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Pourquoi l'ont-ils fait ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1983


Quel genre d'étincelle a bien pu illuminer la pensée des premiers chrétiens au point qu'ils entreprirent de partager le christianisme avec un monde païen et hostile ? Qu'est-ce au juste qui les motivait ? Après tout, ils savaient parfaitement qu'ils s'exposaient aux persécutions et peut-être même à la mort.

C'était plus qu'un simple désir de guérir, bien qu'ils aient guéri les gens sur leur chemin. C'était plus que l'amour du prochain, bien qu'ils aient dû aimer leur prochain, sinon ils n'auraient pas pu réussir leur mission. On pourrait être tenté de croire que c'est « la vérité » qui est la réponse, mais cela non plus n'explique pas tout. Quand on aperçoit finalement la réponse, on peut se demander comment on a pu la manquer jusque-là.

Pour saisir dans une certaine mesure l'impact qu'ont eu ces événements à ce moment-là, imaginons que nous nous trouvions nous aussi sur la route d'Emmaüs, rentrant chez nous, totalement découragés. Tout est perdu: le Maître, le Messie promis, est mort, crucifié; il est évident que tout espoir s'est envolé ! Nous parlons alors des tragiques événements qui ont marqué les trois derniers jours, le désespoir ne faisant qu'empirer. Mais imaginez un instant le moment incroyable que nous allons vivre lorsque nous nous rendons subitement compte que l'étranger qui nous a rejoint en chemin est Christ Jésus lui-même et qu'il est vivant !

Et imaginons que nous nous trouvions dans cette maison de Jérusalem où tous les disciples s'étaient réunis et enfermés, craignant d'être tués. Imaginez que nous soyons sur place au moment même où Jésus est apparu. Comment aurions-nous pu manquer la portée cruciale de cet événement ? La vie en Christ est éternelle. Elle est éternelle. Elle l'est vraiment ! La présence vivante de Jésus en était la preuve tangible. Cela ne pouvait faire aucun doute. Le Sauveur ressuscité des morts avait résolu une fois pour toutes la question urgente de la vie après la mort et de l'immortalité elle-même. Une bonne part de ce que nous avions entendu du Maître nous serait alors revenu à l'esprit avec une force soudaine et puissante:

« La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17:3.

« Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. » Jean 10:10.

« Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera. » Jean 6:27.

« Je sais que son commandement [de Dieu] est la vie éternelle. » Jean 12:50. Et bien bien d'autres choses encore.

Le message le plus important que nous apporte la résurrection aujourd'hui encore est que la vie et l'être spirituels sont éternels. Et l'éternité n'est pas une question de temps qui ne finit pas, mais un éternel maintenant, dans lequel nous avons notre existence.

Un des premiers vers de la première épître de Jean met les choses tout à fait au clair sur ce point: « Car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée. » I Jean 1:2.

Il est certain que ces quelques disciples courageux n'auraient jamais fait ce qu'ils ont fait si la résurrection n'avait pas vraiment eu lieu. Comme le dit Paul: « Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. » I Cor. 15:13, 14. Pourquoi risquer sa vie pour une théorie qui n'a pas été démontrée ?

Si nous avions fait partie de ces quelques disciples, nous aurions nous aussi pu dire que nous avons vu et peut-être même touché celui qui a révélé la vie en Christ et donné la preuve que l'être est éternel et spirituel. Lorsqu'on lit le Nouveau Testament à la lumière de sa réalité historique, la puissance et la gloire de la résurrection s'en trouvent illuminées. La phrase que l'on trouve dans la seconde épître de Timothée résume peut-être le mieux la situation: « Notre Sauveur Jésus-Christ... a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile. » II Tim. 1:10. Il n'est donc pas très étonnant que la joie soit un thème majeur du Nouveau Testament. Se réjouir parce que l'on est certain de l'immortalité de la vie nous soulage de la crainte de la mort.

Que dit le livre d'étude de la Science Chrétienne sur ce point ? Beaucoup. Dans Science et Santé de Mrs. Eddy, on trouve plus de quatre cents références aux mots « éternel », « immortel » et autres dérivés. Notre Leader écrit: « La Vie est éternelle. Nous devrions reconnaître ce fait et en commencer la démonstration. » Science et Santé, p. 246. A la lumière de ce qui précède, le premier article de foi de la Science Chrétienne prend une signification tout à fait nouvelle: « En tant qu'adhérents de la Vérité, nous prenons la Parole inspirée de la Bible comme notre guide suffisant pour atteindre à la Vie éternelle. » Ibid., p. 497. Les écrits de Mrs. Eddy ne constituent pas une sorte de recette d'une vie humaine plus confortable ou de plus d'aisance dans la matière. Flottant, pourrait-on dire, en haut du mât de notre mouvement, le message que lance Jésus à l'humanité est notre étendard: La vie en Christ est éternelle. La guérison physique est importante, bien entendu, mais elle est, comme l'explique clairement la Science Chrétienne, une conséquence nécessaire de la compréhension spirituelle que l'on acquiert et du péché que l'on surmonte plutôt que le but numéro un du christianisme.

La plus grande malédiction qui pèse sur l'humanité est la croyance étouffante que nous sommes des mortels enchaînés à la matière avec un nombre limité de jours à vivre. Comprendre ce message des disciples de Jésus enlève ce poids de notre pensée, et le corps répond alors naturellement à ce changement. Ce message n'a pas changé; nous pouvons toujours nous réjouir de cette « vision infinie ». Mrs. Eddy a travaillé toute sa vie pour que nous puissions nous aussi avoir cette vision. Ses écrits soulignent inlassablement les tendres bénédictions qui découlent de cette vision. Parlant de l'origine spirituelle de l'homme, elle nous dit: « Dans la Science, l'homme naît de l'Esprit... L'Esprit est la source primitive et ultime de son être; Dieu est son Père, et la Vie est la loi de son être. » Ibid., p. 63. Tous les articles qui se trouvent dans cette revue, qui fut fondée par elle, traitent d'une certaine manière de la façon dont la compréhension de la vie éternelle en Christ bénit les affaires humaines.

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