La gratitude
frémit,
ruisselle,
submerge,
déborde
et tombe en cascade
dans les profondeurs crevassées du désespoir et de la futilité.
Et dans ce point d'eau tari de la mortalité,
les fausses images du moi, la haine de soi-même,
opaques comme de la boue séchée,
sont emportées par le flot, annihilées.
Les gouttes régulières de la découverte spirituelle
se multiplient et déferlent.
Cette eau purifiante de l'Ame
remplit le vide désolé,
comblant l'abîme de vérité et de grâce.