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Alors que j'étudiais depuis peu la Science Chrétienne, j'eus recours à...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1983


Alors que j'étudiais depuis peu la Science Chrétienne, j'eus recours à cet enseignement à la dernière extrémité, à un moment où je ne trouvais plus de raison de vivre. Et grâce à la Science Chrétienne, j'appris que cette extrémité n'allait pas marquer la fin de ma vie, mais plutôt un commencement.

Tout débuta par un grave accident de voiture qui causa la mort de plusieurs personnes. Je me réveillai sur un lit d'hôpital, souffrant de blessures qui comprenaient de multiples fractures y compris une fracture du crâne. J'étais aussi accablée de chagrin. Les médecins avaient décidé d'attendre quelques jours avant d'opérer pour remettre en place les différents os cassés. Deux jours après, on fit d'autres radiographies et l'on remarqua que les os commençaient à se ressouder. Afin d'immobiliser les fractures, on me donna des rembourrages pour les bras. Puis je retournai à la maison, où ma famille s'occupa de moi.

Je prenais des médicaments pour calmer la douleur et je me sentais très déprimée. Quelques jours après mon retour à la maison, au milieu de la nuit, l'idée me vint d'en finir une fois pour toutes en avalant un flacon entier de calmants. Mais je m'arrêtai et la pensée me vint d'essayer d'abord la Science Chrétienne. Le lendemain matin, j'appelai un praticien de la Science Chrétienne avec lequel j'avais déjà un peu parlé auparavant. Il m'encouragea à étudier la Science et me dit que je pourrais recevoir un traitement par la prière si je choisissais de m'en remettre entièrement à la Science et de n'utiliser aucun médicament. J'abandonnai toute médication et demandai au praticien de m'aider. En six semaines, et grâce à la prière seulement, la guérison des os cassés, du crâne fracturé et des autres blessures s'effectua de façon graduelle et continue. Je découvris que dans la mesure où l'on accordait moins d'attention au corps, celui-ci commençait à reprendre ses fonctions naturelles.

En plus de la guérison de nombreuses difficultés physiques, je surmontai un sentiment d'affliction profonde ainsi que l'impression de n'avoir aucun but dans la vie et d'être inutile. Je compris finalement plusieurs vérités, telle celle-ci (Jean 16:22): « Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. » Je me rendis compte que rien de bon ne pourrait jamais m'être retiré. La déclaration de Mrs. Eddy à la page 303 de Science et Santé prit une signification spéciale: « L'homme spirituel est l'image ou idée de Dieu, idée qui ne peut être perdue ni séparée de son Principe divin. » Comme je m'accrochais à chacune de ces vérités et que je priais tous les jours pour comprendre ma vraie relation à notre Père céleste, le chagrin disparut et la guérison progressa.

Depuis lors, ma compréhension de Dieu et de la relation de l'homme à Dieu s'est accrue et j'ai appris à mieux apprécier Christ Jésus, venu pour nous montrer le chemin. Je ressens aussi de plus en plus une estime profonde pour Mary Baker Eddy, le Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne. Je suis maintenant membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Un été, il y a trois ans, j'ai suivi le cours de Science Chrétienne pendant deux semaines et ce fut une des périodes les plus exaltantes de ma vie.

J'ai à maintes reprises ressenti les effets curatifs de cette Science: une allergie chronique a disparu, une main qui avait été partiellement paralysée depuis plus d'un an retrouva complètement la sensibilité lorsque je reconnus que la vraie sensibilité tant cherchée était une meilleure compréhension de Dieu, et avec cela je fus complètement guérie de toutes les suites de l'accident. J'ai aussi eu la preuve que Dieu est la source de toute notre subsistance; c'est en Le servant que nous trouvons le vrai bonheur.

J'ai maintenant le privilège d'assumer la fonction de secrétaire d'une église filiale, et les bienfaits que j'en retire sont infinis. Plusieurs mois après ma nomination comme secrétaire, je dus faire un rapport à l'assemblée générale annuelle. Comme je peinai pour l'écrire ! En fait, j'écrivis trois rapports entièrement différents ! Mais au troisième brouillon et après beaucoup d'étude de la Science Chrétienne, je me trouvai prête à écouter Dieu et à suivre Ses directions et Son inspiration. Puis je pensai à mes devoirs et à mes responsabilités en tant que secrétaire et je pus entrevoir l'essence spirituelle de cette activité. Après cela, le rapport s'écrivit tout simplement de lui-même et ce fut une joie pour moi de le donner.

Je me rends compte maintenant que la voie du salut, c'est de voir ce que Dieu a créé: le bien seul, et de connaître seulement ce que Dieu connaît: la perfection. Lorsque je reconnais cela, non seulement je suis capable de m'aider moi-même, mais je peux aussi aider les autres. Comme j'aime la Science Chrétienne !


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