face et qui nous distraient. Lorsque les qualités dérivées de Dieu, telles que la joie, l'autorité, la clarté, l'intelligence, la tranquillité, l'endurance, corrigent et remplacent les qualités contrefaites de l'entendement mortel, elles restaurent notre conscience de la fermeté du gouvernement de Dieu et révèlent la parfaite stabilité de l'homme de Dieu. Mary Baker Eddy écrit: « Sachez donc que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d'agir selon le bien, et que rien ne peut vous déposséder de cet héritage ni empiéter sur les droits de l'Amour. Si vous maintenez cette position, peut-il y avoir quoi que ce soit, ou qui que ce soit, qui vous force à pécher ou à souffrir ? » Pulpit and Press, p. 3.

Le contrôle divin est un don merveilleux de Dieu. Quel réconfort pour nous tous de pouvoir laisser l'Entendement du Christ prendre de plus en plus d'empire dans notre vie ! Le résultat en sera éclatant: une expression accrue d'équilibre dans tout ce que nous faisons.

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