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Réflexion...

Cette nouvelle rubrique paraîtra de temps à autre, donnant l'occasion de réfléchir plus profondément aux informations et commentaires du jour, dans le contexte de la Science Chrétienne.

nouveau regard sur des informations et des commentaires

« ... Plus grand est le péché, plus nécessaire — et même indispensable...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1985

TIME


« ... Plus grand est le péché, plus nécessaire — et même indispensable — est le pardon. Considérez le Sud, aux États-Unis, qui fut la scène d'un tort historique colossal, lequel persista pendant des siècles...

« Dans tout le Sud, en un remarquable déploiement de grâce, les Noirs ont pardonné les blessures du passé. Le Révérend Donald W. Shriver, natif de Virginie, et qui préside le Union Theological Seminary (Séminaire théologique de l'Union) de la ville de New York, déclare ceci: “Je pense que la décision prise par les descendants des esclaves noirs de ce pays de devenir des citoyens et d'actifs membres de cette société est un remarquable exemple de pardon...”

« Christ prêcha le pardon, l'amour de ses ennemis. Le pardon est essentiel dans le Nouveau Testament...

« Le concept du pardon qui était celui de l'Ancien Testament s'exprimait tout entier par un verbe qui domine la littérature pénitentielle du livre: c'est le terme hébreu shuv, signifiant se tourner, retourner. La doctrine implique que l'homme a le pouvoir de se détourner du mal vers le bien, de changer, et l'acte même de se détourner amène le pardon de Dieu. Ceux qui ne pardonnent pas sont ceux qui sont le moins capables de changer les circonstances de leur existence...

« Ne pas pardonner, c'est être emprisonné dans le passé par les vieux griefs qui ne permettent pas à la vie de se poursuivre avec de nouvelles activités... Si l'on ne pardonne pas, alors on tombe sous l'empire des initiatives de l'autre, et l'on est enfermé dans une séquence d'actions et de réponses, d'outrages et de vengeance, de prêtés pour des rendus, toujours dans le sens de l'escalade. Le présent est écrasé et dévoré constamment par le passé. Le pardon libère celui qui pardonne. Il retire celui-ci du cauchemar de quelqu'un d'autre...

« Le pardon n'est pas une impulsion très en vogue... Le genre qui prévaut dans le monde, c'est plutôt celui du vagabond des hautes plaines [un être amoral sans racines ni attaches], du vengeur à l'œil dur et froid, l'absence de remords et de sentiments. Le pardon ne ressemble guère à un moyen de survivance dans un monde mauvais. Mais c'est pourtant ce qu'il est. »

Copyright 1984 Time Inc. Tous droits réservés.
Reproduit avec la permission du TIME.

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