Il y a un an environ, je me suis rendu compte que notre fille de seize ans semblait perdre pas mal de poids. Lorsque je l’interrogeai à ce sujet, elle répondit qu’elle essayait juste de mincir un peu en prévision de l’été. Je lui rappelai que l’enfant de Dieu est toujours de proportions parfaites.
Durant les quelques mois qui suivirent, cependant, elle continua à perdre du poids. Je priai avec ferveur pour voir son être véritable: le reflet parfait de Dieu. Mais lorsque j’essayai de parler avec elle de cette perte de poids, je découvris qu’elle n’était pas toujours honnête avec moi quant à ce qu’elle mangeait. La famille et les amis finirent par s’alarmer de son apparence, et ils me pressèrent de la faire manger, ce que bien sûr j’avais déjà essayé de faire, mais sans résultat. Elle semblait être devenue une étrangère, tant dans son apparence que dans son attitude. Pourtant, malgré tout cela, notre fille ne semblait remarquer aucun changement dans son aspect physique, et elle finit par être obsédée par l’idée qu’elle devait encore perdre du poids. Sur un plan humain, nous ne semblions pas pouvoir l’atteindre.
Je continuai donc de travailler en Science Chrétienne, reconnaissant que notre fille était véritablement l’enfant de Dieu — toujours, parfaite, pure et libre de toute influence mauvaise. A maintes reprises, une praticienne de la Science Chrétienne pleine d’amour m’aida à m’attacher à ces faits spirituels.
Alors que nous semblions être au plus bas, un des professeurs de notre fille m’appela pour m’informer qu’il était possible que l’école intente une action légale pour faire hospitaliser notre fille. Je téléphonai immédiatement à mon professeur de Science Chrétienne pour qu’elle m’aide par la prière. Elle mit l’accent sur le pouvoir de la guérison spirituelle en Science Chrétienne et sur la prompte réceptivité à ce droit spirituel qui existe chez les enfants. A ce point, notre fille elle-même réclama l’aide d’un praticien (elle fréquente l’École du Dimanche depuis l’âge de deux ans).
Je priai pendant toute la nuit pour reconnaître l’omniprésence de Dieu. Les leçons apprises pendant le cours de Science Chrétienne furent à ce moment-là d’une valeur inestimable. Je passai en revue tout ce que j’avais étudié au sujet de l’inséparabilité de l’homme et de Dieu, son créateur, ainsi que les nombreux passages réconfortants de Science et Santé de Mary Baker Eddy, sur lesquels j’avais travaillé.
Le matin, je rencontrai l’assistante sociale de l’école. Mais avant d’entrer dans son bureau, je me remémorai cette déclaration de Mary Baker Eddy (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 149): « Rappelle-toi que tu ne peux te trouver dans une situation, si grave soitelle, où l’Amour ne t’ait précédé, et où ne t’attende sa tendre leçon. » Je me sentis assurée que l’Amour divin était toujours présent. L’assistante sociale me demanda ce que nous faisions pour notre fille et, avec assurance, je lui dis qu’elle était traitée par la Science Chrétienne.
L’assistante sociale spécifia les démarches successives qui, à son avis, devaient être prises, mais ajouta qu’elle n’exigerait pas de visite médicale pour le moment. Elle nous dit que nous étions libres de poursuivre notre propre méthode de traitement. Cependant, elle dit aussi qu’elle voulait voir notre fille chaque semaine, et que si elle ne constatait aucune amélioration, elle reconsidérerait sa décision.
A partir de ce moment-là, soutenus par mon professeur de Science Chrétienne, nous avons tous, dans la famille, prié pour voir notre fille comme Dieu l’avait créée: complète et parfaite. Nous reconnûmes aussi la vérité de ce verset de la Bible (Rom. 8:28): « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » Nous reconnûmes le fait que toutes les personnes impliquées dans cette situation, y compris l’assistante sociale et le professeur de notre fille, désiraient le bien-être et la guérison de notre enfant.
Pendant quelques semaines, il n’y eut pas de progrès visibles, mais nous fûmes encouragés par de nombreuses déclarations contenues dans notre livre d’étude, Science et Santé, telles que: « L’homme est idée, l’image, de l’Amour; il n’est pas physique » (p. 475), et: « La relation de Dieu à l’homme, du Principe divin à l’idée, est indestructible dans la Science; et la Science ne connaît ni déviation de l’harmonie ni retour à l’harmonie, mais elle affirme que l’ordre divin, ou loi spirituelle, dans lequel Dieu et tout ce qu’Il crée sont parfaits et éternels, est demeuré inchangé dans son histoire éternelle » (p. 470).
Soudain, un matin, notre fille découvrit au réveil que son visage et son corps reprenaient un aspect normal. Elle avait repris ses esprits et dit qu’elle se sentait comme si elle s’était éveillée d’un rêve. Elle était heureuse et libre pour la première fois depuis un an.
Comme nous avons ri et pleuré de joie, et loué Dieu pour cette merveilleuse preuve de Sa sollicitude ! Les progrès furent rapides à dater de ce matin-là, et la guérison complète eut lieu en quelques jours.
Pas à pas, je perçois plus clairement que, même si l’on ne voit pas les résultats immédiatement, Dieu, la Vérité divine, est toujours à l’œuvre pour nous « donner un avenir et de l’espérance » (Jér. 29:11).
Une autre guérison eut lieu de la façon suivante: pendant plus de deux ans, j’avais travaillé en Science Chrétienne au sujet d’une excroissance qui était apparue sur ma tête. Je savais qu’elle ne faisait pas partie de mon identité réelle, et que la seule croissance véritable est spirituelle. Cependant, la difficulté ne disparaissait pas. En fait, elle augmentait plutôt.
C’est alors que dans une réunion de famille, j’entendis quelqu’un remarquer que les bosses sur la tête semblaient « tenir de famille ». Cela m’éveilla à la nécessité de maîtriser la croyance à l’hérédité, une suggestion à laquelle je n’avais pas pensé auparavant.
Je passai plusieurs semaines à étudier et à prier pour comprendre que j’étais l’enfant de Dieu et que Lui seul était mon vrai Père et ma vraie Mère. Je savais que c’était là une importante leçon spirituelle.
Chaque fois que je me brossais les cheveux, j’affirmais mentalement que Dieu était mon créateur. Un jour, la grosseur disparut d’un coup de brosse, laissant la peau parfaitement normale et lisse en-dessous. J’en chantai de joie ! Cette guérison a été permanente.
Les mots ne peuvent exprimer ma gratitude envers Dieu au sujet de Christ Jésus, le Guide, et de Mary Baker Eddy, qui nous a fourni l’explication de la Science Chrétienne dans son livre Science et Santé. Je suis également pleine d’une profonde reconnaissance pour nos praticiens dévoués et pour le privilège d’avoir suivi le cours de Science Chrétienne.
Racine (Wisconsin), U.S.A.
Je suis la fille mentionnée dans le témoignage ci-dessus. Je suis heureuse de confirmer ma guérison grâce à la Science Chrétienne l’année dernière. Je suis particulièrement reconnaissante pour l’aide inspirée donnée par la praticienne à qui ma mère a fait appel. La Science Chrétienne a restauré ma vie, m’amenant au bonheur dont je jouis aujourd’hui.
C’est avec une gratitude éternelle que je confirme la guérison de ma fille, qui a eu lieu exactement comme ma femme l’a décrite. En tant que membres de L’Église Mère et Scientistes Chrétiens pratiquants, nous savions que la direction que nous suivions était la bonne. La perception de Dieu en tant que seule cause et seul créateur a fermement établi et démontré le droit de notre fille à une santé et à une paix parfaites.
