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La joie de recevoir le Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1985


Christ Jésus était reçu un jour chez deux sœurs. L'une d'elles, Marie, resta assise à ses pieds pendant tout le repas, écoutant attentivement ses paroles. Mais tandis que Marie, joyeusement et spirituellement, recevait le Christ, la Vérité idéale enseignée par Jésus, sa sœur Marthe servait laborieusement l'homme Jésus.

Certains exégètes pensent que si Marthe se sentait si débordée, c'est qu'elle avait préparé un repas inutilement compliqué. En tous cas, lorsqu'elle se plaignit à Jésus de ce que Marie ne l'aidait pas à faire le service, le Maître dit: « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Luc 10:41, 42.

Comme Marie, nous pouvons nous aussi choisir toujours cette « bonne part », car le Christ est la Vérité éternelle. Néanmoins, il peut nous arriver d'entretenir un concept lourd, matériel, de ce qui pourrait être un service joyeux et utile. Quelle que soit la tâche qui nous incombe, nous l'accomplirons avec joie si nous choisissons d'accueillir le Christ, plutôt que d'entretenir des récriminations.

Il importe de toujours garder présent à l'esprit l'idéal divin, le Christ, afin d'éviter le risque de prendre de bonnes actions pour une fin en soi. L'histoire de Marie et de Marthe, qui oppose à la conception matérielle du service la conception spirituelle de l'accueil fait au Christ, la Vérité, fait suite, dans l'Évangile de Luc, à la parabole du bon Samaritain, laquelle met l'accent sur les actes désintéressés. Si on lit les deux récits à la suite, on peut percevoir l'équilibre utile entre l'approbation donnée par Jésus aux actes de bonté du Samaritain et son approbation de la spiritualité de Marie. Le Christ, l'idée divine enseignée et vécue par Jésus, lorsqu'il est accueilli spirituellement dans la compréhension et aussi dans la démonstration, fait toute la différence entre la futilité déprimante d'efforts purement humanitaires et le jaillissement de joie que l'on trouve à être disciple du Christ.

La révélation du Christ que Dieu est l'Esprit infini, et l'homme, l'enfant parfait du Père parfait, est à notre portée à l'époque actuelle grâce à la Science Chrétienne. A l'intention des hommes de notre temps, Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé cette Science, écrit: « Une seule chose est ici éternellement; elle règne suprême aujourd'hui, hier, à jamais. Nous en avons besoin chez nous, au coin du feu, sur nos autels, car avec elle nous remportons la course des siècles. Nous ne la faisons nôtre que si nous la vivons. Voici la seule chose qui est nécessaire, la Science divine, par laquelle la pensée est spiritualisée, s'ouvrant et s'élevant à la Science dans le christianisme, à la Science dans la médecine, dans la physique et dans la métaphysique. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 126.

L'effet régénérateur du Christ, la Vérité, agissant individuellement à travers la Science Chrétienne sur les cœurs réceptifs d'aujourd'hui, reste lié à celui que connurent Marie et Marthe. Dans l'Évangile de Jean nous lisons que, par la suite, les deux sœurs envoyèrent chercher Jésus lorsque leur frère tomba malade. Mais quand le Maître arriva, il y avait quatre jours que Lazare était mort et enterré.

Il apparaît à la lumière du récit évangélique que la nature de Marie et de Marthe n'avait guère changé, jusqu'à ce que les deux sœurs aient le privilège de voir le Maître faire sortir leur frère du tombeau. Par contre, lorsqu'il sera à nouveau, et pour l'ultime fois, fait mention d'elles, nous pouvons noter que le Christ, la Vérité, a effectué aussi en elles certaines transformations. Jean dit que lors d'un souper que l'on offrit à Jésus, Marthe servait, apparemment sans se plaindre. La spiritualité de Marie se manifeste cette fois par une manière à elle, pleine de joie, de servir le Maître: elle oignit ses pieds et les essuya de ses cheveux, « et la maison fut remplie de l'odeur du parfum » Jean 12:3.. Un tel élan d'amour et de gratitude s'attira l'affectueuse approbation du Maître lui-même.

On pourrait dire que les réactions de Marie et de Marthe représentent les attitudes qu'ont tous ceux qui accueillent le Christ, la Vérité, grâce à l'étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne. La spiritualité et le sens du service, que caractérisent les deux femmes, ne devraient pas seulement cohabiter sous chaque toit, mais encore s'interpénétrer dans chaque caractère individuel. Tous, nous ferions bien de nous efforcer de parvenir à un équilibre entre ces qualités. Lorsque la spiritualité imprègne notre façon de servir, notre travail ne cesse d'être une joie. Et lorsque nous servons comme résultat de notre spiritualité, la joie aboutit nécessairement à la guérison et à un désir véritable de servir.

Accueillir le Christ a toujours impliqué bien plus que l'attitude d'écoute fascinée et le service fébrile qu'évoque la visite occasionnelle d'un visiteur de marque. Après tout, le Christ est l'idéal divin, toujours présent. La joie d'accueillir le Christ se trouve constamment enrichie quand nous chérissons la Vérité en devenant semblables au Christ, quand nous embrassons l'état de disciple chrétien.

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