Un jour, j'eus une grosseur sur le côté de la tête. Dans mon traitement en Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), j'affirmai que cet état était irréel. Je reconnus que seules les idées issues de l'Entendement divin pouvaient s'enraciner dans la conscience de l'homme et que la vraie croissance étant spirituelle, celle qui se manifestait maintenant devait se dissoudre. Mais en dépit de mes efforts, la grosseur ne cessait d'augmenter.
Un jour j'allai dans un salon de coiffure, et avant même que je me rende compte de ce qu'elle faisait, la coiffeuse examinait l'excroissance. Elle me dit: « A votre place, je la ferais enlever. Il me semble qu'elle est de celles dont il vaut mieux se débarrasser.» Ses remarques éveillèrent mon attention sur un nouveau point: dans mon traitement métaphysique, je n'avais pas nié les croyances et la crainte que le monde entretient à l'égard de telles grosseurs.
J'ai commencé à prendre conscience que cette croyance menteuse ne pouvait avoir de réalité pour personne, car Dieu est le seul Entendement et Il sait que la création est harmonieuse et bonne. Aucune intervention chirurgicale n'était nécessaire pour faire disparaître l'évidence, et aucune loi n'en soutenait la présence. Je me refusai à accepter l'opinion du monde à ce sujet et affirmai qu'en réalité la loi de Dieu était à l'œuvre pour gouverner ma vie et bannir cette croyance de la conscience. En l'espace de quelques jours à peine, la grosseur se dessécha et tomba.
A un autre moment, je souffris d'une maladie de peau qui me rendait souvent fiévreuse et me défigurait sérieusement. Pendant environ trois ans, plusieurs praticiens m'aidèrent de leurs prières à des moments différents. Je fis un effort pour chasser de ma pensée toute irritation, impatience et autres éléments inharmonieux. J'étais sûre que si ces pensées désagréables n'étaient plus là, la maladie de peau ne reparaîtrait plus.
Ce qui suit est une citation que je méditai souvent (Job 11:13–15): «Pour toi, dirige ton cœur vers Dieu, étends vers lui tes mains, éloigne-toi de l'iniquité, et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente, alors tu lèveras ton front sans tache.» Je cherchai avec ardeur à appliquer chacune de ces instructions à mesure que je les comprenais. Je dirigeai mon cœur vers Dieu en purifiant ma pensée pour être plus réceptive au message de la Vérité. J'étendis littéralement les mains vers l'Esprit, plutôt que vers la matière. Et je m'efforçai de faire sortir l'injustice de ma tente en percevant et en admettant mon innocence et ma pureté parfaites en tant qu'idée de Dieu. Bientôt la guérison s'ensuivit. La peau redevint normale et tous les autres symptômes disparurent complètement.
Il y a quelque temps, mon mari et moi étions dehors un soir en train d'empiler du bois. Comme le jour commençait à baisser, mon mari marcha sur une petite bûche, perdit l'équilibre et tomba. Il se blessa au genou et apparemment se cassa la cheville.
Je me précipitai vers lui quand je l'entendis m'appeler et j'affirmai aussitôt sa véritable identité en tant qu'idée spirituelle—jamais contenue dans la matière ni touchée par elle. Je déclarai à haute voix: «Tu n'es pas tombé et tu ne t'es pas fait mal.» Puis une fois qu'il fut dans la maison, je lui demandai ce qu'il voulait faire. Mary Baker Eddy indique dans Science et Santé avec la Clef des Écritures qu'il n'est pas incompatible avec la Science Chrétienne de se faire remettre les os en place par un chirurgien, bien que cette Science soit capable de guérir toute discordance physique ou toute maladie (voir Science et Santé, p. 401). Je savais que c'était à mon mari de décider. Quand il répondit: «Je veux la Science Chrétienne et elle seule», je sus que sa pensée était réceptive à la présence du Christ, ce qui apporterait la guérison.
Je parlai à mon mari des lois spirituelles qui le gouvernaient à ce moment même—lois d'attraction spirituelle qui opèrent pour rapprocher ce qui va ensemble. Par de telles lois, Dieu ajuste tout ce qui a besoin d'être ajusté, redresse ce qui a besoin d'être redressé. Rien ne pouvait empêcher cette loi de maintenir et de mettre en lumière la relation de l'homme à Dieu—relation ininterrompue et indestructible. Cette loi opère avec un pouvoir irrésistible pour annuler toute prétendue loi médicale qui revendique de pouvoir agir sur une situation donnée.
Après avoir affirmé ensemble ces vérités pendant peut-être vingt minutes, nous décidâmes d'appeler un praticien pour nous aider dans notre travail de guérison. Comme je me dirigeais vers le téléphone, mon mari me rappela en me disant: «Tu n'as pas besoin de l'appeler. J'ai senti que tout se remettait en place.» Plus tard nous avons toutefois téléphoné à un praticien pour lui demander de nous aider par la prière, car il semblait que mon mari se trouvait en état de choc, et le praticien travailla avec lui pendant quatre jours, après quoi mon mari continua le traitement pour lui-même jusqu'à ce que la guérison fût complète—environ quatre semaines plus tard. Notre gratitude est sans borne pour cette preuve magnifique que la Science Chrétienne est certes à la hauteur de toute circonstance critique.
Arlington (Texas), U.S.A.