Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

En juin 1973, j’ai eu une crise cardiaque et j’ai fait une dépression...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1982


En juin 1973, j’ai eu une crise cardiaque et j’ai fait une dépression nerveuse. Ma famille me demanda quel médecin je désirais. En tant que Scientiste Chrétien, j’avais toujours dit aux autres que la guérison spirituelle est à la hauteur, même pour les cas graves. Je choisis donc naturellement de m’appuyer entièrement sur la Science à ce moment-là — bien que j’aie droit, au titre d’ancien combattant, d’être entièrement pris en charge pour un traitement hospitalier. On appela une praticienne de la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), et elle m’aida immédiatement par la prière.

The Christian Science Benevolent Association (maison de repos et de soins pour Scientistes Chrétiens), m’ouvrit ses portes. J’avais des douleurs terribles, et peu de temps après avoir été admis, je m’évanouis. Quand je repris conscience, je ne pus me souvenir de rien. Mais je sentais la présence de Dieu et j’étais conscient qu’à toute heure des nurses bienveillantes me donnaient des soins. Il y avait de la part de chacun beaucoup d’amour, de considération et de désintéressement, et cela me rendit les choses beaucoup plus faciles. Parfois, mon courage fléchissait, mais la praticienne faisait un excellent travail pour m’encourager et me soutenir. Je me sentis revivre et mon comportement s’améliora.

Mary Baker Eddy a dit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 494): « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » Je priai avec ferveur pour comprendre que l’Amour divin répondait effectivement à mes besoins humains, et les soins que je continuais à recevoir étaient une réponse réconfortante à cette prière. Les services du sanatorium étaient excellents. Chaque jour, la Leçon biblique tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne nous était transmise par interphone. La nourriture était délicieuse, les chambres impeccables et les nurses communiquaient un enthousiasme qui encourageait les patients à faire de leur mieux pour lutter et obtenir la guérison. En dépit de mon état, je pouvais vraiment apprécier tout cela. Je commençai à me remettre lentement; et je me rendis compte que mon éveil progressif à l’irréalité de la maladie faisait que je m’indignais d’une telle imposture.

Ma fille avait été une élève de l’École du Dimanche de la Science Chrétienne, et elle était désireuse de m’aider. Comme ma vue était aussi affaiblie, tous les deux jours, elle posait contre le mur un nouveau tableau, très grand, que je pouvais lire facilement. Il s’y trouvait différentes citations de la Bible et de Science et Santé, dont celle-ci (Prov. 3:5, 6): « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » En méditant jour et nuit ces passages, mes pensées étaient maintenues actives, et j’avais un bon moral.

Une autre chose utile pour la guérison fut la gratitude. Comme j’étais profondément reconnaissant pour le solide concept du foyer, pour la protection et pour le sentiment d’avoir été guidé, pour toutes ces pensées qui avaient béni ma vie, toutes les suggestions de douleur furent réduites au silence, et la mémoire me revint.

Néanmoins, je n’avais pas retrouvé l’usage de mes bras ni de mes jambes. Pour contrecarrer cette suggestion d’immobilité, je méditai l’histoire de Pierre et de Jean à la porte du temple, appelée la Belle (voir Actes 3:1-10). Là, Pierre, spirituellement inspiré, fit cette remarque à l’homme boiteux de naissance: « Je n’ai argent ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » Et « d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. »

Ma guérison se fit graduellement et je me demandais parfois si je rejoindrais un jour ma famille. Pourtant le travail de la praticienne et des nurses fidèles allégèrent mon fardeau. Luttant péniblement pour rester mentalement à la hauteur de la situation, je priai humblement pour obtenir la compréhension spirituelle. J’aspirais à prendre conscience de ma domination en tant qu’enfant de Dieu. Finalement la réponse vint: je devais revendiquer mes droits, et non pas simplement espérer les obtenir. Donc je revendiquai — sachant que la liberté et la domination sont données par Dieu et irrévocables. J’eus bientôt un repos paisible et je sentis que des progrès avaient été réalisés.

Mrs. Eddy nous exhorte ainsi (Science et Santé, p. 495): « Que ni la crainte ni le doute n’obscurcissent votre sens lumineux et votre calme confiance que la récognition de la vie harmonieuse — comme l’est éternellement la Vie — peut détruire tout sens douloureux de ce qui n’est pas la Vie ou toute croyance en ce qu’elle n’est pas. » Aidé par les citations apposées sur mon mur et par la Leçon biblique me parvenant par l’interphone, par les recommandations utiles des nurses et les visites de ma famille et de la praticienne, je recouvrai lentement l’usage de mes bras. Je pus passer du lit à une chaise roulante pour que l’on m’emmène faire de magnifiques promenades dans le jardin. Par un jour ensoleillé je me réveillai avec la ferme conviction que j’allais marcher. Je m’assis dans mon lit et tentai d’utiliser mes jambes branlantes et peu coopératives. Elles répondirent finalement à ma certitude spirituelle, et j’appris à marcher de nouveau.

Bientôt je pus tout faire et je me sentis bien. Ma vue aussi s’éclaircit. J’étais en bonne santé ! Ce qui est merveilleux dans la guérison chrétiennement scientifique, c’est qu’elle ne vous laisse pas avec un tas de restrictions (« Ne fais pas ceci, surveille cela, évite de !... ») ou des séquelles. Elle vous libère. Elle vous apporte le bonheur. Elle vous restaure mentalement et physiquement. Je ressens une joie semblable à celle de l’aveugle que Christ Jésus guérit il y a deux mille ans et qui affirma (Jean 9:25): « Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. »


Je voudrais confirmer la guérison de mon mari et exprimer ma gratitude sincère pour le dévouement et l’amour de toutes les personnes qui y ont participé pendant cette période.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / avril 1982

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.