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Il y a environ deux ans, j'ai eu une preuve extraordinaire de...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1985


Il y a environ deux ans, j'ai eu une preuve extraordinaire de l'amour infini et tendre de Dieu pour Ses enfants. J'ai vu combien il est important de recourir entièrement à l'Entendement divin pour être guidé, et non de se contenter d'un simple raisonnement humain, même si nos plans paraissent bons ou logiques.

Mon mari et moi avions toujours été d'accord pour n'avoir que deux enfants. Après la naissance de notre second, nous étions plus convaincus que jamais que deux enfants était le nombre idéal. Aussi, quand nos enfants eurent un an et deux ans et demi, et que j'eus l'impression d'être à nouveau enceinte, la situation nous apparut réellement tragique. Cela semble ridicule maintenant, mais faisant alors mentalement la liste des « pour » et des « contre », nous trouvions cent raisons contre une de ne pas avoir un autre enfant.

Je pris contact avec une praticienne de la Science Chrétienne et lui demandai de m'aider par la prière. Je priai moi aussi pour prendre conscience que le plan parfait de Dieu était déjà en cours de réalisation et que je n'avais pas à être effrayée. Mais lorsqu'il se confirma que j'étais enceinte, tout ce que je pouvais penser, c'est que l'idée d'une famille plus nombreuse me déplaisait au plus haut point.

A ce moment-là, je me sentis prise au piège. Je n'étais pas disposée à faire confiance à Dieu et à Ses directives pleines d'amour (après tout, il semblait que celles-ci ne tenaient pas compte de mes plans si importants, dans l'ordre des choses !) Ne voyant pas d'autre solution, je pris un rendez-vous pour mettre fin à la grossesse. (Je dois ajouter ici que j'avais eu de nombreuses preuves de la bonté certaine et joyeuse de Dieu. Mais je pense que lorsque je pris cette décision, j'étais aveuglée par un sens personnel qui me poussait à croire que je pouvais me fier à mes vues humaines limitées sur les événements en cours.)

Après avoir pris ce rendez-vous, je téléphonai à la praticienne et lui fis part de ma décision. Elle me dit sur un ton plein d'affection qu'elle allait me rappeler. Je raccrochai, satisfaite de savoir que trois jours plus tard, l'avortement aurait lieu et que je serais libérée du problème. Cependant, quand la praticienne me rappela, entre autre chose, elle me posa une question très simple. Je sentis soudain ma conscience déborder de ce que plus tard je compris être le sentiment du doux amour de Dieu. Elle m'avait demandé si ce que j'avais prévu de faire correspondait à mon plus haut sens du bien. J'étais en larmes lorsque je raccrochai le téléphone. Je sus alors que je ne pouvais être d'accord avec un avortement, bien que je fusse encore très opposée à avoir un troisième enfant. Mais j'acceptai du moins d'avoir confiance que le grand et parfait amour de Dieu, cet amour que je sentais maintenant m'envelopper, me conduirait dans le bon chemin. Je me rendis compte également qu'un avortement n'était pas compatible avec l'approche du problème en Science Chrétienne.

Ce qui m'aida beaucoup tout au long de cette épreuve fut de penser à Abraham, qui avait eu une telle confiance en Dieu qu'il avait offert en sacrifice son fils unique, Isaac (voir Gen., chap. 22). Je raisonnai ainsi: si Abraham pouvait aimer assez Dieu et Lui faire suffisamment confiance pour renoncer à son fils bien-aimé, je pouvais certainement, moi, aimer assez Dieu et Lui faire suffisamment confiance pour accepter un autre enfant.

La guérison complète ne fut ni facile ni rapide. Je dus surveiller chaque pensée pour être sûre qu'elle venait de l'Entendement divin. Je priais sans cesse, jour et nuit, pour chasser complètement de ma pensée la situation humaine et pour aborder le problème d'un point de vue spirituel. Je devais cent fois par jour me rappeler qu'en tant qu'enfant de Dieu, je ne pouvais désirer faire que ce qui était juste. Et je savais aussi que le plan de Dieu ne peut être qu'une bénédiction pour tous.

Peu à peu, la lutte devint de moins en moins dure jusqu'à ce que je me sente de plus en plus en paix. Un jour finalement, je m'entendis dire à mon mari qu'il allait être bien plus amusant d'être une famille de cinq personnes au lieu de quatre. En fait, nous étions tous deux d'avis qu'une famille de quatre, c'était un peu monotone ! Quel merveilleux changement dans notre pensée à tous les deux par rapport à quelques mois auparavant !

Cette guérison de la faiblesse morale et de l'indécision prouve la justesse de l'affirmation de Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. 61): « Toute vallée de péché doit être comblée et toute montagne d'égoïsme abaissée, afin que le chemin de notre Dieu soit préparé dans la Science. »

Notre bébé a maintenant deux ans et demi, et nous ne pourrions imaginer notre famille sans lui. Je suis profondément reconnaissante de comprendre mieux la domination que Dieu nous donne sur les suggestions agressives du magnétisme animal, ainsi que l'Amour divin parfait que nous reflétons véritablement et que nous sommes toujours en mesure d'exprimer. Je suis reconnaissante aussi pour la leçon apprise: il n'existe pas de problème qui ne cède à la loi suprême de Dieu, l'Amour. M'attachant au fait que Dieu est l'Entendement, le seul Entendement qu'il y ait réellement, je savais qu'une guérison allait se produire avant même qu'aucun changement ne se manifeste.

Je ne peux imaginer ne pas être Scientiste Chrétienne ! Quel sentiment merveilleux d'avoir une vue plus claire des œuvres de guérison qu'accomplissait Christ Jésus, grâce à Science et Santé, la révélation que Dieu a faite à Mary Baker Eddy !


Au moment où ma femme devint enceinte, nous venions de nous installer à Miami pour mon nouveau travail. J'étais irrité parce que cela signifiait pour moi que l'augmentation de salaire que j'allais recevoir, ainsi que les avantages supplémentaires dont je me réjouissais d'avance, seraient engloutis par le temps et l'argent dépensés pour ce nouvel enfant. Pour ces raisons, je désirais très vivement que Joan mette fin à sa grossesse.

Plus tard, quand elle me dit qu'elle avait décidé de se laisser guider et de laisser l'Entendement divin fournir la solution juste, il me fut très difficile d'accepter la situation. (Je ne suis pas Scientiste Chrétien.) Je ne cessai de rappeler à Joan la date limite pour procéder à l'avortement.

Malgré ces sentiments fortement négatifs, je fus capable, pendant les quelques mois suivants, de commencer à aimer le bébé, et l'amour de Joan pour l'enfant devenait plus fort de jour en jour. Nous fûmes tous deux absolument ravis lorsque naquit notre troisième enfant. Il est dans notre existence une source constante de joie et d'amour.

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